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Marc, je le connais depuis peu, il est revenu à Simorre durant mon absence. J’ai beau être l’enfant du pays comme il dit avec beaucoup de sympathie, depuis quelques années je ne sais plus dans quelle étagère, je veux dire dans quel état j’erre et j’ai perdu de vue pas mal de personnes de mon environnement. Mais ces conférences me font du bien, je me réimprègne d’Occitanie et de sa chaleur humaine qui irrigue tout mon être.
Ainsi je me souviens du beau-père de Marc, le facteur Liset qui, s’il n’avait pas été plus petit et plus trapu, aurait été comparable au facteur François de Jacques Tati dans “Jour de fête”. Liset faisait chaque jour sa tournée de 40 km à pied ou à vélo avec son gros sac de cuir sur le dos, toujours le sourire aux lèvres. Il passait chez nous en fin de tournée, souvent épuisé et en sueur durant les chaudes journées d’été, la côte de Sabaillan, il faut se la farcir... De bons souvenirs de ma jeunesse.
Mais cette fois-ci je veux remercier Marc pour son article sur la Dépêche du Gers d’aujourd’hui où, encore une fois, ma mission de communication sur le Village d’Enfants de Grasi en Lettonie a été mise à l’honneur… A lire sur le journal ou sur son site: “Simorre. Jean Amblard œuvre et mobilise pour les enfants de Lettonie”
Près de 80 personnes étaient venues dans la salle du conseil de la mairie pour entendre l'enfant du pays, Jean Amblard, raconter tout ce qu'il a entrepris depuis quelques années en Lettonie, notamment auprès des enfants d'un petit orphelinat du village de Grasi. Le mode de vie, le climat, les difficultés financières, tout y a été raconté. Jean Amblard invite tout un chacun à venir sur les lieux, ne serait que pour y passer des vacances. Quelques-unes sont déjà venues pour visiter et sont restées travailler, et même y sont revenues, raconte cet homme qui profite de la période hivernale pour faire des conférences à travers la France et même devant le conseil européen à Bruxelles pour y glaner quelques finances. Reste que la meilleure aide pour l'instant est celle que l'on peut apporter individuellement en venant en vacances en Lettonie, dans un manoir spécialement réservé, en parrainant un enfant, en devenant famille d'accueil pendant l'été, par des dons financiers, par la recherche de sponsors, en organisant des manifestations, etc.
Contactez le musée paysan d'Emile à Simorre (05.62.62.36.64 ou 06.78.30.99.12) qui veut organiser un voyage de groupe d'une semaine. Marc Gianetti.
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Peut-être maladroitement, j’ai souvent écrit dans mon blog et aussi fait des allusions dans mon bouquin “Contes, Comtes et Comptes Gascons” (à rééditer…), j’écrirai encore les raisons issues de mon expérience professionnelle qui ont orienté mes réflexions vers l’agriculture biologique, il y a déjà plus de trente ans. Mais où parler de ça ? Mais avec qui parler de ça ? N’ayant pas le verbe assez haut pour tenir tête aux grands courants de pensée, j’ai préféré expérimenter mes idées et aussi les écrire, un peu solitairement certes, mais face à de tels tabous organisés, la liberté d’écrire ce n’est déjà pas si mal. Si tous les paysans survivants qui ont gardé les pieds sur terre pouvaient écrire ce qu’ils pensent réellement…
Il y a la pollution de l’eau et de notre lieu de vie, chaque jour d’avantage nous ouvrons les yeux sur ces problèmes, mais ce n’est pas tout… En voyant des maladies et notamment des cancers se développer de plus en plus autour de nous, même chez nous, même chez nos jeunes, même chez nos enfants, il n’est peut-être pas encore trop tard pour qu’enfin la vérité éclate au grand jour ! Dommage qu’en France, premier pays agricole d’Europe, nous soyons si intellectuellement en retard sur le développement d’une agriculture plus en harmonie entre l’Homme et la nature. Est-ce si dégradant que ça ? L’Homme se croirait donc si supérieur à la Création qu’il refuserait même de reconnaitre sa propre fuite en avant qui pourrait accélérer son autodestruction ? Exploiterait-on sa faiblesse (soif de supériorité) par un marketing savamment orchestré qui idéaliserait les logiques de la pétrochimie au détriment de toute sagesse paysanne ? Tout cela pour une simple raison: l’idéologie industrielle de la croissance à tout va ? Ne serait-il pas possible de développer une idéologie plus saine (déjà existante mais bafouée), un nouvelle économie qui intègre le respect des grands équilibres…? Si l’agriculture biologique n’était pas si ridiculisée par un fort lobbying qui plane sur notre profession, si elle n’était pas de ce fait neutralisée économiquement, je suis certain que les choses pourraient aller plus vite.
