J’aime le château de Cesvaine, il m’inspire beaucoup. Il ressemble tellement à un château de conte de fée que chaque fois que je passe devant, je jette un coup d’œil vers la grande tour pour voir si par hasard la dame blanche ne serait pas au balcon. Aujourd’hui fut un grand jour, j’ai fait la connaissance du richissime baron Adolphe Gérard Boris Emille Von Vulfs qui le construisit. Probablement était-ce son fantôme car même si l’édifice a seulement un siècle, ici les hommes ne vivent pas aussi longtemps.
En décembre 2002, il brûla entièrement. Mais peu à peu il reprend vie, les deux tiers de la toiture ont été refaits.
A l’occasion de la nuit des musées, le baron, son épouse et ses gens ont décidé de revenir, du moins leurs fantômes.
Et ils se mêlèrent à la foule après avoir raconté ces longues années de séparation.
Mais tout à coup une idée saugrenue traversa mon esprit en observant les demoiselles remplir les verres des convives: Vu la démarche pas très claire du garde chasse du baron qui apporta les bouteilles, ne s’agirait-il pas d’un apéro géant pour les faces de boucs? Mais non, pas de relent de soviet-vodka, Dieu soit loué ! Il s’agissait simplement du breuvage préféré des Lettones des forêts, de la sève de bouleau, c’est plein de vitamines !
Les trophées de chasse étaient toujours là depuis le temps… Lynx, loup,
Elan, sanglier, chevreuil, cerf des forêts de Cesvaine…
Et l’histoire continue…
Et avant de quitter ce lieu magique, une petite balade en musique dans les couloirs secrets un peu dégradés par l’incendie et la soviet-période, là où résident habituellement les fantômes du château. Gilles, Camille et Sandra étaient là aussi.
Tout proche, l’environnement du cœur de la ville de Cesvaine: le salon de thé (fermé), les écuries du château aujourd’hui école des arts et de la musique.
L’ancien réservoir d’eau et le soviet-château d’eau près de la soviet-mairie qui gâche le paysage…
Un jour prochain nous irons en balade dans la ville de Cesvaine qui est plus…soviétique. Mes photos ne sont pas souvent représentatives de l’état réel de mon environnement, j’essaie de ne montrer que le beau ou l’étonnant. J’ai une certaine gène à photographier la misère.