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Le départ du Gers avait lieu pour moi le dimanche 5 septembre. Une voiture en provenance de Labenne dans les Landes me prenait en passant au péage de l’autoroute à Saint Gaudens. Nous allions rejoindre Grenoble d’où le convoi démarrait le lundi soir.
Première étape pique-nique sur l’aire de Carcassonne. 31°c
Tiens ? A Tricastin dans la Drôme provençale, une éolienne nouvelle génération à refroidissement à eau ? On n’arrête pas le progrès. Bon, ça réchauffe un peu l’eau… le climat s’en trouve modifié, la faune et la flore locale a disparue, remplacée par des crocodiles. On n’arrête pas le progrès. Bon, il y a la gestion des déchets radioactifs qu’on n’est pas prêt de résoudre encore, laissons ça aux générations futures, un beau cadeau empoisonné de leurs ancêtres consommateurs. On n’arrête pas le progrès. Mais au fait, ces 4 ou 5 éoliennes perdues au milieu de ce tchernobyl français, c’est de la provoc ? Ou bien pour se donner bonne conscience ?
Et nous voici au point de ralliement
Une nuit paisible à Grenoble, derniers préparatifs avant le grand départ le lundi en soirée.
Pendant le repas offert par la Communauté d’Emmaüs nous pouvons lire et apprécier les 3 règles dictées par l’Abbé Pierre (notre société décadente devrait s’en inspirer…)
Et après la photo de famille, en route… Toute la nuit nous avons roulé, 10 véhicules faisaient partie du convoi. Prochaine étape: Leipzig en Allemagne.
A suivre.
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Le convoi humanitaire composé de 4 camions et les 8 sympathiques chauffeurs aimablement mis à disposition par EMMAÜS de Tarnos, Elbeuf, Grenoble et Lyon accompagnés d’une trentaine de personnes de l’association SOLIDARITE-LETTONIE, transportant des centaines de m3 de colis et matériels est arrivé en Lettonie hier soir. Environ un quart de ce volumineux volume est destiné au village d’enfants comme par exemple des ordinateurs, des victuailles, des chaussures et vêtements, des vélos… du matériel agricole pour notre ferme pédagogique recueilli dans la Drôme ou encore un tracteur donné par l’association TOULOUSE-GRASI….etc…etc… Merci à tous pour votre dévouement !!!!!!!! J’ai plein de photos, plein de souvenirs mémorables de ce convoi parti de Grenoble dimanche… J’en faisais partie. Promis, je mettrai plein plein de photos dès que je le pourrais.
MAIS au cours du voyage ma famille m’informa que mon papa avait été hospitalisé d’urgence alors qu’il était en pleine forme lorsque je suis reparti de Sabaillan dimanche… Alors pardonnez moi d’écourter le récit, Arrivé en Lettonie hier soir, je repars en France demain matin, mon papa m’attend, il veut me voir, j’y serai demain soir……………..
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Sabaillan, notre petit village des coteaux du Gers entre Save et Gimone ne compte pas moins de 153 âmes y compris immigrés intégrés et aussi un émigré qu’on sait même plus s’il est du village de Sabaillan ou du village d’enfants de Grasi en Livonie (Lettonie). Sabaillan plane, il s’écrit avec deux ailes depuis 1789. Auparavant il s’orthographiait avec une h: Sabailhan. Cette h, sans doute une hache guerrière, s’était immiscée dans les esprits de ces Gaulois dès le 1er siècle après JC, vers l’an 450. Elle avait probablement bien contribué, en plus de la ruse innée de ce petit peuple, à chasser la famille Sapalii propriétaire romaine de ce domaine forestier nommé Sapallianus Fondus (Domaine des Sapalii).
Dans leurs gènes à moins que ce ne soit porté par des ondes captées localement, les Sabaillanais modernes, bien qu’ils aient conservé précieusement leur langage occitan, ce patois chaleureux né de ce mélange aquitain-gallo-romain, ont quand même gardé une certaine amertume de ces temps bimillénaires où les Romains de Jules César les envahirent sans leur demander la permission. Il restait des comptes à régler et ce fut chose faite hier soir. Une bataille fut programmée dès la nuit venue contre la tribu des Lectorates sur le grand stade de la Novempopulanie où les gladiateurs commencèrent par se ravitailler copieusement, sans orgie toutefois, une bonne tradition Gasconne qui perdure depuis des temps immémoriaux…
Puis, le frugal repas se terminant, le barde Bernardix traversa discrètement le champ de bataille. Il allait bientôt sonner le début des joutes contre les Lectorates, ces survivants Romains avec qui le peuple de Sapallianus Fondus avait des comptes à régler depuis un bon bout de temps…
Bernardix sonna du clairon, la guerre était déclarée. Les quelques 50 soldats du bataillon sabaillanais qui s’étaient rendus sur les lieux avaient sans doute surestimé les forces adverses car il n’y eut pratiquement aucune résistance devant tant d’énergie déployée, tant de coup de canons, tant de flammes, tant d’artifices, le tout agrémenté d’une puissante sono inondant le peuple ennemi de musiques savamment choisies et de propagandes diverses, un manège bien orchestré… Les Lectorates jetèrent leurs armes sur le champ et comme leurs ennemis décidèrent rapidement de s’assoir à même le gazon à peine humide pour admirer cet enchantement de lumière… Le général de la Bourdette, chef des armées sabaillanaises avait bien préparé son attaque…
www.storm-artifices.com
La Bourdette, 32420 Sabaillan sur Nature, France
Au bout de deux heures, ne voyant aucune résistance de l’ennemi, la fin des salves fut sonnée, les rancunes s’étaient envolées. Chacun pouvait rentrer chez lui, apaisé, ébloui par tant de beauté.
Les deux peuples se lièrent d’amitié après de 2000 ans de rancœur. Il est vrai que lorsqu’on se fâche avec son voisin en Gascogne cela peut durer des siècles, si bien que les descendants n’en connaissent même plus la raison bien qu’ils se sentent quand même obligés de rester fâcher. Alors ne parlons pas des différents entre les peuples ! Alors les Lectorates et les Sabaillanais, à leur façon, ont jeté leur h de guerre et reprenant leurs ailes angéliques sont devenus les meilleurs amis ! Une bonne leçon pour notre société multiculturelle fragile qui a besoin de se serrer les coudes face à l’intelligiencia de ses vrais et sournois ennemis qui cherche à semer la diversion, j’ai nommé les déshumanisées multinationales cotées en bourse…
Merci Lectoure ! Tu as mis pour nous le feu aux poudres pour conjurer les feux du Ciel !!! Voir article de la Dépêche du Midi Merci surtout aux artificiers sabaillanais ! Si, si, le Général de la Bourdette est mon voisin ! www.storm-artifices.com Tu peux faire appel à lui et à sa grande équipe pour embraser ta ville, ton village. Il recommence à Lectoure ce soir et à Sabaillan sur Nature pour la fête locale le deuxième dimanche d’octobre. Mince, je serai en Lettonie mais Nicole de la Bourdette Sud m’enverra des photos !
PS: J’ai quelques vidéos à mettre sur Youtube, je les rajouterai dès que j’aurai du temps, je dois maintenant préparer mes valises. Je remonte dans le grand Nord avec le convoi humanitaire organisé par Solidarité-Lettonie et Emmaüs… Affaire à suivre (Oups, 3520km de route, ce sera long…)
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Pétrarque est à Lombez ce que Belleforest est à Samatan, un beau support historique bien nécessaire en matière de marketing touristique pour se démarquer de la concurrence. On en pense ce que l’on veut, moi j’aime bien me replonger dans le passé, dans l’histoire locale, on en oublie presque que nous sommes redevenus les serfs d’une nouvelle féodalité multinationalisée, comme au bon vieux temps…
Pétrarque est paraît-il venu à Lombez (Lombarium au temps Gallo-Romains) rendre visite à son pote l’évêque Colonna en 1330. Peut-être n’y est-il resté qu’une nuit mais il en transcrit des phrases magiques et inoubliables du genre: “Et je passais un été presque céleste au pied des Pyrénées”. C’est beau , n’est-ce pas ?
