Journal d'un Paysan du Gers en Lettonie

Le retour du baron de Graši !

Survolons tout d’abord une tranche de vie de la Lettonie… C’est une longue histoire pas si simple… La République de Lettonie est née récemment, en 1918 et pas pour longtemps car en 1940, encore fragile, elle était la proie de l’empire soviétique et ce jusqu’en 1991… Mais ce n’est pas le sujet qui nous intéresse aujourd’hui…

Durant 900 ans, jusqu’en 1918, cette région balte était propriété de Barons allemands “Les Barons Baltes” qui régnaient en maîtres sur leurs terres et sur leurs gens, un peu comme nos seigneurs français du moyen-âge. Pour la note positive, à chaque fois que j’ai eu l’occasion de parler de cette époque avec des Lettons, ils m’ont affirmé que… finalement… Il y avait quand même des bons Barons… Et qu’en ce temps là, la vie était probablement moins dure que la période soviétique qui fut sans concession pour ce petit peuple letton si assoiffé de Liberté.

Graši (prononcer Grachi) est un nom letton récent. Du temps des Barons, ce lieu se nommait GEISTERSHOF. Le manoir Grašu Pils actuel a été construit en 1784 sur les ruines d’un ancien château détruit lors de la guerre du Nord, la commune de Cesvaine appelée à cette époque Seßwegen était une place forte suédoise.

 

Geistershof en 1912 et Grašu Pils en 2012… Juste 100 ans entre ces deux photos !!!

Actuellement propriété de la municipalité de Cesvaine, le manoir a été loué en 1993 par la Fondation du village d’enfants de Graši pour une période de 99 ans. Grašu Pils fut ainsi sauvé de la ruine, servi quelques années de maison d’enfants avant d’être progressivement aménagé en confortable hôtel (dont les revenus sont destinés au village d’enfants.)

Nous n’avions pas trace de la famille des Barons Von Kahlen, propriétaire durant plusieurs générations et qui fut priée de quitter les lieux en 1920, deux ans après la création de la République de Lettonie. Le peu d’informations et de photos que nous avions à notre portée provenait du musée de Madona. Nous pensions cette branche de la famille éteinte…

Et puis un beau jour de 2010… Une réservation depuis l’Allemagne pour une chambre d’hôtel au manoir Grašu Pils au nom de… Von Kahlen… Et les souvenirs vont refaire surface…. Hubertus en compagnie de son épouse Barbara est venu en pèlerinage sur les traces de ses aïeux, son père né à Grašu Pils “Geistershof” étant le dernier Baron Von Kahlen, celui qui a été chassé de ses terres en 1920.

Et cette semaine, le Baron Heinrich Balthasar Von Kahlen dernier de la lignée ayant vécu ici, est revenu à Geistershof grâce au crayon d’Aleksejs, enfant de Graši, étudiant en design à Riga...

Mmm que j’aimerais bien avoir l’autorisation d’Hubertus, fils de Heinrich Balthasar, de publier les photos de famille qu’il nous a confié…

En attendant je mets celles que nous avions en notre possession, provenant du musée de Madona.

Et puis il y a aussi cette histoire de la dame blanche de Graši qui ressurgit, étrangement liée à ce lieu magique et à cette famille ?

Félicitations à nos valeureux stagiaires de l’IUT de Toulouse-Rangueil !

Fabien et Frédéric viennent de terminer leur stage professionnel de 3 mois à Grasi. Etudiants en génie civil, ils ont eu à effectuer des taches très diverses notamment sur les bâtiments de la ferme. En plus de leur énergie, de leur sérieux au travail, ils ont apporté leur sourire et leur joie de vivre communicative.

Ils avaient à rédiger un rapport de stage qui comptait pour une grande part dans l’obtention de leur diplôme. On ne choisit pas de faire un stage “hors des sentiers battus” par hasard, les correcteurs ne s’y sont pas trompés, leur rapport reflétait bien leur implication professionnelle et humaine.  Les notes furent élogieuses et bien méritées.

Pour clôturer leur présence à Grasi, un petit pot d’adieu fut organisé en présence de quelques “collègues de travail”: Léo lui aussi stagiaire gersois, Normunds responsable de la ferme, Roberts notre ingénieur des bâtiments, Kristaps un jeune saisonnier de Cesvaine, Sandra directrice de la Fondation,  Christophe fondateur du village d’enfants et moi-même chargé de communication.

