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La Lettonie se réchauffe et les températures à cette période sont souvent plus élevées qu’en France tout en restant fluctuantes d’un jour à l’autre. Ce matin vers 9h il faisait +10 et dans la journée environ +15 avec un temps couvert.
Les rivières n’y suffisant pas, peu à peu la terre résorbe les inondations dues à la fonte de la neige. L’homme moderne étant complètement stupide, surtout celui qui (pense) domine(r) le monde en pondant des directives du haut de ses tours de verre bleuté “Caprices des dieux”, des habitations sont encore construites en zone inondables. Les digues ? Quelle idiotie ! Elles décuplent le risque. Si notre intelligence était utilisée à bon escient, nous adapterions les besoins de notre société aux exigences de la nature et ainsi de nombreuses catastrophes pourraient être évitées. Durant la période soviétique, des villes se sont développées aussi stupidement qu’en France sur des zones inondables et cette année où la neige a été particulièrement abondante, des villes comme Ogre, Plavinas et d’autres encore ont vécu des drames, des gens noyés dans leur habitation…
Je suis certain que si on arrêtait d’empiler la population dans le béton et de l’avilir au rôle de consommateur dans un monde artificiel et pollueur, si on arrêtait d’anéantir l’esprit paysan déjà mis à mal, l’homme moderne de demain éviterait bien des aléas de la nature… N’est-ce pas ça le véritable progrès, la véritable modernité ? Va-t-on encore longtemps utiliser notre énergie et notre pseudo-intelligence à défier la nature ou bien choisir de vivre en harmonie avec elle ?
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Ces jours derniers deux jeunes garçons sont venus rejoindre la grande famille de Grasi. Les enfants nous sont confiés par les services sociaux de municipalités de Lettonie, souvent en urgence ce qui, pour les plus âgés n’est pas toujours facile à vivre. Mais… soyons positifs… Dans leur malheur ces enfants ont quand même la chance de se retrouver dans un établissement dont l’ambiance des maisons est quasi identique à celle de nos familles. Très vite ils s’en rendent compte et très vite leur visage fermé à l’arrivée va progressivement se détendre, ils vont reprendre confiance en la vie.
Le premier a 13 ans, pas facile pour lui mais je suis certain que les prochaines photos seront plus souriantes.
Pour le second qui a 9 ans, dès le lendemain il avait trouvé ses marques et sa décontraction en dit long. Il a même entrepris de dessiner Sandra, notre directrice ! Génial non ?
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Tout d’abord un grand MERCI à tous les médias français qui s’intéressent à la Laponie, je veux dire à la Lettonie !!! Ce tout petit pays du Nord de l’Europe dont les sourires des Enfants de Grasi m’ont apprivoisé il y a 10 ans jour pour jour. Je venais régulièrement en Lettonie depuis 1999 et c’est en avril 2003 que j’ai connu le village d’enfants et ce fut le début d’une Grande Aventure pour le petit paysan du Gers que je suis (resté).
Donc en cette semaine bénie de la communication, mercredi 24 avril il y eut le reportage sur France Inter dans l’émission Carnets de Campagne de Philippe Bertrand (émission que l’on peut ré-écouter ici sur le site de Lettonie-Francija) et dimanche ce sera sur La Dépêche du Midi en pages Région (s’il vous plait !), un reportage de Simone Beugin sur les Amitiés Franco-Lettones* dont ma conférence du 11 avril à Colomiers en région toulousaine portait le titre.
*L’association des Amitiés Franco-Lettone dont le siège social est à la mairie de Lagardelle sur Lèze près de Toulouse
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PS: Un grand merci à Bruno DAL pour son accompagnement médiatique sur le site Lettonie-Francija ! Si seulement tout ce tapage pouvait aider à faire mieux connaître le village d’enfants de Grasi qui mérite d’être développé malgré la (vraie) crise économique qui sévit toujours en Lettonie…
Pour écouter ou ré-écouter l’interview depuis la page de Lettonie-Francija, cliquez ici. |
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En ces premiers jours de printemps letton nous assistons à une migration hors du commun ! Une vague de stagiaires et volontaires français a carrément envahi la Lettonie profonde, là où s’arrête le bitume et même plus loin, où seuls les loups, les élans, les cigognes et les ondes positives retrouvent leur chemin sans se perdre.
En plus des quatre Midi-Pyrénéennes (j’ai failli écrire les midinettes…), voici aussi trois jeunes Vendéens venus spécialement de la MFR de Saint Gilles Croix de Vie pour effectuer un stage hors frontière faisant partie de leur formation par alternance. Ils seront bientôt chefs d’entreprise ou chefs de chantiers dans les métiers du bâtiment.
Avec les conseils avisés d’Einars enfants de Grasi qui a une formation en architecture, Les Vendéens Alexandre, Anaël et Dannovan participent à la rénovation de l’immense bâtiment de l’ancien sovkhoze que nous avons transformé progressivement en ferme bio. Restent encore quelques bricoles à terminer. Ils ont été chargés de réaliser une dalle en béton sur un espace destiné au développement de l’élevage. Ici prochainement des Charolaises de Charolles ? C’est le projet de Normunds, le responsable de la ferme. Aidons le à le réaliser !.
