Depuis l’avènement de l’aviation toulousaine et de ses pionniers tel le Petit Prince Antoine de Saint Exupéry (photo du livre du Petit Prince traduit aussi en letton), il a coulé beaucoup d’eau sous les ponts de la Garonne mais quelque part Toulouse est encore restée pionnière dans sa spécialisation. Mais jusqu'à quand ?
On est en droit de se poser la question lorsqu’on constate chaque jour un peu plus dans quel état de délabrement est entraînée notre civilisation tout à coup ultra-libéralisée par des profiteurs sournois qui semblent oublier ceux là mêmes qui créent leurs richesses… Un Airbus chinois ? Pourquoi pas s’enthousiasme le petit monde des spéculateurs navigant à vue en détenant notre société en otage…?
En attendant, l’Europe innove, crée et continuant à sous estimer la nécessité de privilégier au plus tôt l’harmonie vitale entre les Hommes et la nature, distribue les cartes sur le territoire. Ainsi, le fameux Airbus A 380, le plus gros avion du monde est toujours assemblé à Toulouse, mais seulement assemblé. La fabrication provient d’autres partenaires répartis sur l’Europe et en tête l’Allemagne. Pour ce faire, il a fallu adapter le trafic routier à l’envergure de ce géant des airs qui en attendant de faire planer ses 800 voyageurs doit emprunter les routes de France du port maritime de Bordeaux à l’assemblage de Saint Martin du Touch, banlieue de Toulouse. Il traverse ainsi le Gers de part en part en convois de nuit interdisant toute circulation aux autochtones. Le jour, le puzzle dort sur des parkings spécialement aménagés pour ce petit jeu de construction.
Hier, de passage à l’Isle Jourdain entre deux rendez-vous midi-pyrénéens, je prenais le temps de faire quelques photos du puzzle sommeillant de jour sur ses camions géants…