Cette dernière photo date de janvier 2012 à l’IUT de Toulouse-Rangueil où avec Normunds nous avions rencontré nos futurs stagiaires présentés par Roland Candalot leur professeur…

Merci à vous Fabien le narbonnais, Frédéric le montalbanais sans oublier votre professeur chargé des relations internationales Roland CANDALOT de l’IUT de Génie Civil Paul Sabatier Toulouse-Rangueil ! Depuis trois ans que nous accueillons des stagiaires de cet IUT, chaque année nous sommes ravis de la qualité de cette expérience !

Nos petits nouveaux ont participé au feu de la St Jean le soir de leur arrivée !

Nous avons le plaisir de vous annoncer l’arrivée au village d’enfants d’une nouvelle fratrie, le grand frère 3 ans et sa petite sœur 2 ans… Ils sont arrivés en urgence le 23 juin. Malgré les grosses difficultés financières dues à la répercussion de la crise économique qui sévit en Lettonie depuis 2008, notre mission est d’accueillir tous les enfants que l’on nous confie en situation de détresse. 

Ces derniers temps l’âge moyen du village d’enfants a fortement diminué, les photos parleront d’elles-mêmes. Il est vrai que la plupart des grands sont maintenant en vacances d’été en familles d’accueil.

La fête de “Ligo” est importante en Lettonie, c’est le solstice d’été, la nuit où il ne fait pas nuit. Généralement, selon la tradition, elle dure toute la nuit jusqu’au lever du soleil. Chez nous, elle se termina vers 21h, vu l’âge de la majorité des participants !

  

Et la plus grande fête lettone tombe bien ! c’est aussi ma fête ! il n’y a pas hasard…

 

  

Pour nous aider, faites un don à Cap Espérance, 15 rue Van Loo, 75016 Paris, [email protected]

Cap Espérance est habilitée à recevoir des dons déductibles de vos impôts selon la législation française en vigueur.

Ça y est, Roberts l’aîné du village d’enfants est ingénieur !

Roberts vient de terminer ces cinq ans d’études à l’Université de Jelgava, il a réussi, il est  ingénieur des bâtiments !

 

La remise officielle du diplôme a eu lieu le 20 juin, en grande pompe comme il se doit en Lettonie ! Sandra STADE directrice et Christophe ALEXANDRE président de la Fondation du village d’enfants de Graši étaient là.

 

L’entreprise dans laquelle il a effectué son stage de cinquième année vient de lui signer un contrat d’embauche, il commencera dès cet été !

Avant-Après

La première photo date de 1994, l’année de son arrivée à Grasi, l’orphelinat le plus souriant du monde ! La deuxième lors de son départ dans la vie active !

Bravo Roberts, tu es l’exemple à suivre pour tous les enfants de Graši !

Un troisième mousquetaire est arrivé du Gers !

Léo est comme Fabien et Frédéric, étudiant à l’IUT de Génie Civil de Toulouse-Rangueil. Il est arrivé ce matin au village d’enfants pour un stage technique. Il sera avec nous trois semaines.

Sa particularité nous rapproche: Il habite le Gers en Gascogne, pays de D’Artagnan, plus précisément à Touget, pas loin de chez moi !

Il est arrivé par le bus de Riga à 11h45, un rapide coup d’œil près des maisons des enfants, puis le repas (pour se familiariser à la gastronomie lettone) puis au boulot ! Pas le temps de souffler. Mais dans les prochains jours je prendrai un peu de temps pour lui décrire le lieu où il a choisi de venir. On ne vient jamais à Grasi par hasard… à suivre

Des fleurs pour la fête des pères.

Hier c’était la fête des pères en France. Mes enfants se sont mis à la mode lettone, chaque année pour la fête des pères je reçois un bouquet grâce à Interflora qui étend son commerce jusqu’au fin fond de la Lettonie profonde, là où s’arrête le bitume et même plus loin. Il a fallu que j’arrive à l’âge de 55 ans, il y a donc 6 ans, pour qu’on m’offre des fleurs pour la première fois de ma vie. Il est vrai qu’en France ce n’est pas trop dans les coutumes d’offrir des fleurs à un homme, du moins dans mon milieu paysan...

Donc merci à mes trois enfants pour ce geste attentionné qui me va droit au cœur. Je les installe sur mon bureau pour aujourd’hui et ce soir dans mon appartement.

Matinée ensoleillée au manoir de Graši en Lettonie.