Et le soir, après le travail, un petit bain de foule au village d’enfants où tout le monde est rentré de l’école et profite de “La Soleil” qui fera bientôt pousser le gazon. A cette saison les Lettones des forêts se transforment en lézard. Ô Saule, tu es enfin revenue avec tes vitamines B6 ! (La Soleil, divinité centrale de la mythologie lettone)
Pour la photo ci-dessous à droite, j’ai confié mon appareil à Andrejs, 3 ans. J’avais le choix, celle-ci était la mieux cadrée.
Sinon, il y avait aussi celles-là…
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C’est avec une fierté non dissimulée que je te fais part de ce courrier que j’ai trouvé sur mon bureau ce matin. Comme tous les citoyens de Lettonie, je suis invité à voter le 1er juin pour les municipales à Cesvaine ! J’irai avec grand plaisir et je pense que je serais le seul étranger sur les 1600 habitants que compte la commune.
Qu’à cela ne tienne, je vais du même coup m’informer si je pouvais aussi avoir droit à la double nationalité. Bien sûr je suis Français et fier de l’être mais je me sens aussi l’âme lettone, j’aime tant la Culture de ce pays, son savoir être vrai, son savoir-vivre en harmonie avec la nature même si en ce moment les temps sont durs (mais heureusement ils ne sont qu’économiques…). Ce peuple a tant à nous ré-apprendre à vivre.
Ai-je déjà vécu ici dans une autre vie ? Sinon pourquoi, lorsque je suis venu pour la première fois en Lettonie en juillet 1999, j’ai ressenti comme une entrée au Paradis. Pourtant on m’a tellement bassiné dans ma jeunesse que le Paradis on y aurait peut-être droit mais seulement après… la mort ? Ou bien suis-je déjà mort car après tout, comment savoir si on est mort ?
Pardon pour la France mais j’aime l’hymne national letton dont le message est bien plus chaleureux que le notre, sachant que c’est un peuple encore marqué de ces incessantes souffrances dues à de multiples dominations depuis au moins un millénaire sans pour cela laisser paraître d’esprit de vengeance ou d’amertume tout en ayant conservé sa culture, sa langue, son identité. Peut-être qu’ici à cette latitude, à cette longitude se croisent des ondes positives apaisantes ? Ce ne peut être que cela.
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Comme chaque année à pareille époque, le couple princier qui règne sur la principauté de Grasi a réinvesti sa résidence d’été sur le Rocher. N’ayant pas eu l’information de son arrivée alors que j’étais encore chez D’Artagnan dans le Gers, j’ai pu constaté sa présence ce matin. Habituellement il revient de son séjour sur la cote de la Mer Noire vers le 1er avril, mais cette année la neige ayant tardée à fondre, je pense, sous toutes réserves, que la migration avait été retardée.
Les signes amoureux ne trompent pas, très bientôt Sa Sérénité nous pondra ses œufs pour assurer la descendance.
Jaunā māja = Nouvelle maison, Maisonneuve, Cazeneuve, Bordeneuve…etc.
Affaire à suivre sur Gala, Point de vue, Paris Match, VSD, Closer, Public, Voici, France Dimanche · Ici Paris, Télérama, Télé Poche, Télé Star, Télé Loisirs, Télé 2 semaines, TF1 ou bien sur le journal d’un paysan du Gers en Lettonie.
Rédigé à 14:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le flux migratoire de Midi-Pyrénées vers la Lettonie continue ! Etonnant non ?
Cette fois-ci nous accueillons au Village d’Enfants de Grasi:
- Cindy, Alissia et Joana, étudiantes en Génie Civil à l’IUT de Toulouse-Rangueil. Elles seront en Lettonie pour trois mois en stage professionnel. Le week end, elles le passent dans les maisons d’enfants.
- Vanessa de Lavit de Lomagne, Tarn et Garonne, elle est volontaire.
Merci à toutes les quatre d’être venues faire partager vos sourires ensoleillés aux enfants du Nord ! La neige fondra plus vite ! D’ailleurs il en reste très peu.
La neige ? Quelle neige ? J’étais absent trois semaines de Lettonie et à mon retour, seulement quelques séquelles ça et là, avec quand même quelques inondations, c’est bien normal avec tout ce qui est tombé tout l’hiver…
Quelques vues prises hier dans les rues de Cesvaine
3 semaines séparent ces deux photos de Sakums
Le ruisseau Sula qui traverse le centre ville transformé pour quelques jours en rugissant torrent pyrénéen !
Ci-dessous une petite vidéo qui date de fin mars, la traversée hivernale de Cesvaine en voiture pour rejoindre mes soviet-pénates. La neige commençait enfin à fondre, nous n’avions pas aperçu le bitume, je veux dire les nids de poules, depuis octobre…
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Décidemment il n’y a pas de hasard, on est dans le vif du sujet ! Encore des échanges franco-lettons mais cette fois-ci vus d’en haut ! Intéressant ! C’était ce vendredi 19 avril. La conférence “Esprit Libre” que je donnais à Colomiers sur le même thème mais vu d’en bas, c’était jeudi 11 avril !