Les paysans survivants sont là pour nourrir la société et répondre à sa demande, ils connaissent leur métier et sont capables de produire propre si le marché les soutient et les stimule. Une grande partie des terres arables de la planète est en friche, en favorisant le développement de l’agriculture dans les pays émergeants (qu’on empêche d’émerger pour justifier la surproduction polluante des pays industrialisés grâce à un alibi implacable: “Il y a des milliards de bouches à nourrir dans le monde”) il y a largement de quoi nourrir tout le monde. Vivre de l’agriculture biologique, une utopie ? Les prix agricoles mondialisés sont totalement artificiels, n’ont aucun lien avec le coût réel à la production et surtout son impact sur la santé et sur l’environnement. Dans un tel schéma, des choix politiques courageux ne pourraient-ils pas réorienter les méthodes de production ? ( Dans les tours de verre bleuté de Bruxelles nos eurocrates savent très bien faire, il suffit de les orienter…). Les produits bio pourraient ainsi ne pas être plus chers aux consommateurs que les produits conventionnels (chimiques). Il faut que les pouvoirs publics arrêtent de se considérer en otage, c’est trop facile ! Il faut que les consommateurs de nos pays industrialisés se bougent aussi, ils sont autant concernés que les producteurs (bien que le taux de cancer soit plus élevé chez les utilisateurs de chimie, surtout les agriculteurs…). Ces dernières années, des techniques de communication de masse ont été bien rôdées. Ne pourraient-elles pas servir utilement ? à cette réflexion par exemple…? Nous sommes entrain de vivre la fin de l’ère industrielle qui a créé une société artificielle, n’y aurait-il pas à repenser l’urbanisation ? La réintroduction de l’Homme dans la nature ? Où sont les emplois de demain ? Peut-être dans une nouvelle agriculture respectueuse des grands équilibres ?
Mais des gens plus intelligents qu’un simple petit paysan savent probablement mieux en parler. Une de mes lectrices m’envoie cet article paru dans le journal “La Vie”…
Olivier Nouaillas - publié le 23/02/2010
Des étudiants lancent un "appel de la jeunesse" sur le lien entre cancers et environnement alors que Paul François, gravement intoxiqué, raconte son combat judiciaire contre les fabriquants de pesticides.
La semaine qui s'ouvre marquera-t-elle le début d'un grand débat public sur la santé et l'environnement ? Deux faits pourraient y aider. D'abord, ce jeudi 25 février, un collectif de jeunes étudiants lance un appel de la jeunesse "pour que cesse l'augmentation du nombre des cancers et pour que le lien entre l'environnement et la santé soit mieux considéré".
Martin Rieussec, 24 ans, jeune-porte parole du collectif et qui vient de s'installer en ostéopathie dans les Pyrénées-Atlantiques, explique la genèse de cet appel : "En 2008, après le décès d'un jeune étudiant – il est mort d'une leucémie - dans notre école d'ostéopathie à Cergy-Pontoise (95), nous avons décidé d'en savoir davantage sur cette maladie. En rencontrant des étudiants dans d'autres facultés, nous ne sommes aperçu que ce n'était pas un cas isolé et que de plus en plus de jeunes développaient des cancers. En faisant venir 18 intervenants à Cergy, notamment des médecins, dans un cycle de conférences, nous avons découvert que de nombreuses causes de cette maladie pouvaient être liées aux activités humaines : alimentation industrielle, agriculture intensive, pollutions chimiques dont nos corps sont imprégnés, téléphonie mobile...". D'où cet appel, parrainé par de nombreux scientifiques et militants associatifs, et disponible sur le site appeldelajeunesse.org.
Coïncidence, ce même jeudi 25 février, notre hebdomadaire publiera un long témoignage de Paul François, un agriculteur de Charente, gravement intoxiqué par l'inhalation d'un désherbant, le Lasso fabriqué par Monsanto. Alors que les faits remontent au 27 avril 2004, cet agriculteur aujourd'hui agé de 46 ans, mettra plus de cinq ans à faire reconnaître ses graves troubles de santé – il a été plusieurs fois dans le coma - comme "maladie professionnelle" par le tribunal des affaires sociales de Charente, puis par la cour d'appel de Bordeaux, dans un jugement rendu le 29 janvier 2010. Pour François Lafforgue, son avocat, dont le cabinet est spécialisé dans les affaires d'environnement et de santé publique : "C'est la première fois en France qu'une cour d'appel établit un lien direct entre un produit phytosanitaire bien déterminé et des troubles de la santé. Cela peut faire jurisprudence".
"Pur produit de l'agriculture intensive", selon ses propres termes, Paul François qui exploite, avec un associé, 400 hectares de terres céréalières dans le nord de la Charente, a entamé, parallèlement à son combat judiciaire, une conversion "à l'agriculture durable". "Pour avoir bien étudié la question durant ces dernières années, je pense que nous sommes à la veille d'un scandale sanitaire aussi fort que celui de l'amiante. Avec tous les cancers qui explosent dans la profession, il va y avoir une hécatombe chez les agriculteurs", prédit-il. La Mutualité sociale agricole a d'ailleurs lancé en 2004 une grand enquête sur les liens entre agriculture et cancer. Mais la publication de ses résultats est sans cesse retardée. Pour Paul François, il y a encore "une omerta, une loi du silence imposée par le lobby de la chimie".