Pénard, pas un bruit ne vient troubler le chant des oiseaux ou le coassement des grenouilles annonçant  la nuit de Līgo à Jāna Diena , la nuit où il ne fait pas nuit.

Pour en savoir plus sur ce jardin secret*** voir le guide du Petit Futé Lettonie ou la centrale de réservation de Booking.com 

Les grenouilles sont ici, sur les nénuphars. La cane sauvage qui couve en ce moment est bien cachée dans les joncs…

La ruine au fond du parc où naquit la dame blanche de Grasi… dit-on

  

Près du manoir, pour ceux qui préfère l’autonomie, le gîte pour 8 personnes avec tout le confort…

Et quand vous viendrez, passez donc me voir à Berzi, la maison en bois. mon bureau se trouve à l’étage.

Masseube-Madona, encore deux nouveaux éléments du puzzle franco-letton assemblés !

Nul n’est prophète en son pays dit un vieil adage et ça se vérifie chaque jour… sauf qu’à la longue…

Plusieurs projets importants voient le jour entre ma région Midi-Pyrénées et la Lettonie, j’en rêvais depuis longtemps; quant au Gers… ce fut plus laborieux mais ça vient !

Le Gers est mon département, je l’aime bien (aussi), alors lorsque je suis arrivé en Lettonie avec en tête l’idée de jouer au puzzle franco-letton, j’ai tâté le terrain en commençant naturellement par mon village, mon école, mon environnement proche… Il s’est passé des choses, quelques échanges mais rien de bien concret, rien de pérenne n’a suivi. Alors je n’ai pas insisté, repensant à ce vieil adage “Nul n’est prophète en son pays” associé à “Faut pas rêver” souvent cité lorsque je défends quelques projets utopiques dont j’ai le secret… Et c’est vrai, mieux vaut laisser les choses se faire naturellement… Simplement semer des graines en bonne terre et attendre patiemment la germination. Et ces jours-ci ça commence à éclore, est-ce sans doute dû au printemps ? Il y a l’école Pétrarque de Lombez (revoir une note précédente) et maintenant c’est le Campus de Masseube qui bouge, précisément l’école qui m’a formé sans (trop) me déformer, qui a formé ma fille et où j’ai aussi été formateur en agri-bio quelques années avant de m’évader en Lettonie.

Le projet d’échange entre le lycée Madona Valts Gimnazija était lattant depuis 2006, manquait un leader de part ou d’autre pour le concrétiser. Viesturs est prof de français dans ce lycée depuis 3 ans, quelques fois il m’invite dans son cours et c’est toujours pour moi un réel plaisir. Puis un jour il m’a dit: Il y a plus de cinquante élèves qui étudient le français dans mon lycée et ce serait bien si nous pouvions échanger avec une école française. J’ai répondu que j’en connaissais une intéressée depuis longtemps mais qu’elle était dans la nature, loin de la tour Eiffel qui fascine tant les Lettones des forêts. Qu’importe, dit-il, le but est de mieux se connaître entre européens et ce serait stimulant pour mes élèves actuels et ceux à venir…

Viesturs était dans le Gers à Masseube St Christophe le week end de l’Ascension, il représentait la Lettonie aux journées “éducation sans frontières” et ramena à Madona le contrat de coopération franco-letton pour la plus grande joie de Vanda la directrice de MGV qui me titillait depuis des années pour que ce projet aboutisse.

Hier soir Viesturs, élève assidu au cours de français de Francis de Fonsegrives à Cesvaine, nous invitait, aux stagiaires de l’IUT de Toulouse-Rangueil et à moi, à diner au petit restaurant Kuilis et nous déballa les photos et documents concernant l’échange en question.

Les photos sont donc d’hier soir. Viesturs doit m’en envoyer concernant son voyage dans le Gers. je rechercherai aussi des photos des divers échanges Gers-Lettonie qui ont déjà eu lieu. je les rajouterai ici, sur cette note.

Donc épisode à suivre.

Les Lettones des forêts adorent la nature, donc les fleurs !

Les fleurs sont le symbole de la beauté naturelle même si bien souvent elles sont cultivées industriellement. En Lettonie on s’offre des fleurs à tout bout de champ. Comme en France, les fleurs coupées proviennent en majorité de Hollande mais les autres sont cultivées ici même, comme chez Ruta, notre voisine chez qui nous étions ce matin.

Allons-y !