Pour en savoir plus: Lettonie-Francija
Rédigé à 18:13 | Lien permanent | Commentaires (1)
Tout à coup, je me remémore mes écrits de 1993 que j’avais publié sur mon bouquin “Contes, Comtes et Comptes Gascon”, Plaidoyer pour la réintroduction de l’Homme dans la Nature: une histoire de fromage. Merci Anita pour la traduction presque instantanée à l’époque où je l’ai publiée sur le blog, c’était en 2006 ! Je suis très heureux de l’initiative de quelques lecteurs franco-lettons, de traduire mes textes qui pourraient intéresser le développement rural de la Lettonie ! (Et de la France ?)
J’ai retrouvé ce texte, le voici dans les deux langues…
Il était une fois, dans un merveilleux petit coin de France, des bergers heureux qui, tout en haut de leurs alpages, fabriquaient avec passion et amour, un des meilleurs fromages au lait crus de notre pays. Ils perpétraient une recette jalousement gardée de génération en génération depuis des siècles…
Jean Amblard 1993
Rédigé à 19:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
Ma main tremble, j’ai le trac, il y a quelques instants Emmanuelle de France Inter m’a appelé pour me préciser le jour. Et plus je me remémore ce que j’ai pu dire dans le feu de l’interview qui sera diffusée mercredi, plus je pense avoir oublié de parler de l’essentiel. Me sentant plus à l’aise sur mon blog que sur les ondes, il me reste une chance de me rattraper ! A la fin de l’interview, Philippe donnera l’adresse de mon blog que l’on pourra ensuite retrouver sur le site web de son émission “Carnets de Campagne”. Ouf ! Ainsi, dans les prochains jours, je profiterai de l’occasion pour refaire le point sur ce que j’ai à dire de mon existence que j’ai toujours essayé de mener comme une Grande Aventure, à commencer sur ma toute petite ferme du Cap du Bosc (le bout du bois) à Sabaillan dans le Gers, Aventure qui, suite logique, se poursuit avec tous ces projets franco-lettons.
A suivre donc…
PS: Depuis la Lettonie avec le décalage horaire ce sera donc mercredi à 13h30: France Inter Internet
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En regardant fondre la neige lettone grâce au soleil que j’ai ramené de Midi-Pyrénées dans mes valises, je me remémore mon séjour surchargé à participer à des réunions, des rencontres et à donner des conférences sur le sujet intarissable qui m’anime: Les Amitiés Franco-Lettones dont le cœur se situe au Village d’enfants de Graši (prononce Grachi, c’est letton, faut pas chercher à comprendre).
L’objectif de cette conférence n’était pas de brasser du monde pour “vendre la Lettonie” mais pour rassembler des acteurs de l’animation-jeunesse régionale et nationale concernés par les échanges franco-lettons qui se développent particulièrement en Midi-Pyrénées. Pour cela, j’ai été sollicité par la Fédération Léo Lagrange qui justement venait d’inaugurer la Maison de l’Education Populaire à Colomiers 31 et ma conférence était la première à être labellisée “Esprit Libre”, un logo qui m’était prédestiné !
Donc c’est devant un parterre d’oreilles et d’yeux choisis, que j’ai sans trop de stress donné cette conférence jeudi dernier. Dans la salle on pouvait reconnaître le Président régional de Léo Lagrange, le Président de l’association des Amitiés Franco-Lettones, le responsable national de l’internationalisation de Leo Lagrange, La directrice régionale, La responsable qualité et développement, le responsable régional des échanges internationaux, plusieurs directeurs de Centres de Loisirs de la région toulousaine concernés par des échanges de jeunes avec la Lettonie, des animateurs de ces centres, des familles qui accueillent des enfants de Grasi en été, des journalistes, des amis de Grasi et même des représentants de ma famille ! Bref, que des gens motivés, que du beau monde !
Introduction par le Président de Léo Lagrange Midi-Pyrénées, puis celui des Amitiés Franco-lettones
Et pour le moment je tairais tout ce que cela a déclenché en Midi-Pyrénées. Je me permettrais, juste pour l’illustration et sans demander la permission, de copier-coller un extrait d’un des courriers de remerciements qui a fait suite…
“Un grand merci pour cette conférence de jeudi dernier !
Vous avez su nous présenter en très peu de temps la Lettonie et faire passer l’intérêt des échanges avec la France : nos animateurs jeunesse présents en sont repartis très motivés, ce qui était l’objectif, tout comme de développer (…) ces échanges européens.
Encore merci pour tout cela”
Tiens, je reçois d’autres photos que je rajoute ici ! Super ! Merci ! On se verra sous toutes les coutures !
En avant marche !!! J’ai réussi avec l’aide de mon ami Ludovic à éveiller Midi-Pyrénées à la Lettonie, à stimuler les Amitiés Franco-Lettones, la voie est tracée, aux sages à l’emprunter !
Et prochainement:
Sur la Dépêche du Midi de dimanche prochain en page Région, un reportage de Suzanne Beugin
Et sur France Inter, la semaine prochaine, je ne sais pas encore le jour….
Merci à Bruno pour le montage ci-dessus, voir le site Lettonie-Francija
Rédigé à 11:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
Comme les cigognes à cette saison, j’ai repris le vol du Sud au Nord. Mais comme les cigognes j’ai été surpris de trouver encore de la neige et des températures fraîches (fraîches mais positives, ce qui est positif) alors qu’hier j’avais quitté mes coteaux du Gers par +26°c. On ne peut pas tout avoir malgré ce que pourrait laisser croire la société de consommation, c’est vie ! Donc vivons au rythme de la nature, c’est plus sage et moins stressant.