A la veille de l'ouverture du salon de l'agriculture (27 février au 7 mars), nous lançons sur notre site lavie.fr un débat en direction des agriculteurs, des consommateurs, des écologistes, des jardiniers du dimanche, des élus, des citoyens... sur le thème : "Pesticides, comment les réduire ?". Rappelons, en effet, que le Grenelle de l'environnement, en 2007, s'était fixé comme objectif de "réduire de moitié l'usage des pesticides en dix ans, si possible". Le "si possible" étant dû à un intense lobbying des marchands de produits phytosanitaires...
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Sandra s’est rappelée tout à coup qu’elle n’était pas seulement ma directrice-adjointe mais aussi ma correspondante de presse durant mon absence en Lettonie. Mais en m’envoyant de telles photos du jour, elle ne m’incite pas trop à revenir et elle le sait… Ainsi commence son message: “Comme tu aimes bien la neige, je t’envoie quelques photos. Il neige toujours. Il faudra prévoir les barques pour ce printemps. Désolée, j’avais oublié que c’était moi ton photographe....”
Et dire que je reviens là bas dans 3 semaines. N’y-a-t-il pas des grèves d’avions prévues ? Ou bien une pénurie totale de pétrole raffiné ? Ou à tout hasard un fort réchauffement de la planète qui provoquerait des inondations du coté de la Lettonie ? Ne pourrait-on pas me confier une mission en Australie jusqu’au 15 mai date du printemps letton ? Tous les alibis sont à étudier…
Rédigé à 22:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
Lorsque ces jours derniers je suis arrivé à Mont de Marsan, j’ai été chaleureusement accueilli par Marie Jo et Franck de l’association Solidarité-Lettonie. Mais je fus très vite inquiété par la lenteur des habitants de cette contrée landaise proche de l’Océan Atlantique. Ces bergers landais ne savent-ils plus avancer lorsqu’ils descendent de leurs échasses ? La place rouge était vide, les voitures se déplaçaient si lentement que Franck me fit la remarque avant que je n’aborde le sujet: “Ici, on est lent comme les Corses, pas trop vite le matin et ne parlons pas de l’après-midi…”. Il est vrai qu’il faisait beau ce jour-là, un temps à lézarder, mais c’était pire que je ne l’aurais imaginé…
Je découvris une ville peuplées de bronzes ou de bonzes, je ne distinguais pas trop depuis la voiture. C’est en me promenant à pied que je compris l’ampleur de la situation. Que s’est-il passé en ces lieux dans des temps immémoriaux ? Un Vésuve local aurait-il figé la population locale à jamais ? Partons à sa découverte…
Que regardait ce Zeus landais bronzé à l’instant où il fut figé ?
Rapprochons-nous sans crainte dit Franck à Gilles. Belle, n’est-ce pas ? A-t-elle la chair de poule ? Il fait soleil mais moi je supporte bien un pull.
Pas de risque de jalousie de la part des hommes de ces dames bronzées, leurs armes semblent aussi pacifiques qu’eux.
Continuons la voie tracée. Tiens de la vie ici ? Oui, seule la fontaine a survécue…
Cette petite source vagabonde est un affluent de la Douze qui se jette dans le Midou pour former la Midouze et tout cela, sous mes yeux ébahis !
Oui, Mont de Marsan est une ville fascinante, je t’invite à la découvrir, les habitants sont si accueillants et non-violents (naturistes ?)
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Il y a quelques jours j’étais au Pays Basque pour parler de développement rural-durable basé sur l’identité territoriale. J’aime cette belle région autant que la culture basque. Un peu comme les Lettones des forêts, les Basques ont gardé leur langue, leurs belles voix, leurs traditions, leurs espadrilles et ne se laissent pas marcher sur les pieds sinon ça pourrait tourner au piment tout rouge. Tout ce que je dis n’a bien entendu rien à voir avec les extrémistes dont se gargarisent les médias et les mots fléchés. Je parle de ce que je ressens lorsque je m’enivre de ce pays, de sa culture et donc de sa nature.
J’aime les troupeaux de Manechs, de Pottoks sauvages, de Quintos, de Betizus, d’Ardichachis des ronces…etc. que l’on peut rencontrer dans ces belles vallées verdoyantes….. Les Basques ont tant à nous réapprendre de ce que le soit-disant progrès a détruit ailleurs. Avec amour, la nature basque a conservé le luxe de la biodiversité. Dans chaque région, protégeons tout ce qui peut être encore sauvé du Patrimoine que nous ont légué nos aînés pour le transmettre à la postérité….