C’est donc dans cette petite ville céleste au pied des Pyrénées, capitale de l’amour, inondée du soleil du Gers (30° encore !) que je me rendis à 16h25 devant la porte de l’école Pétrarque pour attendre la sortie des classes des petites filles, plus précisément d’une de mes petites filles…
Elle était souriante comme son pépé, alors tout va bien, la relève est assurée !
Mais très vite, il fallut reprendre la voiture pour être à l’heure de la sortie de l’école maternelle où réside ma deuxième petite fille. Dis, Monsieur le maire, c’est pas commode pour ceux qui ont des enfants dans les deux écoles, Il faut être à deux endroits à la fois.
Elle était moins souriante que sa sœur, la moyenne section serait apparemment moins rigolote ? De plus, Pétrarque n’a pas l’air de trop l’inspirer pour le moment…
Mais une fois dans la voiture, l’ambiance se détendit. Ouf !!!! Vive la rentrée… à la maison !!!
Rédigé à 18:49 | Lien permanent | Commentaires (1)
Vive la rentrée ! Aujourd’hui et pas demain comme en France. Ce matin au village d’enfants puis à l’école de Cesvaine, régnait une ambiance inhabituelle, une ambiance de fête ! Sandra m’a envoyé les photos toutes fraîches du jour. On avait mis ses beaux habits, sans oublier le bouquet de fleurs pour sa maîtresse adorée. A cause de la crise des spéculateurs, les salaires des profs lettons ont été divisés par deux. d’environ 600€ ils sont retombés à la case départ: 300€, comme au bon vieux temps. Les entendez vous gémir ? Non, l’amour et l’admiration que leur vouent les enfants doit sans doute compenser ? A moins que la récolte de patates et d’aneth ait été bonne cette année ? ça se passe comme ça en Lettonie.
Revenons à nos petits moutons, je veux dire à nos petits Lettons du village d’enfants. D’après leur tenue, il ne doit pas faire aussi chaud que dans le Gers ? Et dire que je reviens là bas la semaine prochaine. Ciel, où sont mes gants, mon écharpe, mon anorak ???
Ceux qui pleurent sont ceux qui voudraient aller à l’école ! Ils sont vraiment bizarre ces Lettons !
Chacun y reconnaîtra les siens en costard cravate. ça se passe comme ça en Lettonie.
Bonjour Monsieur le Directeur, comment allez vous ? dit Kloé qui parle si bien le français avec l’accent toulousain. Durant ses vacances d’été à Cadours, elle en a presque oublié son latin, je veux dire son letton !
Rédigé à 19:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
Aujourd’hui j’ai eu le privilège peu commun de participer à l’université d’été du CFS (Comité des Fêtes de Sabaillan). Arrivés comme les Celtes en navires par la Gesse affluent de la Save affluent de la Garonne, les Irréductibles Sabaillanais encore humides se réunirent à huis clos sous le grand chêne comme au temps du bon roi Louis XI et, comme il se doit en Gascogne, autour d’une bonne table digne de nos ancêtres Astérix et Obélix. Il paraîtrait que Sabaillan sur Nature, ce petit village des coteaux du Gers aurait inspiré Uderzo et Goscinny ?
A l’heure où la civilisation du fric et du béton est à l’agonie notre village fait référence pour donner la nouvelle direction à notre civilisation: “la réintroduction de l’Homme dans la Nature” accompagnée d’une vraie démocratie participative.
Il est rare en Occident de trouver encore pareille ambiance car le béton et le fric ont largement contribué à la destruction massive de ce genre d’initiative qui redonne pourtant espoir. Non l’Homme n’est pas un simple consommateur, il ne jouera pas plus longtemps le jeu des multinationales et de leurs sous-fifres technocrates divinisant encore la croissance des trente glorieuses pourtant obsolète depuis belle lurette.
Ce qui fait la différence entre l’Homme du béton et le Sabaillanais, c’est sa capacité à se réunir, à réfléchir, à analyser et à proposer sans être soumis à des pressions, manipulations ou autres vaccinations savamment orchestrées “d’en haut”. Le Sabaillanais est un Homme droit, un Homme debout et depuis quelques années ces rassemblements lui ont redonné la force de penser, de lutter, de se battre comme un seul homme contre ce fatalisme, cette démission face au rouleau compresseur du ministère de la destruction de l’espace rural qui œuvre sans relâche depuis les années 50. La désertification, ce mot cauchemardesque inventé par nos cols blancs des tours de verre bleuté est désormais désuet en Gaule sabaillanaise.
La nature, ce fragile équilibre qui permet encore à toute une biodiversité dont l’homme fait partie, de vivre sur Terre, a des chances d’être sauvée par le peuple lui-même ! Ce sera ma conclusion de cette chaleureuse université de l’été 2010 à l’ombre des grands chênes près des tournesols presque mûrs.
Sabaillan, c’est gai !
Rédigé à 23:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
Zane que j’ai eue comme élève en cours de français au lycée de Madona il y a quelques années, poursuit ses études en France. Après avoir brillamment réussi son BTS GPN (gestion et protection de la nature) dans le Gers, elle continue en ce moment dans la même voie à Lyon et en arrive au master. Pour cela, dès la rentrée, elle doit poursuivre sa formation à Nice. Mais où trouver un logement pas cher dans cette ville ? (merci à ceux qui ont déjà répondu !)
Zane, comme toutes les Lettones des forêts est une passionnée de nature. Elle veut en faire son métier pour protéger la fantastique nature lettone. Responsable de parc national (ou ministre de l’environnement ?), elle est déjà sur la bonne piste ! Bravo Zane et bonne chance !
Rédigé à 23:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
J’ai reçu les photos ce matin. Ils sont à Grasi depuis quelques jours, encore un peu tristes, mais bien vite le sourire (re)viendra ! Tout le monde est à leurs petits soins.
Ils ont retrouvé leur frère aîné et leur sœur cadette arrivés quelques mois plus tôt. Jusqu’alors Ella était la plus jeune du village et de ce fait, se trouve propulsée à un grade supérieur !
Ils entrent progressivement en confiance dans cet univers chaleureux spécialement préparé pour eux, propice à leur épanouissement. Ils ont un an et demi et trois ans et demi…
Rédigé à 11:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
Ce matin au petit jour le camion d’Emmaüs Lyon attendait devant chez Danielle et Henri. La foule arriva quelques minutes plus tard. Il fallait bien tout ce monde (presque tous de ma famille, c’est génial !) pour venir à bout de ce stock entreposé dans le hangar d’Henri. ça n’y contiendra jamais ! disait le chauffeur. Tout y est ! On reconnait le petit tracteur offert par l’association “Toulouse-Grasi” ou les lits médicalisés de l’hôpital de Lombez destinés à la maison de retraite de Cesvaine et bien d’autres matériel, je ne peux citer tous les donateurs, je risquerais d’en oublier. MERCI à TOUS !!!
Et voilà le travail ! Mais ce n’est pas fini ! Il y a aussi les machines agricoles à Mureils dans la Drôme et les autres camions de Solidarité-Lettonie. Tout va être réorganisé à Emmaüs Grenoble pour le grand voyage vers la Lettonie à partir du 7 septembre. J’y serai peut-être, si mon dos me l’autorise…
Et pour clôturer cette étape Midi-Pyrénéenne, la photo de famille et amis…
Rédigé à 18:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
Ce n’est pas parce que je suis muet ces jours-ci, traînant la patte entre deux piqûres pour tenter de me soulager, que je ne fais rien ! Ce matin un camion d’Emmaüs et des bonnes volontés de Solidarité-Lettonie sont venus d’Aquitaine charger du matériel à Sabaillan dans le Gers pour tout regrouper à Garac dans la Haute-Garonne jusqu’à mardi. Ensuite, ce sera Emmaüs Lyon qui chargera à Garac pour compléter à Mureils dans la Drôme. Le départ du grand convoi humanitaire pour la Lettonie aura lieu le 7 septembre depuis Emmaüs Grenoble. Un camion est prévu pour le village d’enfants de Grasi. Tu suis ???