Les feux de l’actualité c’est quoi pour moi ?
- Philippe BERTRAND de FRANCE INTER m’attendait tout à l’heure au téléphone pour une interview qui sera diffusée la semaine prochaine dans CARNETS DE CAMPAGNE à 12H30, j’en parlerai en grande pompe le moment venu. Ce fut bref, mais comme d’habitude j’en suis ressorti avec l’impression d’avoir oublié de dire la moitié des trucs importants… C’est la vie… Je suis très mauvais orateur, l’écriture sied mieux à mon cerf-volant, je veux dire à mon cerveau lent.
“Carnets de Campagne” tous les jours sauf le week-end à 12H30 sur FRANCE INTER, même en Lettonie !
- Une interview de La Dépêche du Midi au sujet de la conférence de jeudi dernier à Colomiers. Elle passera sur les pages “Région” dimanche prochain !!!
- La venue d’une délégation toulousaine en Lettonie dans un mois, donc encore quelques rendez vous à organiser à Riga et ailleurs pour boucler leur planning qui commencera par Grasi et Cesvaine.
- Retrouver les sourires du village d’enfants de Grasi vendredi après une ré-immersion progressive dans mon soviet-appartement où grâce à Internet je peux aussi travailler paisiblement.
- Reprendre un à un les projets de coopération franco-lettone et leurs listes de questions.
- Retrouver ma petite voiture qui j’espère démarrera. Elles n’aiment pas le froid les voitures françaises ! mais là quand même… Il ne fait plus –20 alors ça devrait aller
- Retrouver mon blog que je délaisse un peu ces derniers temps… Pas la pêche… Il me fallait un peu de temps pour m’adapter à ma nouvelle condition de jeune retraité après avoir été longtemps un vieux travailleur usé. Alors j’ai entrepris de faire en moi un profond travail d’auto-psychanalyse et après quelques séances gratuites je me suis dit que finalement dans l’expression “jeune retraité”, il y avait le mot “jeune” ! Et oui, c’est vrai, j’ai pris conscience que je commence à rajeunir… Une nouvelle vie s’ouvre devant moi ! Youpi, je n’ai même plus mal au dos et plein de nouveaux projets !!!
- Recevoir des photos de la conférence que j’ai donné à Colomiers près de Toulouse jeudi dernier pour terminer ma note à ce sujet sur le blog.
Vive les Amitiés Franco-Lettones ! Et les cigognes qui annoncent le printemps !
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Maïa Alonzo est l’auteure de ce nouveau livre. Elle est mon amie depuis déjà de nombreuses années. Elle est journaliste à La Dépêche du Midi sur la région de Lombez dans le Gers et elle n’a pas manqué d’occasions de relater mes aventures dans le Gers puis plus tard sous d’autres latitudes. C’est d’ailleurs elle qui a écrit l’article pour annoncer la conférence que j’ai donnée jeudi dernier à Colomiers sous l’égide de la Fondation Léo Lagrange. Une conférence qui soit dit en passant a été une parfaite réussite, elle a atteint ses objectifs ! Très prochainement j’en parlerais, dès que j’aurais des photos.
Nous sommes habitués à ce que Maïa butine les infos sur Vallée de Save, elle raconte ce que les autres font. Cette fois-ci, en publiant son ouvrage “L’Odyssée de Grain de Bled en terre d’Ifriqija” elle se raconte, elle raconte la terre d’Algérie qui l’a vue naître.
Hier elle dédicaçait son livre dans les locaux du Crédit Agricole de Samatan, ce fut l’occasion de la revoir. Je repartirai donc en Lettonie très prochainement et c’est là bas au milieu de la neige que je découvrirai son petit grain de sable africain qui a tant de choses à nous raconter… J’en reparlerais lorsque je l’aurai lu.
Merci pour tout Maïa ! Et continue de nous faire partager les infos locales et aussi tes pensées avec ton petit “grain” de poésie…
https://www.facebook.com/LodysseeDeGrainDeBledEnTerreDIfriqiya
Pour commander le livre, joindre directement Maïa: [email protected]
Ps: Chaque matin en Lettonie grâce à Internet je m’informe des nouvelles de mon pays avec France Inter et pour les nouvelles de ma région avec le e-journal de La Dépêche et de Sud-Ouest. France Inter vient de me téléphoner, je vais être interviewé prochainement pour une diffusion dans la semaine du 22 avril… Dès que je saurais le jour et l’heure précise, je le signalerais sur le blog.
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Ici dans la région toulousaine nous avons aujourd’hui allègrement dépassé les +20°c avec une vue magnifique sur les Pyrénées toutes blanches. Mais qu’en est-il en Lettonie ? Hmm, pour y répondre, une Lettone des forêts, fidèle à mon blog, m’a fait parvenir quelques clichés tous frais d’hier. Au moins pour mon retour la semaine prochaine, je sais à quoi m’en tenir !
A par ça, je prépare ma conférence pour demain 18h30 à Colomiers (voir sur l’affiche sur la note précédente) et aussi l’article sur La Dépêche Du Midi !