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C’est la première fois qu’on me demandait une conférence dans mon fief. Il est vrai que “nul n’est prophète en son pays”, conscient de ça, je ne force pas les choses en pensant qu’elles viendront d’elles-même. Nicole la Présidente du Musée Paysan d’Emile prit l’initiative de l’organiser, Françoise maire adjointe de Simorre proposa la salle chauffée et le vidéoprojecteur, restait la médiatisation. Mes amis journalistes et correspondants des newpapers locaux s’en chargèrent: Gaëlle pour “Le Sud-Ouest”, Guy pour “Le Petit Journal”* (voir ci-dessous) et Marc pour “La Dépêche”. Nicole fit circuler les informations sur les listings du Musée, quelques affiches ça et là et le tour était joué, la salle du Conseil était pleine comme aux grands jours ! 51 personnes d’après les forces de l’ordre, le double selon les syndicats ! Fantastique ! Merci à tous pour votre présence et votre participation. J’en suis encore tout ému.
Comme à l’accoutumé, ma prestation fut trop longue, j’ai du mal à être synthétique, j’aime bien tout expliquer, romancer, de l’historique à la prospective. Mais les nombreuses photos aidant, je ne pense pas que beaucoup de monde s’ennuya durant les 2h20 que dura la présentation de la Lettonie, du Village d’Enfants souriants et du projet que j’y mène. La preuve: A la fin, je fus harcelé de questions, c’est ce qui me passionne le plus. Puis vint le pot de l’amitié offert par le Musée Paysan, qui prolongea agréablement la rencontre d’une heure de plus.
A Simorre, un projet de voyage en Lettonie devient de plus en plus réalité. Encore de nouvelles personnes se sont inscrites hier soir à Simorre. Une réunion aura lieu prochainement pour fixer la date et l’organisation. Une agence de voyage locale semble intéressée par “ce produit” qui pourra se mettre en place pour plusieurs années, je suis sûr que de nombreux Gascons souhaitent venir à Grasi à la rencontre des Lettons (ça rime). Je suis impatient à l’idée de faire découvrir l’Etonnante Lettonie à mes amis Français, certains sont déjà venus me voir là bas et se réinscrivent pour ce nouveau voyage, c’est très bon signe ! Pour tous renseignements sur ce voyage en Lettonie prévu à la belle saison, tu peux t’adresser au Musée Paysan d’Emile [email protected] ou à moi qui transmettrais [email protected]
Tourisme Solidaire: Je te rappelle que le manoir de Grasi, confortable hôtel au cœur de la Nature lettone (voir Petit Fûté) est géré par la Fondation du Village d’Enfants et que tous les bénéfices de cette activité touristique sont destinés au village d’enfants ! En plus d’aider les enfants à s’épanouir, tu te fais plaisir ! Non, il ne faut pas dire comme ça, c’est du mauvais marketing. Je recommence: “En plus de te faire plaisir, tu aides les enfants à s’épanouir! Génial, non ?”
*C’était annoncé tambours battants sur l’hebdomadaire “Le Petit Journal” de cette semaine. On peut encore le trouver en kiosque.
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Elina, j’en parle de temps en temps, est notre assistante sociale du Village d’Enfants. Elle est Lettone sur son passeport, mais dans sa tête comme dans d’autres, les frontières n’existent pas, elle va où l’entraîne son destin, là où elle se sent bien. Pour cela elle parle de nombreuses langues: letton, anglais, russe, allemand, français et italien. Parce qu’elle a un cœur grand comme ça, elle s’est engagée à Grasi très jeune comme éducatrice, elle vécut deux ans en France pour une parfaite maîtrise de notre langue, puis continua sa mission avec les enfants tout en poursuivant ses études d’assistante sociale. Le diplôme obtenu elle fit un “break” d’un an à Rome comme Volontaire à l’Arche de Jean Vanier pour s’occuper de personnes adultes handicapées. Elle revint à Grasi et prit le poste d’assistante sociale qu’elle quitta (provisoirement…) deux ans plus tard, en été dernier, pour s’engager Volontaire un an de plus auprès des personnes adultes handicapées, mais cette fois-ci à l’autre bout de la planète lettone, à Sydney en Australie.
Hello Giovanni: De temps en temps elle me donne de ses nouvelles, souvent très enthousiaste pour tout ce qu’elle vit, tout se qu’elle découvre, photos à l’appui. Quelques fois la fatigue est là mais jamais le découragement. Elina est une Lettone des forêts, une force de la nature, un exemple pour nous tous. Cette semaine, elle a pris quelques jours de congés à Canberra, chez Danielle qui fut Volontaire au village d’enfants et qui est venue chez moi dans le Gers avec sa soeur Cassandra il y a deux mois. Oui, le grand cœur d’Elina est sans frontière mais au Village d’Enfants on espère quand même son retour….