Alors je reprends: Pour le camion d’Emmaüs Lyon qui nous est destiné.
- mardi matin 23, chargement à Garac, près de Toulouse
- mercredi matin 24, chargement à Mureils, Vallée de la Galaure, Drôme
- Départ pour la Lettonie depuis Grenoble le 7 septembre.
Mon dos m’interdit de participer à ce long voyage, il ne supporterait pas. Je prendrai donc l’avion pour accueillir tout ce monde à Grasi vers le 10 septembre. Plusieurs camions, des camping-cars, minibus, voitures et tutti quanti ! La grande Armada organisée par Solidarité-Lettonie ! Merci à tous !
Affaire à suivre de près…
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Ce soir je suis à Riga. Au secours ! de l’air frais s’il vous plait ! Demain je m’envole pour la France, il paraît qu’il fait meilleur. J’ai sommeil mais comment veux-tu que je m’endorme avec cette chaleur humide…?
Mes Espagnols ont terminé leur chantier d’été ce matin, ce sera (peut-être) un peu de repos pour moi… j’en parlerai plus tard.
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Plusieurs visites de Français à Grasi sont dues à mon blog. Il y a déjà quelques années que le phénomène se remarque mais cet été est particulièrement riche en ce sens, le processus s’accélèrerait-il ? Qui a dit qu’Internet était virtuel ?
Je cite souvent les personnes qui viennent jusqu’à Grasi car mon blog est avant tout un journal mais je n’ai pas encore parlé de cette famille française, anonyme mais elle se reconnaîtra et/ou se fera connaître ! qui est arrivée à Grasi samedi ou dimanche dernier. Je n’étais malheureusement pas là. Christophe l’a accueillie et ils ont demandé: C’est bien ici la ferme du paysan du Gers ?
Hier soir Dominique, prof d’anglais à Tours est arrivée à l’hôtel du manoir de Grasi. Elle connaissait tout, reconnaissait les lieux, les enfants du village… Tout ça parce qu’elle aime depuis longtemps les Pays Baltes et bien entendu lorsqu’on tape Lettonie sur Google ou d’autres moteurs de recherche dans n’importe quelle langue, même le chinois, on tombe automatiquement sur mon blog, depuis le temps que j’écris des âneries tous les soirs pour combler ma solitude…
Dominique lit régulièrement mon journal depuis ses débuts, depuis mars 2005. Il est vrai que j’ai pu discuter un peu avec elle et j’ai retrouvé des sensibilités similaires aux miennes, cela me rassure, m’encourage. Il en était de même avec la famille de Christelle de Nantes qui était là avant-hier comme avec bien d’autres… Donc toutes ces personnes sont sensibles à ce qui se passe au village d’enfants de Grasi pour faire un tel déplacement dans cette jungle hostile!
Alors puisque la pompe est amorcée, nous vous attendons toutes et tous à Grasi là où s’arrête le bitume et même plus loin, dans la clairière de l’immense forêt où seuls les druides, les loups, les ours, les élans, les cigognes et les ondes positives retrouvent leur chemin sans se perdre. Venez capter ces ondes avec nous, mais pas tous à la fois, d’après mon compteur il vaut mieux prévoir de se répartir en plusieurs groupes, on n’a que 30 lits à l’hôtel !!!!
La photo de ce soir: au petit restaurant Kuilis de Cesvaine à deux pas du château et de ma soviet-résidence: Dominique de Tours, Sandra de Grasi, Marilyn de L’Isle Jourdain et Es (moi en letton) de je ne sais plus trop où.
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Alors que j’apprenais par ma fille cadre-infirmière que mon père était entrain d’être hospitalisé à Lombez mais rien de grave il est en de bonnes mains, cet après-midi ici le soleil est réapparu, l’orage s’en est allé. On a pataugé mais on a pu poser quelques grillages…
Ce matin par contre, le déluge nous obligeait à rechercher des occupations à l’abri, sauf pour Guillermo, un Volontaire espagnol passionné par ce qu’il vit chaque été à Grasi (il est déjà venu l’été dernier). Il voulait à tous prix poser cette clôture: “Nous finissons notre séjour demain, nous devons terminer ce parc,qu’il pleuve ou qu’il vente !!!
Heureusement pour lui, le soleil revint…
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Comme promis, “l’électricité est revenue” à Grasi et même Internet (pas le téléphone) mais seulement au manoir et dans son environnement, pas du coté Est du village, c’est à dire les maisons d’enfants… Hier soir à 23h, après 3 jours d’attente, la lumière fut.
Mais depuis ce matin 10h, des orages s’abattent à nouveau dans le secteur, un déluge sans cesse au milieu des éclairs, pas de vent, heureusement. Mes Volontaires espagnols sont restés au chômage, ils terminent leur chantier d’été demain soir et moi aussi par la même occasion…
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C’est le programme qui m’attend très bientôt et je n’en prends conscience que ce soir… Ciel, où est ma valise ? et mes vêtements propres ? Mon billet d’avion est probablement dans mon agenda ? à quelle heure déjà ? C’est vendredi soir que je quitte Grasi en même temps que mes Volontaires espagnols quittent leur chantier d’été. Une pseudo-pause de 15 jours en France où je vais avoir le plaisir de revoir ma famille mais je dois aussi préparer le convoi de septembre ! En effet, presque chaque jour depuis quelques mois je suis en relation avec Papou de Labenne dans les Landes et l’assoc Solidarité-Lettonie, l’assoc Toulouse-Grasi et Emmaüs Lyon-Grenoble-Tarnos-Elbeuf pour organiser au mieux le convoi humanitaire pour la Lettonie. Un camion, celui d’Emmaüs Lyon, est prévu pour Grasi. Il chargera le 23 et 24 août dans le Gers, la Haute-Garonne et la Drôme des dons de matériel agricole destinés à la ferme pédagogique de Grasi mais aussi du matériel médical pour la maison de retraite de Cesvaine, des vêtements pour la Croix Rouge de Riga... D’autres camions sont prévus pour d’autres régions de Lettonie. Voilà le plan de ces prochains jours en sachant que je vais remonter en Lettonie début septembre avec ce convoi… Ciel, encore tous ces kms pour mon dos meurtri !!!
TOUJOURS PAS d’électricité au village d’enfants de Grasi CHER MONSIEUR CELAPITERS, maire de Madona et Président de région ! Mais il n’est pas encore minuit et il est permis d’espérer la promesse d’hier.
En attendant, dans la petite cabane au fond du parc du manoir, près de la ruine où le 24 mars 1789 naquit Liva Ozola, Dame Blanche de Grasi, le générateur ronronne, on a l’eau courante, on peut à nouveau tirer la chasse, c’est déjà du luxe !
Pas d’électricité depuis la tempête de dimanche après-midi mais les cotations des industries lettones de bougies sont en nette progression au kak40 de Riga, le marché est rassuré, c’est bien le principal !!!
Ce matin l’entreprise privée qui assure l’entretien des lignes téléphoniques est venue réparer les dégâts à Grasi: Vous êtes prioritaires ! Nous rassurèrent les officiants. Mais à y regarder de plus près, à un km de là les fils qui viennent vers Grasi sont toujours coupés ce soir et puis de toutes façons on ne peut pas utiliser le téléphone sans électricité à cause du serveur…
A part ça tout va bien, les chantiers avancent, il fait moins chaud que la semaine dernière, un petit 27 aujourd’hui…
Pendant que nos jeunes bronzent en fendant du bois, notre Babouchka bichonne ses fleurs, surtout celles qui sont à l’ombre… Elle a bien raison !