“Une Passion Lettone” par Maïa Alonso, sur la Dépêche du Midi d’aujourd’hui !!!
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Un homme portant cravate se présenta un jour dans un village.
Monté sur une caisse, il cria à qui voulait l’entendre qu’il achèterait cash 100 euros l’unité tous les ânes qu’on lui proposerait. Les paysans le trouvaient bien un peu étrange mais son prix était très intéressant et ceux qui topaient avec lui repartaient le portefeuille rebondi, la mine réjouie. Il revint le lendemain et offrit cette fois 150 € par tête, et là encore une grande partie des habitants lui vendirent leurs bêtes. Les jours suivants, il offrit 300 € et ceux qui ne l’avaient pas encore fait vendirent les derniers ânes existants. Constatant qu’il n’en restait plus un seul, il fit savoir qu’il reviendrait les acheter 500 € dans huit jours et il quitta le village.
Le lendemain, il confia à son associé le troupeau qu’il venait d’acheter et l’envoya dans ce même village avec ordre de revendre les bêtes 400 € l’unité. Face à la possibilité de faire un bénéfice de 100 € dès la semaine suivante, tous les villageois rachetèrent leur âne quatre fois le prix qu’ils l’avaient vendu et pour ce faire, tous empruntèrent
Comme il fallait s’y attendre, les deux hommes d’affaire s’en allèrent prendre des vacances méritées dans un paradis fiscal et tous les villageois se retrouvèrent avec des ânes sans valeur, endettés jusqu’au cou, ruinés.
Les malheureux tentèrent vainement de les revendre pour rembourser leur emprunt. Le cours de l’âne s’effondra. Les animaux furent saisis puis loués à leurs précédents propriétaires par le banquier. Celui-ci pourtant s’en alla pleurer auprès du maire en expliquant que s’il ne rentrait pas dans ses fonds, il serait ruiné lui aussi et devrait exiger le remboursement immédiat de tous les prêts accordés à la commune.
Pour éviter ce désastre, le Maire, au lieu de donner de l’argent aux habitants du village pour qu’ils paient leurs dettes, le donna au banquier, ami intime et premier adjoint, soit dit en passant. Or celui-ci, après avoir rétabli sa trésorerie, ne fit pas pour autant un trait sur les dettes des villageois ni sur celles de la commune et tous se trouvèrent proches du surendettement.
Voyant sa note en passe d’être dégradée et pris à la gorge par les taux d’intérêts, la commune demanda l’aide des communes voisines, mais ces dernières lui répondirent qu’elles ne pouvaient en aucun cas l’aider car elles avaient connu les mêmes infortunes.
Sur les conseils avisés et désintéressés du banquier, toutes décidèrent de réduire leurs dépenses : moins d’argent pour les écoles, pour les programmes sociaux, la voirie, la police municipale… On repoussa l’âge de départ à la retraite, on supprima des postes d’employés communaux, on baissa les salaires et parallèlement on augmenta les impôts.
C’était, disait-on, inévitable.
Mais on promit de moraliser ce scandaleux commerce des ânes.
by GENARO BARDY
Rédigé à 09:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
J’ai écrit ce texte en 1998 alors que j’étais encore agriculteur. Mon ami Viesturs Rikveilis professeur de français à Madona l’a lu et a proposé de le traduire en letton. Voici l’original en français: Chassez le Naturel
Černobiļa salīdzinot ar to bija tīrais nieks… Nē, nē, nevajadzēja… Pēc mūsu patreizējām zināšanām nevajadzēja…. !!! Es to paredzēju, nevajadzēja, nenogurstoši atkārtoja Eurēka, trakais zinātnieks, kuram bija tā nelaime atklāt tik ilgstošu pētījumu un sapņu rezultātu: „Tomēr man bija jānopelna sava alga. Tie bija viņi, kas man maksāja…”
Viss sākās apmēram pirms 150 gadiem. Tagad ir 2148. gads un lietus līst un līst… šajā zemē, kuru reiz sauca par Gaskoņu. Pēc piecdesmit gadus ilgušā Sahāras klimata, nu jau gandrīz gadsimtu kā debesis gāžas mums uz galvas. Krāšņā veģetācija šajā tuksnesīgajā zonā nu jau vairāk atgādina tropiskos mežus.
Un teikt, ka iezemieši, kas šajā reģionā dzīvoja gadsimtiem ilgi, žēlojās par savu likteni, dzīvojot mazā paradīzes stūrītī, Ēdenē, kuru tikpat kā nemaz neskāra sabiedrības kņada. Šķita, ka viņi gribēja ignorēt, vai vismaz meklēja veidus kā noliegt tās patiesās vērtības, kuras viņi līdz šim laikam bija mēģinājuši saglabāt. Šīs vecmodīgās vērtības tomēr viņiem ļāva aiztaupīt saviem pēcnācējiem vislielākās šausmas, civilizācijas gala šausmas…
Atbilstoši savai identitātei, šī mazā gaskoņu tauta, kas tagad ir izzudusi, dzīvoja mierīgi: tā izmantoja visas iespējas, kuras tai varēja piedāvāt sabiedrība un noraidīja pārkāpumus pārkāpumos, važas, kuras sabiedrība tai varētu uzlikt. Tā bija laimīga tauta, kas prata dalīties ar citiem savos priekos un ar savu labsirdību un savu visā pasaulē atzīto ražojumu kvalitāti. Visi viņus apskauda, bet viņu stratēģija bija turpināt žēloties… Un tas bija viņu izzušanas iemesls…
„Viņi gribēja sviestu, naudu par saražoto sviestu, un ražot to virs tirgus pieprasījuma!” skaitās provizoriskie tehnokrāti.