Je faisais simplement le taxi pour Valda et Regina les jardinières de Grasi. Elles étaient à leur affaire, heureusement que le volume était limité dans le minibus, elles auraient tout emporté !

Maintenant il va falloir installer tout ça ! Elles savent où…

 

Kléo rend visite à l’Ecole Pétrarque de Lombez Gers avec qui sa classe de Cesvaine Lettonie correspond !

La vie est un grand puzzle qu’il suffit d’assembler !

Kléo du village d’enfants de Grasi est en vacances d’été dans sa famille d’accueil française à Cadours (chez ma cousine) près de Toulouse, pas loin de Lombez Gers (qui est le chef lieu de mon  canton). La classe de Kléo de Cesvaine Lettonie (ici) correspond avec la classe de CE1 de l’école Pétrarque de Lombez (qui est la classe de ma petit-fille Anaïs). C’est un échange épistolaire scolaire franco-letton utilisant la méthode Clément Aplati (Flat Stanley) , il a été proposé par Isabelle Gaillard, professeur des écoles à Lombez  et activé avec enthousiasme par Inese professeur de l’école de Cesvaine aidée par Sandra directrice du village d’enfants pour les traductions. C’est-y pas un beau puzzle ?

Hier Kléo s’est rendue à Lombez, elle a passé toute l’après-midi avec la classe de CE1, assise près d’Anaïs, elle a lu en letton les lettres des petits écoliers de Cesvaine aux petits écoliers de Lombez, puis Isabelle l’instit lut la traduction préparée le matin même en Lettonie par Sandra.

Hier soir j’ai reçu les photos et le texte qui suit, écrit par Kléo aidée de “sa maman de France”.

A noter que Kléo est trilingue: Letton, russe, français et bientôt quadri avec l’anglais dès qu’elle sera en sixième.

Les enfants m’ont pris par la main pour me faire visiter
l’école,

Dans la classe, ils m’ont chanté une chanson,

Je leur ai montré toutes les photos de notre classe et je
leur ai lu les textes derrière les dessins que la maîtresse a trouvé très
beaux. Les élèves ne comprenaient pas le Letton mais ils ont reconnu quelques
mots : France, Italie, bibliothèque, musée. Et puis la maîtresse a lu la traduction qu'on avait apportée

On a fait une grande affiche avec un bouquet de cœurs avec le
prénom et le dessin de chaque enfant pour ramener à Cesvaine

On a écouté de la musique

J’ai participé à un jeu où il fallait deviner quelle lettre
la maîtresse commençait à dessiner au tableau.

Dans la cour de récréation, j’ai essayé le jumpy-dance."

bises

 

A suivre ! Car dans cet échange franco-letton, les évènement se succèdent ! Il y a quelques jours, c’était mon neveu Alexandre, champion de rugby de l’équipe LSC, Lombez-Samatan-Club qui était en Lettonie à Cesvaine pour initier les écoliers de la classe de Kléo. revoir le post.

Bientôt une équipe de rugby à Cesvaine ? Le CRK, le Cesvaines-Regbijs-Klubs ?

Les enfants de Graši: Il y a ceux qui sont partis et ceux qui vont partir.

Ces jours derniers, plusieurs enfants sont partis en vacances d’été rejoindre leurs familles d’accueil françaises avec l’aide des accompagnants de l’association Solidarité-Lettonie. Pour la plupart c’était l’enthousiasme des retrouvailles, pour d’autres c’était la première fois, avec un petit pincement au cœur.

L’an dernier une petite fille d’une famille modeste de Cesvaine s’était jointe au groupe, cette année ils sont trois !

 

Mais pour diverses raisons tous nos enfants devant passer l’été en France ne sont pas encore partis. Alors en attendant, ils rêvent en regardant les photos de leur future famille d’accueil…

Et si, avant de partir, on apprenait quelques mots de français ?

Là c’est la maman, là le papa, la grande sœur, le petit frère… Que ça me tarde !!! L’an prochain ils diront: Ma maman de France, mon papa…

Ainsi va la vie dans la Lettonie profonde là où s’arrête le bitume et même plus loin, dans une clairière de la forêt immense où seules les hordes de loups, les cigognes et les ondes positives retrouvent leur chemin sans se perdre !

Latvija ir balta dāma. La Lettonie est une dame blanche.

On pourrait dire aussi: En Lettonie est une dame blanche, mais ce n’est pas le sujet.