Rédigé à 20:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
Christelle la digue dondaine, grâce à un programme européen mais surtout un esprit aventurier, fit une année scolaire dans un lycée d’art de Riga en 2007-2008. Durant son séjour, elle vint passer un ou deux week-end au milieu des enfants de Grasi. Ces jours-ci elle est revenue sur les traces de son Aventure lettone en entraînant sa sœur et ses parents. Ils étaient à Grasi ces deux jours. Ils auraient bien voulu loger au manoir de Grasi, mais sans électricité ni eau à cause de la tempête… Alors ils acceptèrent un modeste soviet-appartement à Cesvaine. Un séjour un peu court, mon manque de disponibilité, mais déjà quelques projets sont nés la digue dondon. Une conférence sur le village d’enfants de Grasi et la Lettonie bio cet hiver dans la région nantaise ? Laetitia, la petite sœur bio de Christelle est bien décidée à devenir agricultrice bio et viendra en stage sur la ferme pédagogique bio de Grasi ? des bios projets à cultiver ! Merci à tous les quatre de votre (très) sympathique visite et vos bios sourires français. A bientôt !
C’était aujourd’hui à Grasi puis en haut de la tour du fameux château de Cesvaine, sur le balcon de la Dame Blanche…
Rappelle-toi le journal du13 avril 2008: Intrigue au château de Cesvaine. Et si c’était elle la Dame Blanche ? la digue dondaine ?
Rédigé à 20:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
Nous avons l’eau !!! Nous avons l’eau !!!. Le letton étant la deuxième langue la plus difficile au monde après le chinois, j’ai de bonnes excuses pour ne pas faire trop d’effort mais j’essaie quand même de le parler et surtout de le comprendre. Ce n’est pas une mince affaire pour ma petite cervelle au disque dur sous-dimensionné par rapport au programme que je vis… Mais ce n’est pas le sujet.
Voilà une nouvelle qu’elle est bonne ! Aujourd’hui on peut à nouveau aller aux toilettes à Grasi ! Ouf, pas trop tôt ! Depuis 2 jours maintenant nous sommes sans électricité donc sans eau aussi puisque nous nous alimentons avec deux puits artésiens d’une centaine de mètres de profondeur, dans une nappe phréatique ferrugineuse “Es bueno para el corazón” disent les Espagnols qui préfèrent quand même acheter de l’eau en plastique cancérigène. Vu l’ampleur de cette tempête, conscients qu’il y en aura de plus en plus souvent et de plus en plus violentes (Sic Nostradamus), nous prenions la décision d’aller chez le marchand de groupes électrogènes. Un a été installé sur la pompe d’un puits et l’autre alimente les frigos et congélateurs. C’est léger mais c’est mieux que rien. Nous avons un bon stock de bougies et puis une bonne douche froide stimule la circulation des petits vaisseaux. (C’est juste pour encourager les autres car moi j’ai l’électricité et l’eau dans mon soviet-HLM de Cesvaine.)
Tout à l’heure j’ai rencontré Andris président de région et maire de Madona qui m’a salué et m’a dit: Tout va bien à Grasi, n’est-ce pas ? vous n’avez pas souffert de la tempête. Oui, bien sûr lui répondis-je, en letton bien entendu, juste quelques arbres et la ligne téléphonique mais le gros problème c’est l’électricité ! pas d’eau, pas de cuisine, pas de douche, pas de toilettes sans compter mon amie Babouchka qui hante les caves obscures de Grasi et qui risque de trébucher, elle ne tient pas en place avec tous ces évènements, elle risque de se transformer en fantôme. Ne vous inquiétez pas me répondit l’homme politique, dès demain ce sera rétabli dans votre quartier ! Un beau parleur comme les politiques de chez nous ? Vous le saurez en étant fidèle à notre prochain RDV. Je suis méchant, j’exagère car Andris me plait bien, je ne sais même pas à quel des cent partis politiques lettons il appartient, mais j’ai eu l’occasion d’approfondir ses pensées et sa vision de l’avenir lorsque avec un petit groupe de jeunes de Madona nous l’avions harcelé de questions, j’animais à cette époque “le nakotne club”, le club du futur du MGV (Madonas Valts Gimnazi). Sa vision de l’avenir me convient et on voit que sa ville évolue peu à peu.
Sans électricité, on fait le béton à la main, c’est bon pour la musculation. Ce soir, la réunion de crise était plus paisible…
Rédigé à 19:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
Hier soir une tempête d’une rare violence s’abattit sur la région de Madona, suite aux chaleurs inhabituelles en ces contrées nordiques. Rappelons que nous ne sommes qu’à une centaine de km de la Russie en flamme… Des toits emportés, des arbres arrachés, des lignes électriques ou téléphoniques détruites. Ce matin c’était la désolation. Grasi ne fut pas épargné même si nous n’avons eu que quelques arbres déracinés ou cassés, l’électricité et le téléphone ne sont pas revenus et risquent de ne pas revenir avant une semaine, tant les dégâts sont considérables dans la région.
Heureusement à Cesvaine j’ai l’électricité ! Mon appartement sert de plaque tournante pour la douche et même pour loger des irréductibles de l’électricité. Car Grasi sans électricité ça veut dire ni eau froide ni chaude, ni toilettes, ni cuisine (tout électrique pour des raisons de normes de sécurité technocratique).
Ce matin une cellule de crise se mettait en place devant la menuiserie, puis une réunion au sommet un peu plus tard.
Il fallait agir en modifiant les plannings des chantiers pour parer à l’urgence. Les Volontaires espagnols étaient mis à contribution.
Heureusement, la haie d’Einars en cours de plantation nous protégea un peu. Aujourd’hui, comme si rien n’était, il continua son chantier. Près de 600 cyprès plantés si près, dans quelques années, les tempêtes n’auront qu’à bien se tenir !
C’est bien connu, dans ces cas là, les Lettons redoublent d’initiatives. Ainsi pour chauffer sa teja (tisane lettone), Aleks utilisa le chalumeau. D’autres cueillaient les dernières groseilles pour en faire de la gelée rafraichissante.
Quelques Espagnols faisaient le mur d’une façon ou d’une autre… Voilà, ce soir on y voyait plus clair. Enfin… façon de parler, car à Grasi il n’y a toujours pas d’électricité….
Il y avait une réservation à l’hôtel pour cette nuit, une famille française de Nantes. Nous les avons logés dans un appartement de Cesvaine, j’ai mangé avec eux ce soir, j’en parlerai demain car je connais cette sympathique famille, du moins leur fille Christelle qui fit une année scolaire dans un lycée de Riga, je l’ai connue grâce à son blog ! je retrouve ses écrits au sujet de son séjour à Grasi JEUDI 17 AVRIL 2008 Weekend au village des enfants de Grasi ...
Rédigé à 22:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
Vers 17h, nous avons eu droit à une grosse tempête voire une tornade, suite logique à ces chaleurs humides de ces derniers jours très étranges en Lettonie. J’entends à la radio qu’il y a eu 4 morts en Lituanie. De ma soviet-résidence je ne me rendais pas compte, mais au téléphone mobile Christophe m’a raconté les dégâts à Grasi, des arbres arrachés, la ligne téléphonique emportée, pas d’électricité donc pas d’eau… la galère. Du boulot pour demain. Par chance la coupure électrique de Cesvaine n’a duré que deux heures.
Mon instinct paysan m’avertissait de ce danger imminent et même si c’était dimanche, cet après-midi je prenais la décision de rentrer le foin malgré la chaleur caniculaire. Valerijs, Einars et Aleksejs étaient dans les parages et vinrent charger les bottes au fur et à mesure que je les faisais. Et voilà, tout était à l’abri lorsque la pluie arriva.
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Chaque fois que j’accompagne des visiteurs au château du baron Vulfs qui se situe à 500m de ma soviet-résidence, je suis transporté dans un conte de fée. Oublies-tu que ces barons baltes dominèrent durant près d’un millénaire le peuple letton tels les seigneurs de notre époque féodale ? me rappelle ma conscience impertinente. Non, je n’oublie pas, je sais tout cela d’autant plus que dans ce jeu d’échec je ferais partie des manants mais je dois avouer que ce petit château me fait rêver quand même…
Ce matin après le petit déjeuner au fromage à l’aneth, j’accompagnais quelques Dames Blanches à la rencontre du passé local et nous avons eu le privilège d’être guidés par notre ami Karlis qui se met à chaque fois en 4 pour expliquer avec passion le moindre détail de ce joyau de la Lettonie. Finalement aujourd’hui je me suis autant régalé en regardant Karlis que les vieilles pierres dont il connait le secret.
