Sur notre ferme pédagogique du village d’enfants, notre troupeau de daims se développe, nous avons commencé avec quatre, nous en sommes à une vingtaine.
Chaque année au grand étonnement des enfants (Dommage, pourquoi t’as tué les grands mâles ?) les mâles perdent naturellement leurs bois au printemps et ils repousseront plus beaux que l’année précédente.
Trop long à expliquer aujourd’hui, mais on en reparlera plus tard, c’est important… la nature est très bien faite, pour peu qu’on la respecterait et qu’on chercherait à vivre en harmonie avec elle au lieu de passer toute notre énergie primaire d’hommes des cavernes à la défier, on baignerait dans un univers paisible, il porte un nom… Le Paradis.
Dans l’introduction de mon bouquin “Contes, Comtes et Comptes Gascons, plaidoyer pour la réintroduction de l’Homme dans la nature” (épuisé, l’éditeur aussi, donc à rééditer ailleurs) j’ai essayé de traduire ma philosophie de la vie qui se résume à peu près ainsi:
“Symbole d’un idéal, le Paradis nous est promis, mais… dans une autre vie. Ce sera probablement très sympa, mais en attendant ne pourrions nous pas nous entraîner ici bas ?”
Et parce que je suis paysan, j’ai voulu imager ma façon d’envisager l’avenir de l’agriculture plutôt que d’attendre que les spéculateurs ne finissent de tout détruire. Et tout naturellement les daims élevés en agriculture biologique sont venus à moi. Après voir expérimenté cette production sur ma ferme dans le Gers, j’essaie maintenant de la transposer ici en Lettonie… (promis on en reparlera)