Après la phase jaune, la Lettonie a viré au blanc, ce qui nous annonce l’approche de la plus grande fête nationale, la fête de la nature, Jani (la fête de la St Jean la nuit du 23 au 24 juin) pourquoi ? Les marguerites sauvages tressées orneront les têtes blondes ce jour là, cette nuit là voulais-je dire, bien qu’en ce moment il fasse jour même la nuit.

Cette photo date du 23 juin 2008: Elina la Lettone des forêts initiant Danielle volontaire aborigène d’Australie. les photos suivantes sont fraîches du jour.

La marguerite est la fleur emblématique de la Lettonie.

C’est aussi la période pâquerette… Ici dans le parc du manoir

 

Bref, tout est blanc, même les Lettons, en occurrence Einars qui part se balader en forêt… C’est un rêveur…(lui aussi…)

Et les cigognes blanches… Et les cumulus blancs…

FÊTE DES FOINS à Simorre Gers, plus que 7 jours !

Bonjour à tous !

La fête des foins approche à grands pas !
Venez passer le 17 juin une belle journée dans les senteurs du foin fraichement coupé et dans celles du foin séché au milieu des outils d'autrefois et des machines d'aujourd'hui, tous en action ce jour-là !

Venez vous plonger dans le passé et apprécier le chemin parcouru en consultant sur place notre exposition de documents anciens mais aussi en visitant le Musée Paysan d'Emile tout proche où de sympathiques guides seront heureux de vous accueillir pendant toute la durée de la manifestation ET où vous pourrez découvrir notre nouvelle exposition "Passeurs de Mémoire" !

Venez vous restaurer à midi et déguster "la poule au pot" et sa suite préparée par le traiteur Calbet de Rieumes... mais attention pour cela, il est nécessaire de s'inscrire rapidement (avant le 13 juin, délai du traiteur). Le prix du repas est  de 18€ (10€ pour les enfants de 6 à 12 ans).

Voici les numéros de téléphone qui attendent votre appel : 
05.62.65.34.45 - 05.62.59.26.21 - 06.88.63.27.44     
Merci de faire circuler auprès de vos contacts et de vos amis .....

Bien cordialement,
L'équipe organisatrice des Amis du Musée Paysan d'Emile

www.museepaysan.fr

Ils se sont envolés vers la France pour des vacances en famille d’accueil.

Ce matin mon réveil sonnait très tôt, certes il faisait déjà jour (en Lettonie en ce moment il fait jour même la nuit…) mais ce n’était pas une heure syndicale habituelle pour commencer ma journée de travail. Je faisais le taxi pour accompagner des enfants de Grasi à l’aéroport de Riga à 3h de chez nous. Les vacances sont déjà commencées en Lettonie et une bonne partie de nos enfants sont allés rejoindre leur famille d’accueil en France. Le voyage  est organisé chaque année par l’association Solidarité-Lettonie (voir leur site ici) pour offrir des vacances d’été en famille d’accueil à une soixantaine de petits Lettons de milieux défavorisés.

A 9h nous étions rassemblés sur le parking de l’aéroport de Riga avec un grand soleil bien chaud.

Après que chacun eut récupéré sa valise, direction l’enregistrement !

Tous les enfants et accompagnants de Solidarité-Lettonie ont-ils leur foulard jaune? s’égosille Viviane, histoire de ne pas en semer en route… Le voyage s’effectue avec Air Baltic jusqu’à Paris, puis un bus va les distribuer en route jusqu’au sud de Bordeaux et plusieurs finiront en voiture jusque en Midi-Pyrénées. La journée sera longue mais autant les familles accueillantes que les enfants attendaient cet évènement depuis longtemps. Ce soir les cœurs palpitent en attendant les retrouvailles (Pas vrai Mamou ? Pas vrai Christine ?) ou, pour certains qui partent pour la première fois, la découverte d’un monde nouveau où on ne parle même pas letton mais où règne une ambiance apaisante. Et puis en quelques jours le français sera maîtrisé ! les Lettons sont surdoués pour les langues (pendant que les Français se regardent le nombril…).

Quant aux plus petits, encore trop jeunes pour partir, ils passeront leurs vacances au village d’enfants avec un bon programme ludique: jeux, excursions, balades, baignades… accompagnés par leurs mamans-éducatrices…

Nous on pourra manger plein de glaces lettones et pas vous, na !

Il y a 18 ans, le manoir de Grasi était sauvé de la ruine !

