Un peu débordé par les évènements, je n’ai pas eu le temps ou/et le courage de relater chaque jour la chronologie de la visite de la délégation toulousaine à Cesvaine. Je vais m’y atteler maintenant mais en regardant le nombre de photos de ces 4 derniers jours je suis tout à coup paralysé… Quel chantier pour raconter tout ça !!!
Depuis 1 an ce projet franco-letton qui me tient à cœur puisque je l’ai un peu initié grâce à mes conférences hivernales sur le village d’enfant dans ma région Midi-Pyrénées, se présente sous de multiples facettes mais toutes visent à favoriser les échanges intergénérationnels entre nos deux peuples qui ont tant de savoir-vivre et savoir-faire à partager… Plusieurs projets sont déjà en route, d’autres foisonnent.
Une première délégation officielle est venue de France en avril 2011, puis une délégation lettone est venue en France en septembre 2011 (on peut les retrouver sur ce blog aux dates indiquées). Cette fois-ci c’est de nouveau le tour de la délégation française qui se compose ainsi:
- Jacques, maire de Lagardelle sur Lèze près de Toulouse; Jacques est le chauffeur français de la locomotive de ce projet de jumelage.
- Michel, maire de Venerque et président de la communauté de commune “Lèze-Ariège-Garonne” dont Lagardelle fait partie. Il est copilote du projet
- André, président de la Ligue de l’enseignement 31, le moteur à vapeur de la locomotive
- Ludovic responsable de l’animation de la Ligue de l’enseignement, gestionnaire du charbon !
- Serge, conseiller municipal de Lagardelle en charge du développement durable, le pot catalytique de la locomotive
- Didier, directeur des services de la commune de Lagardelle, il est au charbon.
- Camille, la note féminine dans ce monde de machos, intervient lorsqu’il y a besoin de remettre le train sur les rails.
Commençons par le commencement… Samedi 28 avril au matin. Départ de Grasi où la délégation a passé la nuit.
Visite d’une ferme horticole proche de Grasi, puis visite du jardin d’enfants de Cesvaine dont la directrice Skaidra faisait partie de la délégation lettone venue à Lagardelle en septembre dernier.
Plusieurs enfants de Grasi y sont accueillis les jours d’école de 8h à 15h.
Poursuivons par la visite de la bibliothèque municipale de Cesvaine dont la directrice faisait aussi partie de la délégation lettone de septembre.
Au pas de course mais dans un respect du timing propre à la culture lettone, nous allons ensuite chez Janis Ozols, l’artisan forestier-scieur-charpentier-menuiser-ébéniste local qui emploie 35 salariés.
Ozols était d’ailleurs entrain de charger un camion de palettes de sa fabrication pour le livrer chez son voisin, la toute nouvelle usine d’extraction, de préparation et d’emballage de tourbe de Cesvaine. Mais elle est si “moderne” qu’elle n’emploie presque personne… Un modèle occidental qui continue de délabrer notre société où l’homme n’a plus sa place… Alors à quoi bon ce soit-disant progrès ? Mais cela dit, cette société allemande exporte sur toute l’Europe et même jusqu’au Japon ce qui ne peut que rassurer ses actionnaires spéculateurs… moins rassurant pour les nombreux demandeurs d’emplois lettons…
Mais passons aux choses sérieuses et les Français sont aussi venus apporter leur exemple en la matière, ainsi André le président de la Ligue et Jacques le maire de Lagardelle sur la balançoire
Rendez vous pour le repas de midi dans une ferme-auberge de chasseurs proche de Grasi. C’est le maire de Cesvaine et des élus qui vont nous accueillir autour d’une table bien garnie et là vont véritablement commencer les discussions concernant le jumelage de Cesvaine-Lagardelle.
Je n’ai pas parlé des interprètes, nous aurons l’occasion dans les prochaines notes de les voir à l’œuvre, mais dans la foule on remarquera Sandra, Aleksejs, Einars A., Einars B. et Kristofs.
La première journée devait se terminer par la visite du Village d’Enfants et son environnement.
Suite demain et les prochains jours, la page serait trop longue…