1390, c’est la date du premier château érigé par les Germaniques, 1577 le second, 1897 le dernier.
Celui-là donc… qui brûla en 2002 et qui est en cours de restauration.
Vous voyez le balcon, là haut ? C’est là que la dame Blanche de Grasi apparaît de temps à autres, du moins son fantôme. Que vient-elle faire ici ? On se le demande ?
Ici, sur les conseils des architectes chargés de la rénovation nous avions récemment installé des descentes d’eau en cuivre en pensant que ça durerait très longtemps, mais la misère des pauvres gens qui subissent de plein fouet la crise économique provoquée par les spéculateurs les poussent à voler… Le tube a disparu ces jours-ci, cela représente 20Ls (30€) de quoi faire vivre une famille une semaine…
Lorsque karlis “cuisse de grenouille” commença de nous entraîner à l’intérieur, je dus avec regret m’absenter pour faire le taxi pour les enfants, mais promis, d’autres occasions se présenteront pour continuer la visite.
J’allais donc au centre équestre qui se situe toujours sur la commune de Cesvaine, mais à 6km du château. juste à côté, pour traverser la Kuja ferrugineuse (Kouilla), un petit pont romantique qui semble pourtant vivre ses dernières années, il est tout délabré, mieux vaut le photographier pour s’en rappeler… Il est dans le même état que la ruine de Grasi. Gilles de Mont de Marsan comprendra de quoi je parle…
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Avec plus de 30°c, hier c’était l’anniversaire de mon fils Xavier mais aussi celui d”’Armands le géant” du village d’enfants qui fêtait ses 17 ans…
Combien de bougies ? Oui, 17 ! Bon Anniversaire !
Un bon gâteau letton bien consistant, sans aneth…(Ouf !)
Dans la foule on pouvait remarquer des invités d’exception et notamment sur cette dernière photo, à ma gauche:
Marilyn la Gersoise de L’Isle Jourdain, étudiante à l’ENSAT de Toulouse, stagiaire pour 3 mois.
Geneviève l’Australienne, étudiante en relations internationales à Camberra, volontaire pour un mois.
Aija la Lettone, Assistante à l’Arche de Jean Vanier de Montpellier, en week end à Grasi.
Rédigé à 09:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
Tout à l’heure, en rentrant du boulot, j’ai aperçu un seau plein de girolles au bureau. Si tu en veux ? me dit Sandra, c’est Gita qui les a données. Alors je me suis baissé et j’en ai ramassé une poêlée pour ce soir. Mmmm ! Une omelette aux girolles, ce sera plus sympa que la soupe aux patates et la salade à l’aneth de ce midi…
Rédigé à 20:38 | Lien permanent | Commentaires (1)
Depuis leur arrivée, tu te demandes pourquoi nos Volontaires espagnols qui me dressent des barrières partout sont tous de blanc vêtus ? questionne le kiangi de l’Himalaya qui habite la colline de l’ours. Lui, comme tous les moines tibétains porte une robe brun-orangé. Alors pourquoi ces étrangers sont-ils blancs ?
1. Peut-être pour respecter les normes sanitaires des euro-dictateurs des tours de verre bleuté ?
2. Pour préserver leurs anticorps affaiblis par l’aseptisation de l’agroalimentaire multinationalisée ?
3. Pour résister aux chaleurs torrides de Lettonie qui quelques fois rime avec Andalousie ?
4. Sont-ce des Pères blancs ?
Non, t’as tout faux ! La réponse se trouve sur le dos de leurs combinaisons de travail.
En fait, avant de découvrir notre projet de construction de la ferme pédagogique auquel ils se sont associés depuis plusieurs étés, lors de missions humanitaires ils aidaient des familles espagnoles très modestes à rénover et repeindre leur appartement. Ils utilisent donc des combinaisons de peintres… Sur le dos des combinaisons on peut lire: “Rehabilitation de viviendas” Réhabilitation de logements. Voilà tu sais tout !
Aujourd’hui on bossait dans la gadoue… Alors que la Russie proche est entrain de brûler sans aide de l’Europe qui y voit juste une belle opportunité pour les spéculateurs de céréales, les orages de Lettonie n’intéressent personne non plus, il n’y a rien à gagner. Et si on envoyait nos déluges lettons en Russie ? juste à un vol d’oiseau plus à l’Est. ça pourrait leur rendre service…
Rédigé à 23:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
Normunds fauche: La Lettonie reste verte tout l’été comme nos montagnes entre 1000 et 2000 mètres ou comme au Paradis si tu préfères. Il faut dire qu’ici les hivers sont interminables, alors tout s’organise naturellement pour nous laisser le temps d’engranger beaucoup de foin pour nourrir les animaux. La nature est très bien faite, n’est-ce pas ? Pourquoi essayer de la défier en permanence avec des OGM ou d’autres poisons destructeurs alors qu’Il est possible de vivre en harmonie avec elle ? Elle est capable de nourrir l’Humanité entière, mais (plutôt que de m’écouter) on préfère croire les multinationales cotées en bourse qui tiennent en otage les producteurs et les consommateurs en prenant soin de maintenir la précarité et la famine sur la majeure partie de la planète…
Aujourd’hui Normunds fauchait le pré bio à l’angle de la forêt de l’ours, où se trouve le vieux chêne de la Dame Blanche. Au fait, il y a bien longtemps que je n’ai plus de nouvelles de la belle Liva Ozola ou du moins de son fantôme qui erre de temps en temps à Grasi, précisément sous ce chêne séculaire. Je dois continuer mon enquête à son sujet lorsque j’aurai un peu plus de temps libre, ce qui n’est pas le cas en ce moment…
Sandra tond: Notre directrice adjointe préférée s’était échappée pour quelques semaines de vacances en France. Elle nous est revenue toute bronzée et a repris son poste de directrice adjointe mais aussi de coiffeuse pour le village d’enfants, on l’attendait. Un hobby ? Non tout simplement une économie. Près de 40 têtes blondes ou brunes à entretenir, ça représente une ligne budgétaire conséquente. Son tarif ? Une tablette de chocolat pour ceux qui y pensent.
Rédigé à 18:47 | Lien permanent | Commentaires (1)
Elle est arrivée hier soir de Berlin, elle sera avec nous durant un mois puis continuera son pèlerinage en Europe: Estonie, Suisse, France…etc. Geneviève d’Australie est étudiante en relations internationales, c’est une amie de Danielle de Cambera qui est déjà venue deux fois au village d’enfants et même à Sabaillan dans le Gers…
Ce matin elle fit la découverte de Grasi avec Marilyn la Gersoise comme guide. Je voudrais me rendre utile, que puis-je faire ? Retour de la question: Que voudrais-tu faire ? ça se passe comme ça à Grasi…
Mais lorsqu’elle fit la connaissance des quelques enfants présents à Klavas…
Elle fut rapidement apprivoisée. Puis il y eut le retour du petit Nikolas de l’hôpital. Il s’est cassé le bras… Quel traumatisme !!!
Bienvenue Geneviève ! Merci d’être venue avec ton grand sourire australien ! A demain !
Rédigé à 19:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
Aujourd’hui je n’aborderai pas le thème des urgences des hôpitaux lettons, ce sera l’objet d’une note spéciale, cet été a été riche en expériences à ce niveau là. Parlons de nos Volontaires espagnols, surtout ceux de Valencia, ils m’ont toujours épaté de les voir arriver chaque été tous de blanc vêtus pour travailler sur nos chantiers de la ferme pédagogique, un peu comme si des mineurs de fond s’habillaient en blanc. Mais ceci dit, à la première heure ils ont belle allure, n’est-ce pas ?