Jāteic, ka senos laikos, kad gribēja panākt lai demisionē kāda „baltā apkaklīte”, kura pārlieku traucēja administrācijai, to mēdza pārcelt uz citurieni. Bet laikmetā, par kuru ir runa mūsu stāstā, to „gaskoņizēja”. Stratēģija bija laba, jo tas nebija tālu: vai tad viņi vai nu ātri atkāpās no amata, vai mēģināja turpināt pret režīmu vērstu politiku. Tos, kuri pretojās ilgāk par trīs gadiem, nosūtīja uz Sv. Helēnas salu.
Tomēr, šie no citas, jau „virtualizētās” pasaules atnākušie tehnokrāti cerēja dominēt pār šiem nelokāmajiem galliem un mēģināja uzspiest viņiem savas slavenās, par eiropeiskajām dēvētās normas, lai padarītu viņus pompozus. Informatizējošas normas, nākušas no tieši no zilganā stikla torņiem, sauktiem par Dieva kaprīzēm, feodālo lobiju ķīlnieku izgudrotas un ieviestas. To ievērošanu rūpīgi kontrolēja lieli satelītdatori. „Likums paliek likums, neviens to nedrīkst pārkāpt!” Tas bija tūlīt pēc eksploziju sērijas šajās slavenajās, garantēti drošajās kodolcentrālēs… Un lai paglābtu lielos datorus, kuri bija aprīkoti ar iekārtām, lai izspiegotu vismazāko iedzīvotāju žestu, demokrātijas vārdā, atrada ģeniālu un diskrētu risinājumu novietot tos orbītā ap planētu: „Vismaz tur viņi būs drošībā… Tur neviens pie viņiem netiks klāt…!” viens otru augstprātīgi slavēja tēvoča Sema pēcnācēji.
„Mēs viņus dabūsim, šos gaskoņiešus, mēs viņus dabūsim līdz pēdējam. Ja vajadzēs, es tur pavadīšu visu savu mūžu, bet es zvēru, ka es viņus visus izpurināšu. Medības ir sākušās.” Šo nu jau slaveno teikumu pa viedtālruni no savas jahtas komandtiltiņa Klusajā okeānā visai pasaulei paziņoja Lielais Liellopu Dioksinizētās Multinacionalizētās Trakumsērgas Piksū…
Turklāt, katrs no šiem pakalpīgajiem karjeristiem pamanījās ierosināt internetā vissadistiskākās tehnikas un vīrusus, lai, pakļaujoties makiavelliskajām prasībām, sasniegtu solīto paaugstinājumu: labu devu KLP (kopienas lauksaimniecības politika), šķipsniņu PTO (Pasaules tirdzniecības organizācija) vai vēl nedaudz Eiropas normu, tad pavisam nelielu devu liellopu trakumsērgas, dažas soda ekspedīcijas… Viss, protams, labi atspoguļots plašsaziņas līdzekļos. Vārdu sakot, medības gāja vaļā pilnā sparā, kad mūsu brašais, trakais zinātnieks, mūsu nabaga naivais Eurēka, lepnuma pilns, ieslēdza savu datorprogrammu, lai atskatītos uz saviem pētniecības gadiem. Viņš nešaubījās, ka beidzot bija atradis līdzekli, kā ar saknēm iznīcināt šo primitīvo gaskoņu tautiņu!!!
Jāteic, ka mūsu brašais pētnieks bija veicis pavisam negaidītu atklājumu, kas vēl līdz mūsdienām tiek glabāts stingrā noslēpumā: viņam beidzot bija izdevies no jauna radīt Dzīvību, iedomu tēlu, kurš ir tikpat vecs kā cilvēks: viņam tāpat bija izdevies apspēlēt Dabu un to pārveidot. Par pamatu ņemot mikroskopisku kaula daļiņu, atrastu aizvēsturiskā vietā Astarakā, viņam izdevās no jauna radīt dinozauru pāri.
Sākumā mazais pāris līksmoja un tas bija normāli: mūsu brašais Eurēka bija šīs zemes bērns, un viņš bija guvis panākumus. Pierādījums: Viņš tika pieņemts zinātniskajā darbā… Nē, dinozauri vairs nebija miruši!!! Cilvēks tomēr ir saprātīga būtne… Jā, viņš ir stiprs! Beidzot viņš ir guvis virsroku pār šo sātanisko dabu, kas tik daudz viņam likusi pieredzēt gadu tūkstošu gaitā. Tas tiešām ir jauks revanšs! Par godu Eurēkam tiks uzcelts piemineklis, to nolēma uzstādīt lokveida krustojuma centrā un atklāt februārī, mēnesi pirms vēlēšanām, cik labs risinājums.