La photo prise aujourd’hui à Canberra, capitale de l’Australie. De gauche à droite: Elina la Lettone des forêts, Danielle l’Australienne qui fut Volontaire en Lettonie, sa maman et sa sœur Cassandra qui fut fille au pair à Narbonne l’automne dernier…”Big hello and lots of hugs for You !!!”
Merci Elina l’Aventurière de nous rappeler de temps en temps que l’Amour doit rester le moteur du monde…
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Croix Blanche, c’est un collège qui se trouve dans le cœur de la capitale landaise, Mont de Marsan. Invité par Marie-Jo la CPE qui est aussi membre très active de l’association Solidarité-Lettonie (elle est déjà venue à Grasi avec son mari Franck), j’ai eu le grand plaisir de passer la journée de jeudi avec les élèves de sixième et cinquième pour parler de la Lettonie et plus particulièrement du village d’enfants. De mémoire de conférencier, jamais je n’ai été autant assailli de questions (j’adore ça !).
Parmi tous ces jeunes, depuis quelques mois, un petit groupe de cinquième avait déjà approfondi la question. Ils connaissent bien les blogs de Grasi. Des lettres ont même été envoyées au village d’enfants pour provoquer des échanges avec les petits Lettons. Ce groupe est très motivé pour continuer un relationnel avec Grasi, organiser une action, voire aussi un voyage en Lettonie. C’est avec grand plaisir que nous poursuivrons ces échanges.
A gauche, Marie Jo, CPE et les élèves de cinquième du collège Croix Blanche de Mont de Marsan qui travaillent sur le projet Lettonie. Merci à Florent pour les photos !
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Presque un conte de fée, ce récit émouvant écrit par Jean Giono est sans doute une histoire réelle, elle nous prouve que l’Homme n’est pas seulement prédateur, il peut aussi réinventer la vie. Présentée en PPS par "Daniel", elle est un magnifique plaidoyer pour la réintroduction de la vie sur terre qui passe forcément par la réintroduction de l’Homme dans la nature.
Il y a près d’un siècle en Haute-Provence, dans les garigues du sud de la Drôme, un berger semait chaque jour 100 glands... Pour découvrir la suite, clique ici.Téléchargement L-hommequiplantaitdesarbres
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Merci aux correspondants de la Dépêche du Midi pour leur diffusion de l'information.
Simorre Gers. conférence le samedi 20 février à 16h à la mairie. Article de Marc Gianetti
Cadours Haute-Garonne. Conférence le vendredi 5 mars à 20h30 au foyer. Article de Joseph Dotto
Mais il y en aura d'autres, comme par exemple:
- Mont de Marsan, Landes. ce jeudi 18 février en matinée au lycée Croix Blanche.
- Toulouse. Ligue de l'enseignement, 31 rue des Amidonniers. Mardi 2 mars à 20h30
puis aussi dans la Drôme et l'Isère, semaine du 8 au 12 mars, j'en parlerais dans les prochains jours.
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Le Couvent des Dominicains est très connu des étudiants de l’université Paul Sabathier. Ce havre de paix, de sérénité et de nature au milieu du tumulte du bitume et du béton des consommateurs ordinaires, héberge quelques moines… Ils se sont donnés pour mission de loger des étudiants universitaires de ce monde dans cet anti-chambre du Paradis, quelle privilège! Il y a aussi des salles de conférences et c’est pour cela que j’y étais hier soir, bravant le froid et la neige. Merci chers Frères d’avoir mis cette salle bien chauffée à notre disposition.
Que couve l’association Toulouse-Graši ? Trois belles mousquetaires, étudiantes de l‘université de technologie Paul Sabathier, ont décidé de créer cette association pour canaliser des dons et sponsorings de la région toulousaine au sens large du terme, afin d’aider le village d’enfants de Lettonie.
“Tous pour Un, Un pour Tous !!!”
Le premier projet et non le moindre serait l’acquisition d’un petit tracteur et son matériel adapté pour développer rapidement le jardin bio à Graši. C’est devenu une urgence au village d’enfants pour des raisons économiques, crise oblige, mais aussi pour améliorer la qualité de l’alimentation de nos petits pensionnaires. Nos mousquetaires Maria, Margaux et Lara prennent des contacts un peu partout, aussi bien auprès des collectivités territoriales (en ce moment un peu paralysées par la campagne électorale, mais ça ne durera pas…), les entreprises de la région, les Toulousains et plus largement tous ceux qui seront sensibles à leur démarche humanitaire généreuse. Si tu veux participer à leur action, prends contact directement avec leur association: [email protected] , c’est du sérieux, pas de souci !!!
Donc, hier soir, j’intervenais auprès de Toulousaines et Toulousains pour présenter ma conférence maintenant bien rôdée. En fait c’est le montage vidéo qui est bien rôdé car mon discours s’improvise selon le public et ses attentes. Et comme à chaque fois, des dialogues de qualité s’instaurent au cours de la séance. J’aime beaucoup cette aventure qui se répète souvent ces temps-ci. Il en ressort toujours des choses positives quel que soit le nombre de participant.
