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La Lettonie est un pays féminin et c’est tout à son honneur, beaucoup de pays machistes plus au sud pourraient s’en inspirer ! Mais des gros gras pour ne pas dire mafiosos, venus d’ailleurs, cachés derrière leurs lunettes noires et les verres fumés de leurs grosses cylindrées, utilisent cette image paradisiaque pour caricaturer et surtout exploiter la beauté naturelle des Lettones. En clair, Riga, contre le gré des Lettones des forêts qui ont une culture à cent lieues de ce tapage, est entrain de subir une image européenne voire mondiale de capitale du sexe. Lorsqu’on parle de Paris, l’identifions-nous à Pigalle by night ou au bois de Boulogne ? Pas que je sache. Donc la communication que nos médias s’évertuent à transmettre à l’extérieur est bien orientée volontairement vers ce commerce ? Est-ce réellement pour le dénoncer ou plutôt pour en faire la pub ? Dommage pour la Lettonie qui ne se reconnait pas dans cette caricature.
Et au fait, les Lettones des forêts sont-elles réellement blondes ? Pas plus que les Françaises, à vue d’œil je dirais même que c’est une minorité si on déduit les fausses blondes et les étrangères. Et les brunes alors, comptent-elles pour des prunes ? J’espère que les vraies Lettones blondes, brunes ou rouquines qui ont bien d‘autres valeurs à nous faire partager, remettront de l’ordre dans cette déviance, elles en ont vu d’autres...
Bref, je suis à Riga et l’actualité veut qu’il y ait ce week-end deux évènements à la capitale: La parade des blondes et la présence de 700 parlementaires de l’OTAN. Les blondes vont-elles à l’eau tant ? Je ne sais pas qui a fait concorder les dates ? Est-ce le hasard ? Mais en tous cas, le temps est radieux bien que beaucoup de flâneurs se baladent comme les Londoniens avec un parapluie préventif. Je n’ai pas encore ce réflexe et quelques fois ça me joue des tours. Aujourd'hui Il fait même bon à l’ombre.
Après le repas, me voilà parti vers le vieux Riga pour être à 14h au cœur de l’évènement place du Dôme. Je me disais, tu vas faire un petit reportage gentillet et souriant...
La Liberté Brivibas était belle au milieu de la nature
Tout le monde était fidèle au poste…
Tiens, une blonde déguisée en rose se dirige vers le Dôme, suivons-là, ce doit être pas là…
Le rose fait partie du concept marketing…C’est le packaging.
Tiens, une bagnole du 32, serait-ce une blonde du Gers ? Bien que chez nous il y ait plutôt des blondes d’Aquitaine. Les pompiers sont là pour sponsoriser l’alcool, zelta est une marque de bière lettone. Oui, l’alcool fait aussi partie de la règle du jeu.
M’y voilà, peu de monde, c’est trop tôt, mais très vite cette ambiance m’ennuie et au bout de quelques minutes, mon appareil photo décide d’aller voir ailleurs. Je n’ai même pas attendu le début de la manifestation, les niaiseries des répétitions m’ont largement suffi.
Désolé si tu attendais plus de mon reportage. Je m’étais trompé d’horaire mais qu’importe. Bien que je ne sois pas insensible à la beauté, pour moi ce n’est pas ça la beauté… c’est plus naturel…, tu peux toujours consulter le site internet dédié à cette association… Les bénéfices de cette opération sont dédiés à des enfants.
Mais peut-être ne devrais-je pas associer cette manifestation à mon premier paragraphe…? Je ne sais pas, mais je traduis simplement ma perception des choses, je ne suis pas journaliste… Voir le blog du Figaro de Marc Landré "Des blondes pour la croissance lettone"
Nous nous éloignons du Dôme dont le beau clocher domine la ville entière. Valsts Kase (Caisses de l’Etat) Tiens, il n’y a plus de vigil devant la porte ? Il faut dire que les caisses de l’Etat sont vides maintenant, alors aucune crainte et puis ça économise un salaire. A moins…qu’il ne soit allé place du Dôme à 200 mètres de là ?
Volontairement je ne décris pas tout, il faut que les images t’invitent à venir nous voir en Lettonie et je te ferai visiter tout ça.
Ah qu’il fait bon au soleil avec des températures presque estivales !!!
Qu’il fait bon flâner dans les rues de Riga ! Qu’il faisait bon flâner dans les rues de Riga… J’ai du écourter mon reportage, un coup de vent soudain fit voler du sable dans mes yeux et je ne voyais plus de blondes… Alors, larmoyant, je suis rentré à l’appart… Vent d’OTAN ?
Rédigé à 18:45 | Lien permanent | Commentaires (3)
Ces jours-ci je patauge dans les problèmes qui se rajoutent les uns aux autres, heureusement certains se résolvent mais sans miracle tout de même, il faut s’y atteler… Ainsi, entre-autre, le soviet-traktors a trouvé le moyen de casser un des bras de son soviet-relevage pourtant usiné dans de la bonne vieille soviet-fonte démesurément surdimensionnée. Pas de souci, il suffit d’aller au magasin de Madona pour en acheter un nouveau. Le ressouder ? Tu n’y penses pas ! ça ne tiendra jamais ! parole de Letton… Ok, on en trouve un à 35 Ls mais sur le chemin du retour on le déballe et on s’aperçoit qu’il a un défaut de fabrication. Peut-être le magasinier eut quelques minutes de satisfaction en ayant réussi à le caser à un étranger ? Mais le plaisir fut de courte durée, il dut reprendre la pièce et la rembourser faute d’en avoir une deuxième, ce qui ne nous arrangeait pas beaucoup. Après quelques explorations dans le savoir local, on prétendait qu’il fallait faire 220km pour avoir des chances d’en trouver une autre, les magasiniers lettons n’étant pas encore aptes à se mettre au service du client en proposant: attendez je vais téléphoner à ma centrale d’achat pour voir leur disponibilité et vous dire quel jour j’aurai la pièce. Faut pas rêver, en Lettonie tu prends ce que tu trouves dans le magasin et basta, on va pas s’emm…bêter à rendre service au client, après tout le client roi c’est un truc occidental.