Nogāzēs un ielejās, kur dažas skolas, par spīti balto apkaklīšu realizētajai depopulācijas politikai, vēl bija izdzīvojušas, skolēniem atļāva izvēlēties vārdus šīm jaukajām ķirzaciņām, kuras joprojām turpināja augt… Šis skaistais uzdevums tika uzticēts diviem uzvarētājiem, vienam zēnam un vienai meitenei, ņemot vērā dzimumu vienlīdzību. Viņiem tika arī gods turēt šķēres un karogu Eurēkas pieminekļa atklāšanas ceremonijā.
Tikpat vienlīdzīgi tēviņš tika nodēvēts par Lombesēru un mātīte par Samantanu, ļoti latīniski un mūsu pusē labskanīgi. Tas bija skaisti, tas bija vēsturiski, tas bija progress: valdīt pār dabu. Nolikt to pie mūsu kājām. Mūsu mazie dinozauriņi, kuri joprojām auga un auga, bija tam piemērs. Radio, televīzija, visi plašsaziņas līdzekļi, visi lēmēji un visa pētnieku dzimta pašapmierinātības skurbumā sauca: „Cilvēks ir vispārākais! Kāds progress! Valdīt pār dzīvību! Pieradināt Dabu! Lūk, atklājums, kas ļaus mums atdzimt mūžīgajai dzīvei!” Vairs nebūs jāpūlas, lai reproducētos. Tas ir labs risinājums, tā kā radioaktivitātes, uzkrātā piesārņojuma, stresa pilnās dzīves, antibiotiku un mūsu imūnsistēmas izzušanas aseptiskā uztura dēļ mēs esam praktiski kļuvuši sterili… Tagad mēs varam cerēt uz Jauno cilvēku, uz Virtuālo cilvēku… Pateicoties šim atklājumam, mēs beidzot esam glābti. Ak, ja mēs būtu paļāvušies uz zinātni tā vietā, lai … „
Pa to laiku mūsu dzīvnieciņi, protams, nefilozofēja, bet turpināja savu attīstību. Diplomēti, ģeniāli, talantīgi inženieri tika nosūtīti uz Lauksaimniecības ministriju, lai pagatavotu ērtus, nesalaužamus un Eiropas Savienības standartiem atblīstošus būrus.
„Patiesi, mūsu mirstošajam reģionam tā ir zelta ādere!”, iesaucās tūrisma direktors. „Ar šo produktu mēs pelnīsim visu gadu: zaļās klases, jāšanas klubs… tā ir vista, kas dēs zelta olas!” Un tiešām, ar Eiropas fondu līdzfinansējuma palīdzību šis pasākums tika ātri vien nostādīts uz kājām.
Ap mūsu diviem draugiem pamīšus pulcējās veterināri, dzīvnieku psihologi, uztura speciālisti. Bet tomēr…, neraugoties uz zinātnes nevainojamību, šur un tur sāka atskanēt pa čukstam: Un ja nu…? „Bet, nē, variet būt droši, par tādu algu, kādu viņi saņem, šiem zinātniekiem nav tiesību kļūdīties būra konstrukcijā. Un, turklāt, tas atbilst visām normām un standartiem: apliecinājumi, ko dod apliecinājumi?”
Lombasērs un Samanta turpināja augt un apēda dienā vismaz pa trijām govīm: katru vienā ēdienreizē. Tie ir viņu augšanai nepieciešamie proteīni. „Nebrīvē turētiem zālēdājiem ir pieļaujams kompensēt uzturu ar dzīvnieku olbaltumvielām. Tie ir proteīni…, proteīni, saprotiet, jūs, nejēgas. To teica zinātnieki, kuri saprot kaut ko… tātad…” Un turklāt, tas ir normēts uzturs…
Bet pēc dažiem mēnešiem tomēr nācās atzīt, ka … normētāji bija nepietiekoši novērtējuši mūsu strauji augošo draugu gargantejisko apetīti un to nācās remdēt, lai viņi pārliecīgi nesatrauktos. Bet, notiesājuši pēdējo reģiona ganāmpulku, viņi joprojām turpināja augt… „Nelaime, nelaime!… To mēs nebijām paredzējuši” iesaucās veterinārs. „Mēs nedomājām, ka tie augs tik ātri… Mēs … nezinājām.” Un tad šaubas tika oficiāli apstiprinātas… Samantanai … bija sācies riesta laiks.! ! !
„Nelaime, nelaime”… Kādā lietainā un vējainā pilnmēness naktī, (kas nesekmēja notikumus), mūsu divu aizvēsturisko dzīvnieku mīlas rotaļa ātri kļuva par zinātnieku intereses objektu. Būra stieņi nespēja ilgi turēties pretī dabas saucienam… Mūsu divu mīlnieku medus mēneša laikā tika aprīti un saplosīti mazie skolēni, inženieri, drošības komisija, veterināri, kārtības spēki, veseli autobusi ar tūristiem, reģiona iedzīvotāji, tik ātri, ka to pat nepaspēja izstāstīt … un tad vairs nebija svarīgi rūpēties par uztura normām! Pēc dažām dienām pāri palika vairs tikai dažas izolētas tautiņas šur un tur Sabaillus Bonus Maximus Dominus nogāzēs. Laimīgā kārtā viņiem izdevās paslēpties mežu biezoknī. Bet, tā kā viņi bija no deģenerējušās un atkarīgas sabiedrības, viņi ilgi neizdzīvoja bez aseptizētas pārtikas sterilā iesaiņojuma (tātad veselīgas!), jo antivielas vairs sen nepastāvēja…
Virs meža iestājās smags klusums. Samantanai bez šaubām tagad vajadzēja būt mātes cerībās. Bet neviens no nedaudzajiem izdzīvotājiem, ar kuriem man bija izdevība tikties, vairs neuzdeva sev jautājumu, cik ilgi ilgst dinozaura grūtniecība, nedz arī, vai viļai būs piens, vai arī viņa dēs olas. Neviens vairs nerīkoja vārda izvēles konkursu. Un statuja… un vēlēšanas… Glābjas kas var! Jo katru jaunu dienu mūsu dēmoniem vajadzēja svaigu gaļu, normāla parādība… Uztura speciālisti viņus pie tā bija pieradinājuši!