Aujourd’hui la mise en route a été un peu laborieuse, il est vrai qu’avec mon lumbago à la colonne vertébrale, j’avais du mal à me traîner moi-même, difficile donc d’entraîner les autres. Mais promis, demain ça ira mieux !
Rédigé à 18:49 | Lien permanent | Commentaires (1)
La Lettonie, comme je le rappelle souvent, soutenu dans ma complainte par notre ami journaliste Antoine Jacob dans son dernier post “Ode à l’été letton”, est un des rares pays européens qui n’ait pas été dilapidé de la main de l’Homme, peut-être grâce à la culture païenne qui a traversé les âges et résisté aux chevaliers teutoniques ? Ici au milieu des forêts immenses où s’arrête le bitume et même plus loin, l’Homme et la Nature vivent encore en harmonie. Avec les Indiens Kogis, les Lettones des forêts sont porteuses d’un message d’espoir pour l’Humanité toute entière. A ce propos relis mes écrits: La Femme Lettone est l’Avenir de l’Homme. Mon texte a même été traduit en langue lettone: Latvieši ir cilvēces nākotne !)
Вилма est une Lettone des forêts russophone, nul n’est parfait, mais elle a le mérite de tout connaître, tout savoir sur la nature et je me mors souvent les poings de ne pas toujours comprendre ses messages. Elle sait depuis longtemps que je suis sensible et réceptif à tous ces savoirs qui un jour sauveront les Hommes, très bientôt, quand ils auront compris que leur civilisation du béton et du fric est un monde en perdition…
Ce matin Вилма, notre Babouchka vint à ma rencontre près de sa résidence dans les corridors obscurs du sous sol du manoir: Après cette pluie, c’est sûr, il doit y avoir des champignons dans la grande forêt. Mais il faut faire 2km avec les pieds (traduction textuelle du letton) pour s’y rendre et je suis vieille. Tu viens avec moi, nous nous approcherons de la forêt en voiture ? J’en rêvais ! Babouchka allait enfin livrer ses secrets ! Elle n’a jamais voulu qu’on l’accompagne aux champignons, elle a ses places, personne ne les connait. Et là, elle avait décidé de se livrer…
MALHEUR, MALHEUR, justement aujourd’hui c’est impossible ! je me suis réveillé cette nuit avec un lumbago qui me fait souffrir… Je ne peux pas prendre de risque, je dois rester allongé au maximum, demain je dois être sur pied pour guider mes Volontaires espagnols sur les chantiers.
Mais en voiture, avant de rentrer à Cesvaine, j’amenais quand même mon amie Babouchka à la lisère de la forêt. Au pied du premier arbre, premier champignon !!!! Un petit cèpe bien ferme…..
Rédigé à 17:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
Contrairement aux Fêtes de Bayonne et son "Vino griego" ou encore les beuveries du quotidien post-soviétique, ce week end sur la commune de Cesvaine on se shootait à l’eau ferrugineuse, au choix: sucrée, citronnée ou nature. En effet, Grasi était le poste de contrôle n°17 d’une course d’orientation et nous propositions des rafraîchissements et des sourires réconfortants aux 22 équipes concurrentes…
Qui a gagné ? Nous on sait pas, mais on était heureux de participer…
Rédigé à 21:56 | Lien permanent | Commentaires (0)
Au secours ! Renault commence à livrer ses voitures sans roue de secours !!!! On comprend bien que les voitures Renault-Dacia sont vendues à meilleur prix par rapport aux concurrentes parce qu’elles sont fabriquées par des petits salaires roumains et présentées à la base dénudées d’options et de certains gadgets souvent inutiles. Mais sans roue de secours, ça dépasse tout entendement !!! C’est donc ça l’étiquette verte “ECO2”?
Au village d’enfants, nous venons de faire l’acquisition d’un tel véhicule neuf de 7 places qui nous semble en théorie un des meilleurs rapport qualité-prix. Mais qu’elle ne fut pas notre très désagréable surprise lors de la livraison de constater (trop tard mais nous tentons de faire appel !) qu’il n’y avait pas de roue de secours. C’est pourtant un élément de sécurité essentiel, surtout sur les routes lettones ! Pas assez d’exploiter les Roumains, Renault s’en prend aussi aux clients ? Quelques économies supplémentaires pour rassurer le marché, peut-être ?
Je suis revenu cette semaine chez le concessionnaire, il va nous proposer un devis pour une roue de secours neuve (il a eu le culot de demander: vous la voulez neuve ou d’occasion ?) et aussi tout le dispositif de support qui n’est pas prévu !
La prochaine fois ce sera peut-être le moteur ? “Ah ? vous vouliez une voiture avec un moteur ? Nous n’y sommes pour rien, Renault France nous l’a livrée sans moteur…”
Quelle honte pour Renault ! Du jamais vu !!!!!!!!!!
Cherche pas Jeannot, elle n’y est pas….
Rédigé à 21:34 | Lien permanent | Commentaires (2)
Depuis la nuit des temps ce peuple élit domicile en Lettonie du 1er avril aux environs du 15 août, c’est inscrit dans ses gènes et dans la culture locale, même pas besoin de visa ni de permis de séjour. Ici, seuls les corbeaux, les pies et les moineaux sont sédentarisés. A la principauté de Grasu Pils nous avons la chance d’accueillir chaque année la famille princière de Cigognissimus 1er en sa résidence d’été, sur la corniche de la klets.
Depuis le 14 juillet, les deux héritiers du trône s’entraînent chaque jour à l’autonomie. Dans une quinzaine, ce petit peuple va nous quitter pour descendre passer l’hiver au soleil, plus au Sud. Nous serons très heureux de le voir revenir pour nous annoncer le printemps prochain. S’il venait à se sédentariser, cela ne présagerait rien de bon. Laissons le vivre sa vie de migrateur, il ne dérange personne, au contraire, en Lettonie chacun souhaite qu’un de ses couples niche près de la maison, ça porte bonheur !
Rédigé à 20:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
Yves le Volontaire de Sabaillan terminait sa mission à Grasi, Fabien son fils et Carine étaient venus le rejoindre, ce soir ils sont rentrés en France. Nous avons passé le week-end ensemble (mouvementé ?) autour de Riga.
Alors que le dernier laitier en sursît (hors norme des tours de verres bleutés de Bruxelles) terminait sa tournée, je quittais Cesvaine pour accompagner mes Gersois du côté de Riga en transitant par Césis…
Première station: la reconstitution du village lacustre d’Araisi. C’est ainsi que vivaient les Hominidés locaux du IXe siècle qui ne s’appelaient pas encore Lettons.
Puis après la visite habituelle du château de Cesis, visite chez nos amis Inta et Austris qui ont gardé un souvenir intarissable de leur séjour dans le Gers en 1999. Nous étions invités à leur table de campagne.
Un cadeau du Gers, plus précisément de Charles de Saramon, ce petit Armagnac d’Expert hors d’âge de derrière les fagots. Et un Floc venu aussi du Gers.
Echanges de recettes entre passionnés de cuisine: QUOI ? key ako l’aneth ??? sa dits Yves l’Occitan de Sabaillan. Je note dit Marilyn de Lias près de L’Isle Jourdain
Plus tard: L’incontournable plage de Jurmala (Yourmala)
Il fait chaud sur la plage mais heureusement le kvass (koka letton) coule à flot !
Plus loin: L’autre jour à Tallin en Estonie, on a aussi vu ce genre de bagnoles, dirent Carine et Fabien de Sabaillan. Insolence des nouveaux riches au milieu de la misère…….?
Les voitures ? Bof, pourvu qu’elles me portent… Moi ce qui me plait le plus, ce sont les immatriculations, je les collectionne. Quand on est riche (comment l’est-on devenu ?) tout est permis en Lettonie… Sapnis (rêve de riche)
Moi, ma voiture porte une immatriculation normale… En parlant de voiture, allons donc à Riga, garons-nous entre notre Ambassade de France et celle des USA. Bilan un PV de 20ls (30€). C’était un havre de paix, le seul endroit du vieux-Riga où le parking était gratuit… j’ai constaté à mes dépends que c’était terminé…
Notre Ambassade de France et l’Elysée letton.