Tout commença par un pique-nique (habituel !) proposé par Monique et Francis, les gentils organisateurs (habituels !). Autour de la table, un panel exemplaire du milieu toulousain en relation avec le village d’enfants: Monique et Francis, des habitués de Graši, Maria et Margaux de l’association Toulouse-Graši, Camille de l’IUT de génie civil qui viendra en stage à Graši d’avril à juin, Marilyn de l’ENSAT (école d’ingénieur agronome de Toulouse) qui est Gersoise et viendra en stage à Graši de juillet à septembre. Bref, que du beau monde !!!
Des rencontres sympathiques et des propositions inattendues mais très bienvenues ! par exemple: “Je vis dans le béton toulousain et durant la séance il m’est venue une idée. Je rêve de jardiner bio. Et si, avec mon mari, je venais à Graši pour nos vacances d’été au manoir et que nous nous occupions du potager durant notre séjour ?” Alors ça c’est une idée qu’elle est bonne, chère amie souriante, J’attends de vos nouvelles !
Vers la fin de mon intervention, je donnais la parole aux personnes de l’association Toulouse-Graši pour expliquer leur projet aux Toulousains présents. En plus, elles vendent des cartes postales : 2€ et plus si on veut, c’est aussi une façon de participer. Et elles sont belles ces cartes postales de Graši réalisées par Francis le Toulousains, artiste–peintre à ses heures !
Je répète les coordonnées de l’association Toulouse-Graši: [email protected]
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Ce matin je reçois un coup de fil de Yann, lecteur assidu de Sud Ouest, notre journal régional: “Cours vite acheter Sud-Ouest, c’est aujourd’hui !”. En effet, l’article comme toujours si bien écrit par Gaëlle Richard, jeune journaliste d’Auch, est apparu en ce beau matin tout blanc comme la dame blanche. Merci encore une fois chère Gaëlle de mettre en valeur le travail phénoménal qui est réalisé au village d’enfants de Grasi par toute une équipe compétente et motivée, je ne suis pas seul (heureusement…).
Bien sûr, dans le Gers, un Gersois qui est allé se paumer aussi loin, en Laponie ou Sibérie, on ne sait pas trop, là où s’arrête le bitume et même plus loin, dans les forêts profondes peuplées de loups où seules les cigognes et les ondes positives retrouvent leur chemin sans se perdre, ça interpelle. Il faut dire que ce Gersois a toujours été un peu givré, au lieu de passer sa vie à se plaindre comme il est de coutume, il prêche sans cesse “La Vie est une fantastique Aventure !” et la Lettonie ça tombe bien, le climat nordique conserve mieux les givrés que celui du Sud. Quoique, aujourd’hui nous avons aussi de la neige dans les coteaux du Gers, si, si ! 2 cm et comme d’habitude, avec 2 cm, le pays est paralysé…(hi, hi, hi… Va voir sur mon blog les photos de Lettonie des jours précédents)
Revenons à nos moutons:
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Merci aux marmottes de Roybon en Isère pour avoir déniché de leur terrier cet amusant concert en provenance de Tchèquie. Accompagnement Zétor au ralenti ?
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Berlaymont: Non, je me trompais, Berlaymont c’était il y a 15 jours ! oui, ce fut une grande Aventure de me rendre à Bruxelles dans ces tours de verre bleuté avec mon accent gascon et avec mes sabots dondaines, avec mes sabots….
Laymont: Mais avant hier, avec Danielle, la vice présidente du Musée Paysan d’Emile, j’étais dans un environnement dans lequel je me sentais plus chez moi. Nous étions accueillis par l’école communale (si, si ça existe encore, le ministère de la destruction de l’espace rural n’a pas encore terminé sa mission) de Laymont, un gentil petit village gascon sur les monts du canton de Lombez Gers, “Lombez, le pays où l’on s’aime” (tiens, je parlerai de ce slogan au SI de Lombez...)
“Le Musée Itinérant”. Le musée d’Emile a une mission pédagogique avec un concept original pour venir jusqu’à ceux qui ont des difficultés à s’y rendre, c’est “le Musée Itinérant”. J’aime ce concept, malheureusement je ne peux être partout à la fois, mais lorsque j’ai la chance de me porter volontaire pour ce genre d’animation, je me délecte. Lundi après-midi j’étais animateur avec Danielle et assurais aussi le rôle de photographe, la suite en images….
Comment vivaient nos aïeux ? 3 km pour aller à l’école avec des sabots dondaines, avec des sabots de bois cloutés? Impensable ????
Comment ? Tu dis qu’il n’y avait pas d’électricité ni de télé, ni d’Ipod et les gens étaient heureux quand même ? Bizarre ?