Palīgā! Palīgā! Kādas šausmas! Šajā brīdī, kad es jums to stāstu, es dzirdu sev aiz muguras briesmīgu zaru brakšķēšanu… Ko es saku: Koki lūzt zem … mūsu divu milzeņu soļiem. Uz manu pusi virzās divas gigantiskas ēnas… Es skrienu, es skrienu: tur, ielejā, ir milzīgs izcirtums, ātri, ātri! Es mēģinu aizbēgt, es vairs netieku uz priekšu, es slīdu, es iešļūcu sena ģenētiski modificētās kukurūzas lauka mālā, kur nu jau simts gadus kā nekas cits vairs neaug… Šausmas, es mirstu, tās ir beigas… es esmu miris!!! Dievs pieņem manu dvēseli… Es jau jūtu viņu dedzinošo elpu… Man ir karsti, ķoti karsti… Par vālu… Un tā es esmu pagalam. Viņi izrauja man roku, AAAAAAAAAAHHH…
„Pietiek! Man ir apnicis! Mosties! Beidz spārdīties!”, sauc mana sieva mani raustīdama aiz rokas. „Vienmēr tas pats. Katru reizi, kad mēs vakarā ejam ārā, tu dzer par daudz un pēc tam neļauj man gulēt!”
Kāds briesmīgs murgs! Esmu aizelsies, nosvīdis, es vairs nevaru.. Uf… Tas bija tikai nejauks sapnis, es vēl drebu, un šausmīgi sāp galva! …
Tas ir tiesa, vakar mēs labi nosvinējām sadraudzības vakaru, kur neviens negribēja… un šis tūkstošais mūsu novada jaunais ekoloģiskais zemnieks
Mūsu pamestībai nolemtajos kalnos viņš ir izveidojis ekoloģisku lauksaimniecības uzņēmumu**, kura saimnieciskās darbības uzplaukums paglābs mūs no bažām par Nākotni.
„Tomēr, šis Armaņaks*, ko viņš mums vakar pasniedza, patiešām bija ekoloģisks**…”
*Šķiet, ka normāli būtu lietot armaņaku (Armagnac) ar mērenību?
**Ekoloģisks lauksaimniecības ražojums nesatur ne ķimikālijas, ne pesticīdus, nav ģenētiski modificēts un veido saskaņu starp cilvēka vajadzībām un dabas prasībām.
Jean Amblard 1998
Viesturs Rikveilis, paldies par tulkojumu
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Hier c’était le carnaval des écoles qui défilait dans les rues de Lombez (Lombarium au temps gallo-romain) où le philosophe Pétrarque laissa trace de son passage à gué lors de sa visite à son petit copain l’évêque Giacomo Colonna l’été 1300 “J’ai passé un été presque céleste au pied des Pyrénées” ! laissera-t-il à la postérité, une phrase que dis-je, une aubaine, reprise quelque 800 ans plus tard par l’Office du tourisme local en quête d’identité attractive. Oui, le Gers est céleste, on l’avait presque oublié depuis que l’industrie outrancière lui a volé sa population paysanne pour l’entasser dans le béton, mais cette erreur de courte durée dans l’histoire de l’humanité ne fera pas long feu, le processus de vase communiquant est entrain de s’inverser depuis la mondialisation ogresse… Vive le retour à la réalité, vive le retour de l’homme dans la nature ! On y re-viendra de gré ou de force quoique en décident les pâlots cols blancs frustrés des tours de verre bleuté censés nous gouverner démocratiquement sous la pression de lobbies (plus que) douteux. Mieux vaut de plein gré, n’est-ce pas ?
Bref, céleste aussi fut cette journée ensoleillée du 3 avril dont les automobilistes “dans leur course folle on ne sait plus très bien pourquoi” garderont en mémoire l’adrénaline qui les faisait pester tout rouge en attendant que le défilé canalisé par la Gendarmerie locale ne leur rende leur bitume adoré.
J’accompagnais le défilé des fées en temps que Pépé Jeannot pour admirer mes petites filles dans leur costume de scène. S’il y avait beaucoup de fées et de princesses dans le cortège on pouvait aussi y remarquer des pirates borgnes, des cowboys ou encore des supermen… Allons-y !
Vive le rêve ! du rêve naîtra l’idée qui deviendra projet et qui sait, deviendra réalité ?
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