Le soir venu, il est temps de dîner. Choisirons-nous le nouveau resto français “Le Paon Bleu” ?
Non, pas de chauvinisme. Mais après tant d’aneth à midi, pourquoi pas un resto japonais au curry ? le problème (pour moi) ce sont les baguettes.
Il y avait tant de choix, des restos avec des fourchettes…
Et la nuit approcha…
Rencontre inattendue dans une rue de Riga, les sœurs de Carine de Marmande accompagnées d’amies lettones… Oh ben ça alors ????
à suivre…
Ps: Contrairement à d’autres pays, il est souvent moins onéreux de manger au restaurant que de cuisiner à la maison. Depuis que je vis en Lettonie, je n’ai jamais été aussi souvent au restaurant, ceci expliquant cela….
Rédigé à 20:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
Preuve à l’appui, ce soir Normunds, Roberts, Valerijs et les deux Einars n’étaient pas couchés dans le foin lorsque je suis rentré de Riga. Normunds qui sera probablement mon remplaçant, avait déjà pris l’initiative de rentrer le foin. Avec une telle équipe, il n’a pas de souci à se faire !
Même les cigognes sont de la partie.
Rédigé à 18:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
Ce fut le dernier jour à Grasi pour le premier groupe international de Volontaires, cuvée 2010… Sans eux, que serais-je ? Chaque été depuis 6 ans, ils sont là pour donner un peu de leur temps de vacances pour réaliser des gros travaux sur la ferme. Cette fournée était venue d’Espagne, de Lituanie, d’Estonie, du Venezuela, du Mexique… Un autre groupe arrivera le 1er août. D’où viendront-ils ?
Ce fut aussi le dernier jour à Cesvaine pour les Gersois Yves, Carine et Fabien. Demain matin nous partons pour Riga faire les touristes. Ce sera pour moi l’occasion de faire un break.
Aujourd’hui c’était la fête de Cesvaine autour du château. J’ai presque tout loupé car je travaillais ce matin, mais dans l’après-midi, nous sommes allés y faire un tour quand même… Mais qui est dans la barque, là bas sur le lac au milieu des nénufars ?
Mais je les reconnais ! Marilyn la Gersoise et Nata !!!
Puis dans la soirée avec Christophe nous allions dîner dans la nature, chez des agriculteurs qui viennent d’ouvrir une ferme auberge (lettone). Malgré l’aneth qui parfumait copieusement l’assiette, c’était quand même sympa après une journée très chaude, 35°c… 10° de plus que dans le Gers, étonnant non ?
Rédigé à 23:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
Après maintes péripéties “bien normales” en pays baltes, Carine et Fabien sont arrivés à Grasi, Yves est rassuré et Nicole qui m’a réveillé cette nuit au téléphone, aussi .
Alors qu’ils étaient entrain de découvrir les chantiers en cours à la ferme pédagogique du village d’enfants, l’orage commençait à gronder à l’horizon (si horizon il y a…). Nos Volontaires se sentaient soulagés: Ah, s’il pouvait pleuvoir un peu… 35° en Lettonie, ce devrait être interdit par nos eurocrates des tours de verre bleuté, c’est hors normes !
La Lietuva (Lituanie) est en sueur, le Venezuela résiste mieux…
Oups, c’est noir et ça pète sec…! Il serait peut-être plus prudent de se mettre à l’abri.
Ah que la pluie fait du bien au jardin des daims… On revit !
Rédigé à 18:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
Je ne sais pas si j’ai attrapé la vieillerie ou si le réchauffement de la planète du Sud me poursuit jusque dans le Nord, mais cette année l’été est aussi dur que dans le Gers avec l’humidité en plus… comme un sauna perpétuel… Aujourd’hui il faisait encore 33° en Laponie, je veux dire en Sibérie, non en Lettonie qui rime aussi avec Mauritanie ou Ethiopie. Mais je me rassure un peu en voyant que dans mon environnement, tout le monde semble aussi abattu, même les Mexicains, Espagnols et Vénézuéliens. Au dire de Rodrigo, un des organisateurs du groupe des Volontaires qui bossent avec moi, finalement les Lituaniens et Estoniens résistent mieux que les Latins ! C’est le monde à l’envers. Sans compter Yves l’Occitan de Sabaillan qui souffle pas mal aussi, Marilyn s’occupe à l’ombre (quelle chance !). Les travaux avancent bien malgré tout, c’est primordial car sans mes Volontaires, je ne suis rien !
Mon appareil photo a du mal à ouvrir les paupières, me couverait-il une conjonctivite ?
La sueur s’apaisera un peu dès samedi 13h, cette équipe termine son chantier d’été, mardi Yves rentrera dans le Gers et moi, j’aurai une toute petite semaine pour reprendre le souffle avant le 1er Août où une quinzaine de nouveaux Volontaires arrivera avec le plein d’énergie. Pendant ce temps, avec mes Lettons, nous aurons le temps de continuer les foins, s’il ne pleut pas: tout est prêt, la presse a été réglée par Valerijs, demain Normunds coupera un autre pré.
Bon, y-a pas du travail à l’ombre dans ce pays, aux cuisines par exemple ? dit Yves l’Occitan de Sabaillan à son amie la cigogne. Viens avec moi à la pêche à la grenouille, y-a qu’à se baisser pour les ramasser, propose-t-elle.
PS: Demain, deux touristes français arrivent à Grasi dont l’un est natif du Gers, de Sabaillan plus précisément et l’autre d’Aquitaine. En ce moment ils font route de Tallin en Estonie vers Riga en Lettonie, ils seront avec nous demain midi et pour 3 jours… De qui s’agit-il ? Suspens… à suivre.
Rédigé à 18:47 | Lien permanent | Commentaires (2)
Journée mémorable pour le départ du Graši-Dakar, les véhicules étaient fin-prêts dès le lever du jour. Juste un petit problème de tuyau d’échappement sur le Caddy, très vite réparé.
Derniers préparatifs pour la pause des grilles de départ…
ça y est, la grille est prête, les premiers badeaux arrivent…
Puis la foule…
Près de la ligne de départ…
Prêts ? Partez !!!
Rédigé à 18:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
Ce matin en allant vers Grasi, près du lac de la karjera, une image de la Lettonie presque insolite… On en voit très peu ici contrairement à la Pologne, Roumanie ou d’autres pays plus au sud…
Mais la modernité est-elle plus paisible ? Demandons à nos Volontaires. A la bétonnière, l’Espagne et le Vénézuéla. A la benne, l’Estonie et la Lituanie. Au fait, comment communiquent des jeunes Estoniens avec des jeunes Lituaniens ? En russe ? Non, en anglais. D’ailleurs cette année est très internationale chez les Volontaires, alors nous parlons très souvent anglais.
Et cette satané soviet-piékabé (remorque) usée jusqu’à la moelle ! Ciel ! En bennant, le vérin s’est déboité et a traversé le plateau ! Comme si c’était le moment, avec tout le bouleau qu’on a…
Finalement, et si on s’intéressait à la traction animale ? ce serait peut-être plus sympa, non ?
Rédigé à 21:54 | Lien permanent | Commentaires (1)
Roberts est un des aînés du village d’enfants, étudiant à l’école d’ingénieur BTP, il fêtait ses 22 ans la semaine dernière. Ce fut une occasion de réunir plusieurs de nos grands et quelques amis.
Un frugal repas avait été préparé par Marilyn et Yves, nos deux Gersois respectivement stagiaire et volontaire. Mais ils avaient oublié l’aneth… Mince alors ? C’est quoi ces cuisiniers du dimanche qui ignorent les fondements même de la gastronomie lettone ?
Puis vint le temps des photos souvenir… Une quarantaine d’anniversaires par an, nous ne manquons pas de photos souvenir….