Tu ne vas pas me croire si je te dis qu’il n’y avait même pas de robinet dans la maison, ni de toilettes, ni de salle de bain, qu’on allait au puits avec le seau et qu’on utilisait la pisserette pour se laver les mains ? Ciel ! pas de chauffage non plus ??? Non, pas possible ?
Et les paysans n’avaient pas de tracteur ? Là c’est la totale ! En fait c’est moi qui cherche à faire croire que les enfants étaient étonnés, mais en réalité ils comprenaient très bien et se resituaient rapidement dans le contexte. “il y a un retour aux vraies valeurs”, justifia une des institutrices.
“Finalement, c’était bien, il n’y avait pas de pollution, on mangeait des produits naturels et les gens s'amusaient tout autant que nous !”,
”Moi, quand je serais grand, je serais agriculteur, je n’aurai pas de tracteur mais des chevaux, c’est moins polluant.” conclut le petit écolo de service. Génial, non ?
Dois-t’on s’acharner à continuer de lapider la ruralité en fermant les dernières écoles de campagne ? Forment-elles réellement des ploucs comme le pensent ceux des tours de verre bleuté qui comptent leurs sous à la petite semaine? Nous devons nous battre avec des statistiques, il n’y a que ça qui marche dans nos démocraties modernes. Je me suis posé la question et j’ai essayé de me rappeler de l’école primaire où j’ai appris à lire et compter. Dans ma classe il est sorti quelques agriculteurs (heureusement…), des mécaniciens, des institutrices, pas mal d’artisans, un commercial qui vend des avions Airbus, des comptables, des commerçants, un spécialiste mondial des AOC…etc…etc; et un seul plouc…moi
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Âgé ? Pas du tout ! Le musée de Papou d’Espaon est flambant neuf depuis son installation à Simorre, qui de ce fait n’est plus si mort mais au contraire se trouve plus que jamais à la pointe du progrès ! Figure-toi que l’Homme moderne qui marche sur le bitume s’est isolé dans le béton pour devenir soit-disant consommateur moderne. Mais en fait il consomme son autodestruction en pillant la planète sans même en avoir conscience. Dans sa course folle, il est même à la recherche de son identité qu’il croit avoir perdue dans toute cette pollution chimique, médiatique ou politique, il ne sait plus très bien distinguer dans ce brouillard multinationalisé !!!
Mais non ! j’exagère, et puis tu n’as aucune raison de t’inquiéter de ces propos, tu ne risques rien parce que depuis toujours la France a été Terre d’Accueil, c’est ce qui en fait sa richesse culturelle et gastronomique, symbole de son bien vivre connu et reconnu sur toute la planète. Par exemple, le foie gras vient d’Egypte, les vignobles des Romains, les patates et tomates des Indiens des Amériques, les épices, le café, les bananes, le pétrole…etc. Par contre l’aneth, c’est de Lettonie...
Et pendant que le progrès progresse, qu’à nouveau les riches s’enrichissent et les pauvres s’appauvrissent, iI y a heureusement des gens d’une intelligence supérieure qui ont pensé à préserver nos racines, nos vitaux savoir-vivre en harmonie avec la nature. Par exemple les Amis du Musée Paysan d’Emile qui se réunissaient samedi à la salle des fêtes de Simorre pour l’AG (Assemblée Générale) annuelle. Un re-départ fulgurant pour cette association qui désormais compte une trentaine de consom… non, je veux dire d’adhérents de plus ! http://www.museepaysan.fr/
Plutôt que de continuer à dire des bêtises qui pourraient être mal interprétées, continuons en images…
les préparatifs de l’assemblée générale (c’est très gascon)
L’assemblée proprement dite.
Emile Castex 1920-2003, le petit paysan gascon, du haut de son nuage, doit être fier de voir la continuité de son œuvre ! Alors continuons !!!
Rédigé à 23:03 | Lien permanent | Commentaires (1)
Conférence sur la Lettonie et le village d’enfants de Graši « Un lieu d’accueil pas comme les autres »
Jean Amblard est un Européen bien de chez nous. Après avoir été longtemps paysan dans les coteaux du Gers, par déduction de son expérience professionnelle et prospective, il devient formateur en agriculture biologique et expert en développement rural. Profitant de programmes européens, il va entraîner des étudiants de sa région dans des échanges scolaires vers les pays de l’Est, pour essayer d’aider les jeunes de ces pays à réfléchir sur leur avenir : « L’avenir optimiste dont je rêve est peut-être simplement ici ? » : Pologne, Roumanie, Bulgarie, Tchéquie, Moldavie, Lettonie…
Après avoir visité aussi des orphelinats cauchemardesques, séquelles soviétiques, au hasard d’un séjour en Lettonie, en 2003 il découvre par bonheur « le village d’enfants de Graši, le plus souriant des orphelinats du monde » créé en 1995 par une petite ONG française « Cap Espérance, 15 rue Van Loo, 75016 Paris ». Une rencontre de 30mn avec le fondateur Christophe Alexandre, un jeune Saint Cyrien qui, à l’aube d’une brillante carrière, va tout quitter pour donner sa vie au service des enfants abandonnés, va également bouleverser sa vie. Jean propose alors de réfléchir sur un projet de ferme pédagogique dédiée aux enfants de l’orphelinat. Le but est d’aider les enfants à se reconstruire, à découvrir des métiers manuels pour que chacun trouve sa place dans la société et aussi à améliorer la qualité de leur alimentation. Depuis 2005, Jean vit en Lettonie pour réaliser ce passionnant projet qui a démarré sur les ruines d’un ancien sovkhoze et avance au fur et à mesure de l’aide de tous ceux qui sont sensibles à cette démarche. Ainsi, en France, des actions se mettent en place ci et là pour soutenir ce projet ambitieux. Pourquoi pas chez nous ?
