Organisé par le Musée Paysan d’Emile qui s’est donné pour mission de préserver les savoir-faire et savoir-vivre paysan de notre région de Gascogne, y compris la langue occitane.
A propos du patois local qui existe toujours dans mes coteaux du Gers: Certes depuis la Lettonie je ne l’entends plus très souvent mais si je manque maintenant de vocabulaire pour le parler correctement, je le comprends toujours très bien. Je me souviens les premières années où je suis entré au conseil municipal de mon village Sabaillan (à 5km de Simorre) les réunions se faisaient encore en patois, menées tambour battant par “Sabaillus Bonus Maximus Dominus”, notre dévoué maire de l’époque. Une de mes filles a une licence d’Occitan qu’elle a passée à l’université Paul Sabatier à Toulouse; tiens j’y pense maintenant, on pourrait essayer de parler occitan à la maison mais peut-être me mélangerais-je avec le letton dans lequel je retrouve quelques nostalgies de l’occitan ou du furlan de mes grands parents.