Mon papa écrivait beaucoup, lisait beaucoup. Ce texte que nous avons retrouvé dans son (désormais célèbre) classeur vert n’est pas de lui, mais il l’aimait bien. Alors il a été lu lors de la cérémonie de ses obsèques jeudi dernier. Des personnes m’ont demandé ce texte… le voici… Moi aussi je l’aime bien, je le trouve très beau…
L’amour ne disparaît jamais
La mort n’est rien, je suis seulement passé dans la pièce à côté.
Je suis moi, tu es toi,
Ce que nous étions l’un pour l’autre, nous le sommes toujours.
Donnes moi le nom que tu m’as toujours donné,
Parles moi comme tu l’as toujours fait,
N’emploie pas un ton différent,
Ne prends pas un air solennel ou triste,
Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Prie, souris, pense à moi,
Prie pour que mon nom soit prononcé à la maison
Comme il a toujours été, sans emphase d’aucune sorte,
Sans aucune trace d’ombre.
La vie signifie ce qu’elle a toujours signifié,
Elle est ce qu’elle a toujours été,
Le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de ta pensée ?
Simplement parce que je serais hors de ta vue ?
Je t’attends, je ne suis pas loin,
Juste de l’autre côté du chemin.
Tu vois tout est bien…
Henry Scoot Holland