Rédigé à 21:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
Clément de Mont de Marsan qui part en septembre comme Volontaire en Ukraine http://frenchycossack.blogspot.com/ me demande le pourcentage de Français qui lisent mon journal. Voici une évaluation valable pour la journée d’aujourd’hui, sachant que je connais de nombreux lecteurs dans des pays qui ne figurent pas sur cette liste. Par exemple: Tchéquie, Pologne, Moldavie, Roumanie, Lituanie, Espagne, Italie, Philippines, Bénin, Sénégal, USA…etc…etc.
France [81%]
Angleterre [3%]
Lettonie [3%]
Belgique [2%]
Russie [2%]
Allemagne [1%]
Chine [1%]
Australie [1%]
Luxembourg [1%]
Maroc[1%]
Ile Maurice [1%]
Suisse[1%]
Algérie [1%]
Canada [1%]
Rédigé à 21:21 | Lien permanent | Commentaires (1)
J’ai commencé à rédiger mon journal le jeudi 24 mars 2005, quelques jours après avoir posé mes valises en Lettonie. A cette époque préhistorique je n’avais pas la possibilité de connaître le nombre de personnes qui me lisaient. Je pensais à une vingtaine, parents et amis… Qui, à part ceux qui avaient pitié de moi pouvaient lire régulièrement mes élucubrations ? Ben non, en octobre 2007, en installant un mouchard, j’apprenais que la moyenne des visites journalières se montait à 70 environ, des frissons me parcoururent, je me sentais espionné, mais par qui ? Le KGB, peut-être ?
Contrairement à la croissance en décroissance de la bourse qui rythme artificiellement notre société, ma courbe continue de grimper ! Comme celle du chômage ou du retour de la pauvreté engendrée par les spéculateurs, elle n’a fait que croître et à ce jour la moyenne journalière depuis 2007 s’établie à 97.78 visiteurs avec des pointes enregistrées à plus de 275, bientôt nous atteindrons la moyenne de 100/jour !
Merci à tous ! Vous me tenez compagnie et ça m’aide réellement ! Sans internet, je ne pense pas que j’aurais tenu le coup aussi longtemps au fin fond de la Lettonie profonde, où s’arrête le bitume et même plus loin, dans les forêts immenses où seuls les druides, les loups, les cigognes et heureusement les ondes positives retrouvent leur chemin sans se perdre. Bien sûr, je me sens soutenu par le sourire des enfants de Grasi et par le projet que je réalise pour eux.
Après l’ère soviétique, faut pas quand même se plaindre, malgré le gâchis de cette fin de civilisation urbanisante, pour le moment on a encore l’électricité à la campagne. Plus tard peut-être, devrais-je rédiger mon journal sur parchemin à la lueur d’une bougie ?
Rédigé à 17:23 | Lien permanent | Commentaires (2)
En 2005, au début de mon blog, j’avais écrit le texte ci-dessous, il reflète bien l’image et le souvenir que je garderai de Frère Xavier qui s’est envolé au Paradis cette semaine. J’ai retrouvé et scanné cette photo de notre dernière rencontre au monastère de Sept Fons dans l’Allier. Nous y allions assez régulièrement en famille…
FX03 (Frère Xavier, Allier) c’est ce qu’il écrivait au dos des nombreux courriers que j’ai reçu de lui, notamment lorsque, très jeune, je me lançais dans la vie professionnelle. Il a toujours été de très bon conseil pour moi….
Rédigé à 11:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
Difficile de parler d’autres choses que du travail et du soleil de plomb qui inonde la Lettonie, il fait plus chaud qu’en France, c’est le monde à l’envers.
Je pourrais peut-être parler longuement de mon ami Frère Xavier, moine de l’Abbaye de Sept Fons dans l’Allier qui a été enterré aujourd’hui, je viens d’apprendre sa mort il y a quelques minutes… J’aborderai ce sujet un autre jour, c’était un de mes maîtres à penser, celui qui m’a donné l’énergie, l’esprit d’entreprise et le dynamisme professionnel, il m’a donné surtout les clés de la prospective, apprendre à regarder plus loin que le bout de mon nez, à imaginer le futur pour gérer le présent…
Mais ce soir il y aura juste les photos du jour.
Et n’oublie pas que samedi prochain c’est la fête dans le parc du château de Cesvaine !
Rédigé à 21:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
Cette divinité lettone nous en fait voir de toutes les couleurs cet été. Il fait aussi chaud qu’en Andalousie nous disent nos Volontaires de Valencia et Alicante. Après les gros orages de la nuit dernière, l’humidité s’est rajoutée à la chaleur, on ne sait pas si on va résister longtemps. Quelqu’un pourrait-il s’assurer que la planète n’a pas perdu la boussole ?
Malgré tout, même si je n’ai plus la force de faire beaucoup de photos, le travail avance au pays de la soif…
En deux temps, trois mouvements, les portes se dressent les unes après les autres telles les barricades de la Bastille… Demain nous commençons à les bétonner. Oui, demain samedi… J’espérais que tous ces jeunes souhaiteraient se reposer le week-end, mais non, le dimanche leur suffit…
Pendant ce temps les Lettons se baignent au lac de la karjera, la piscine municipale de Cesvaine. J’ai pris la photo tout à l’heure à 21h
Rédigé à 21:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
A l’occasion du 14 juillet, comme de nombreux invités (1000 selon les forces de l’ordre), j’étais convié avec Christophe au cocktail offert par la France. Elle est en ce moment brillamment représentée par Chantal Poiret notre charmante Ambassadeur. Ce fut l’occasion de faire sa connaissance, il n’y pas longtemps qu’elle a été nommée en Lettonie: “Vous êtes du village d’enfants de Grasi ! Je vais venir vous voir, j’ai entendu dire que vous faisiez des choses merveilleuses pour les enfants” me confia-t-elle en me saluant longuement de sa main douce. Christophe, plus méritant que moi sur ce sujet, reprit le flambeau alors que je continuais à serrer les paluches de nos représentants de l’Etat français.
C’est un monde en perpétuel mouvement et si on ne fréquente pas régulièrement le milieu, très vite on ne connait plus personne. Mais quand même JL Leprêtre notre Attaché Culturel ami de Grasi était toujours là, fidèle au poste. Près de moi, sur la gauche, la Ministre lettone de la Culture.
Madame l’Ambassadeur de France s’essaya à la langue lettone, ce qui n’était pas gagné d’avance, j’ai de l’expérience en la matière, mais elle eut le mérite de se jeter à l’eau.
Diplomate, oui diplomate, c’est le métier dont je rêvais, il semblait jusqu’alors inaccessible depuis ma ferme des coteaux du Gers. Ici, j’en suis plus proche. Mon bien aimé directeur m’y encourage: “Ah si tu pouvais être premier ministre juste quelques jours, ce serait profitable pour nous tous, les portes s’ouvriraient plus facilement”. Ok, je vais essayer, mais pas plus de quinze jours ( en pensant à la misérable retraite de paysan qui m’attend, cela pourrait mettre du beurre dans les épinards pour ma famille….) Mais premier ministre de quoi ? Trêve de “plaisanterie”, nous sommes dans un contexte de gens sérieux, le gratin de la France.
J’ai aperçu furtivement quelques connaissances, mais pas facile de pouvoir approcher tout le monde comme on le souhaiterait. La grande salle du Musée des Chemins de Fer était vite devenue un sauna letton. Comme d’habitude pas d’aération ! les Lettons aiment bien se confiner comme des patates bouillies à l’aneth en macérant dans leur jus. A noter qu’à l’extérieur (comme à l’intérieur) il faisait 33° ! Heureusement qu’une cour peu fréquentée, à l’ombre, était accessible…
Nous y avons retrouvé Violijte et quelques amis français qui, désespérément, recherchaient comme nous un peu de fraîcheur. La soirée se termina dans le vieux Riga, dans une ambiance italienne…
Fini la trêve, je dois de ce pas rentrer à Grasi, mes Volontaires travaillent sans moi…
Rédigé à 10:39 | Lien permanent | Commentaires (2)