Le problème restait entier jusqu’à ce matin où mon esprit latin prit le dessus au fatalisme letton inné. Je vais le ressouder, Na ! Et avec Camille mon stagiaire préféré qui me fait confiance (normal, il n’est pas Letton), nous voilà partis chez ma copine Irena, la souriante quincaillère de Cesvaine. Je voudrais 10 électrodes pour souder la fonte Ludzu (S’il te plait). Après avoir compris ma demande au bout de quelques minutes, elle mit son doigt sur le prix écrit en gros caractères sur l’emballage pour mettre en garde son client: 0.70 Ls/pièce ! Pas de problème Irena, donne-moi les 10.
Et voilà le travail ! Après deux heures de boulot à l’ombre du grand chêne, avec 9 électrodes pour le ravigoter, notre soviet-traktors était fin prêt pour passer à la prochaine panne. En attendant celle-ci est réparée et ça tiendra, foi de Latin, n’en déplaise aux fatalistes lettons ! On verra, qu’ils disent…
Rédigé à 18:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
Gilles, notre Volontaire est retraité de l’armée de l’air. Tel Louis Blériot, Il est captivé par le vol des cigognes lettones. Hier, alors que nous étions au festival de Cannes dans le château du Baron Von Vulfs, il était monté tout en haut de la grande tour pour observer le nid de cigognes sur une cheminée toute proche. Grâce à des tirs en rafale avec son super-appareil photo japonais, il a pu reconstituer un décollage en piqué. On en profite pour voir le paysage nature de centre ville de Cesvaine.
Rédigé à 19:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
Je devrais dire, le poutou car lorsqu’une Lettone des forêts daigne bien faire une bise, ce n’est jamais au pluriel, une ça leur suffit. Mais moi, j’en fait toujours deux, je respecte mes traditions gasconnes. Une seule me donne un sentiment d’inachevé…
Gita, notre cuisinière rendait son tablier aujourd’hui, à contre-cœur la pauvre, elle avait les larmes aux yeux. Depuis que son mari est mort l’an dernier, sa maison est vide et en son absence elle a été visitée plusieurs fois. Alors elle va tenter de vivre chez elle de sa maigre retraite, de son jardin, de son cochon et de ses 4 poules. C’est Ilze qui la remplacera aux fourneaux dès demain. Je présume qu’elle aussi sait faire à merveille les patates bouillies à l’aneth… (j’exagère un petit peu bien sûr, on ne mange pas que des patates bouillies à l’aneth, il y a aussi du sarrasin à la sauce grasse, des gros cornichons à la saumure parfumés à l’aneth, des frites imbibées de sauces à l’aneth…et j’en oublie…). Mais parlons de choses plus gaies.
Pendant que les uns suaient en plein soleil par 27°c…
Les autres participaient au petit goûter en l’honneur de Gita, ça se passe comme ça en Lettonie ! Tout commence par une procession de fleurs un peu comme les rogations et ça finit par un poutou letton, un seul…
Et j’en passe, car le temps des petits fours est venu. Elle les a elle-même confectionnés avec amour. Merci Gita ! Elle sait faire les bons gâteaux lettons, j’espère qu’Ilze aussi…
Une retardataire, c’est Вилма, notre Babouchka toute essoufflée qui arrive avec son pot de fleur !
Au revoir Gita ! Merci pour ces quelques années passées parmi nous. Mais non, pas toi Valda, on t’as encore besoin ! Valda est notre comptable et responsable des chambres d’hôtes et c’est rare de réussir une belle photo avec elle, alors celle-ci est un évènement, je la mets en grand. Demain matin en arrivant à Grasi je l’entends déjà rouspéter avec un petit sourire en coin: “Zani, es negribu mana bilde uz blogu !” ou un truc comme ça qui voudra dire “Zani, je ne veux pas ma photo dans ton blog !” mais en fait elle sera contente. Babouchka me fait le même coup et après elle me demande de lui imprimer la photo…
On ne verra plus la vieille golf rouge “rolling stones” dans le parking de Grasi… Mais voilà un bus finlandais qui arrive ! Au boulot, Valda, Maija. C’est un groupe international d’ornithologues. Comme chaque année ils viennent observer la fantastique faune lettone qui éveille le printemps. Notre coin perdu au fin fond de la Lettonie profonde est connu des ornithologues de tous les pays, jusqu’au Japon !
Rédigé à 18:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé à 07:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
Une journée fantastique pour ceux qui ont eu la chance d’être là ! J’ai eu de la chance…
Dès 11h, devant la statue de la Liberté.
Ensuite, autour de l’opéra… Tiens, la bagnole de Valdis. Que fait-il là ?
Ho ! Mais je reconnais la voiture de Madame l’Ambassadeur de France ! Ce protocole au relent machiste ne me convient guère. Pour moi, c’est Madame l’Ambassadrice de France. L’égalité des sexes est-elle un manque de respect ?
Et toutes les Ambassades étaient invitées à l’opéra. Pour un apéro géant de face de bouc (Facebook) peut-être ? Plus loin, les véhicules plus modestes du peuple.
A suivre…
Rédigé à 08:45 | Lien permanent | Commentaires (4)