L’orphelinat de Grasi créé par l’association Cap Espérance a débuté en 1994 avec l’arrivée de Liouba et Roberts, les deux aînés, alors que le manoir était peu de temps avant, encore en ruine. Relire: Remontons le temps. 1992 et les débuts de l'orphelinat...

 

L’année d’après c’était toute une flopée de petits qui allait envahir les lieux. Plus tard les maisons du hameau, elles aussi délabrées, étaient rénovées et les enfants y étaient logés avec leurs éducateurs, reconstituant “des cellules familiales” dont on peut maintenant apprécier les résultats.

 

Grasu Pils, printemps 1994 et Grasu Pils printemps 2012

Le manoir (Grasu Pils) ainsi libéré a progressivement été aménagé en confortable hôtel***. Il est devenu un support pédagogique et une source de revenu pour le village d’enfants. En venant en vacances ou tout simplement en passant chez nous lors de votre séjour en Lettonie, en plus de la découverte de la fascinante nature encore préservée, vous contribuez à améliorer la qualité de vie de nos enfants.

Voir le guide du Petit Futé Lettonie et la centrale de réservation de Booking.com 

Et pour finir, un petit clin d’œil à mon blog de la part du Petit Futé Lettonie: Clique là

La fête des foins approche à grands pas ! Tous à Simorre Gers le 17 juin.

Organisée par les bénévoles de l’association du Musée Paysan d’Emile !

Si, si, il fera beau comme l’an dernier, d’ailleurs c’est obligatoire !

On ne peut pas faire les foins sous la pluie !

Moi je serai en Lettonie, le temps des foins approche ici aussi.

Les petits derniers sont tous mignons…

C’est naturel, les petits sont plus attachants et pourtant ils sont moins traumatisés que les grands lorsqu’ils arrivent au village d’enfants. Nos petits derniers ont  22 mois sur mon bras droit et 27 mois sur mon bras gauche. Je joue le rôle du Pépé Jeannot (ici on m’appelle Zani), un rôle qui me plait bien… Lorsque j’arrive dans une maison, je suis tout à coup pris en otage par tout ce petit monde souriant. Zani ! Zani !

Ils pleurent seulement lorsque je les quitte (pas tous, heureusement)… Mais je ne m’inquiète pas, ils seront vite consolés, je sais qu’ils sont “en de bonnes mains”.

Non, non, les fleurs ne sont pas pour moi ! Comme chaque année lorsque les vacances arrivent, les fêtes de fin d’année (Islaidums) et autres concerts (Koncerts) occupent les Lettones et les Lettons petits et grands… Fleurs, belles robes, belles coiffures, costards, cravates, tout est beau ! Moi, je fais seulement le chauffeur-reporter (sans cravate), mais mine de rien, en cette période cela occupe la moitié de mon temps, week-end compris… Je connais chacun des milliers de nids de poules entre Grasi et Cesvaine !

J’aime cet univers enfantin et joyeux… Ils sont mignons n’est-ce pas ?

Mais que se passe-t-il donc dans le klets ?

Klets en letton, c’est le grenier. C’est le nom donné à ce grand et beau bâtiment de 500m2 (x2 avec l’étage) qui fut en son temps l’écurie du château du baron balte Von Kahlen. Sauvé de la ruine il y a peu de temps, au fur et à mesure de nos moyens il reprend progressivement vie.

La mécanisation de la ferme pédagogique nous oblige à protéger du froid toute la motorisation et particulièrement les tracteurs qui doivent répondre à l’appel même par -35°c: chasse-neige, alimentation des animaux... Un local isolé s’imposait, c’est une partie du klets qui est entrain d’être aménagé à cet effet. Elle servira aussi d’atelier mécanique avec une fosse pour les vidanges et entretien de tous nos véhicules. Le reste du bâtiment sert au stockage de matériaux, meubles, bois d’œuvre pour la menuiserie…

Le chantier est en cours et ça tombe bien, Fabien et Fréderic de l’IUT de génie civil de Toulouse-Rangueil sont de la partie et prêtent mains fortes à Normunds. Et puis il y a aussi Edgars, Aleksejs, Martins… profitons-en !

Quel boulot !!!

 

Pendant ce temps, le printemps se tâte… un jour 25°, la nuit orage et tempête avec coupure de courant de 23 h hier soir à 11h30 ce matin… Aujourd’hui 12°c… ça caille…

Pas encore de baigneurs sur le lac de la karjera. Les Lettons s’impatientent…