Durant l’hiver, Jean sillonne la France du Sud et propose de nous faire découvrir « Sa Lettonie », les sourires des enfants de Graši et aussi le projet qu’il est entrain de réaliser pour eux. Cette conférence gratuite avec beaucoup de photos en projection pourra aussi vous donner l’envie d’organiser un séjour en Lettonie en famille ou en groupe. Situé au cœur de la fantastique nature lettone, Le village d’enfants est aussi un lieu d’accueil francophone, un vieux manoir a été aménagé en confortable hôtel dont tous les bénéfices sont destinés à améliorer les conditions de vie des enfants du village : Du tourisme solidaire pour faire d’une pierre deux coups !
Jean sera heureux de vous faire partager son aventure durant 2 heures !
Des adresses :
Blog du village d’enfants: www.capesperance.ublog.com
Le site du manoir : www.hotelgrasupils.lv
Le blog perso de Jean : www.jeanlv.typepad.fr
Association Cap Espérance, 15 rue Van Loo, 75016 Paris
Jean Amblard, Cap du Bosc, 32420 Sabaillan. [email protected] 06 88 36 32 88
Rédigé à 17:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
Cette semaine à Auch, j’ai encore été interviewé par Gaëlle Richard ! Elle aime bien mes aventures en Lettonie et particulièrement au village d’enfants. Elle lit mon blog depuis longtemps. Je suis sûr qu’un jour elle viendra faire un reportage là-bas. Sympa d’être lu par une journaliste !
Auch, oui, c’est dans le Sud Ouest, chef lieu du département du Gers, on l’appelle “le Cœur de la Gascogne”, c’est le pays de D’Artagnan !
Auch est traversée par la rivière Gers et aussi par les chemins de Saint Jacques de Compostelle.
Rédigé à 20:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les lieux et dates déjà fixés.
Si vous souhaitez organiser une conférence chez vous, contactez-moi:
[email protected] tel: 06 88 36 32 88
Rédigé à 08:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
Est-ce la vieillerie qui s’abat sur moi ? Ou bien est-ce que j’en fais trop ? Dois-je adapter mon rythme de vie à mon âge ? Un bon sujet de débat pour les prochains jours. En attendant, je me reposerai juste un jour ou deux et de nouveaux rendez-vous m’attendent en France. Oui, depuis hier soir, je suis en France et je dois dire que dans le Gers, le climat m’est bien plus favorable que les rigueurs nordiques. La neige, oui ici aussi, elle est en vue ! Sur le Pic du Midi, là bas à 80 km à l’horizon, droite au dessus du clocher de Tournan ! Sympa, non ? cette belle journée ensoleillée avec 15°, oui +15 !
Sinon, ma journée d’hier s’est bien passée. A Riga, les belles Lettones des forêts déguisées en hôtesses de l’air, posèrent pour mon journal. Sympa, non ? un mètre de neige ne dérangeait pas le trafic.
Tout à fait, nous survolons le port de Gdansk en Pologne! Il est facile à reconnaître ! En cas d’atterrissage forcé ou d’amerrissage, chères Lettones des forêts, n’oubliez pas d’enlever vos chaussures à talons. Désolé pour vous, vous pourrez toujours demander à St Pierre qu’il vous en fournisse de nouvelles…
Les lueurs de Toulouse avec une heure de retard. Mais l’aéroport de Frankfort était chauffé. Ecologiquement ? Très bonne question. Ouf, nous y voici. Ô Toulouse…
Rédigé à 13:44 | Lien permanent | Commentaires (1)
200 km à tâton, parfois je me demandais où était la route, parfois je me demandais si j’allais pouvoir éviter tous ces kamikazes lettons qui venaient de face, mais je suis arrivé à Riga à bon port. L’aéroport était ouvert aujourd’hui, le sera-t-il demain ? Je l’espère car la neige ne cesse pas de tomber…
Rédigé à 20:22 | Lien permanent | Commentaires (0)