La luminosité est étrange en Lettonie en ce moment, aussi floue que les affaires du pays… Mais revenons à notre dame blanche. Quelle dame blanche ? s’étonne un de nos kiangis tibétains en robe orangée. Ben oui, aujourd’hui avec le beau temps, j’ai fait le tour du propriétaire et au fond de la forêt de l’ours, j’ai rencontré blanche neige, elle est toujours là !
Et les 7 nains ? Non les 7 daims…
Oui, mais la dame blanche ? Celle de Graši précisément ? On la croyait disparue, victime du terrorisme H5N1. Mais non, la belle dame se protégeait. J’ai retrouvé sa trace tout à l’heure sur le nouveau best seller de Cesvaine.
Très méthodiquement, j’ai feuilleté cet ouvrage maintenant installé dans la bibliothèque du grand salon du manoir du Baron Von Kalhen de Graši. Et devine qui je vois page 186 et 187 ? Le successeur du Baron Von Kalhen, le Baron Von Kristofs Aleksandrs entouré de ses enfants ! On y parle même d’une ferme pédagogique sur la colline de l’ours où trône le grand chêne de la dame blanche.
Très vite, je prends conscience que la dame blanche de Graši se cache dans ces écrits qu’il m’est difficile de déchiffrer clairement mais les photos me guident. Je revois les armoiries du Baron, le manoir du Baron, le cimetière des Barons, et…sous la photo des tombes de marbre noir, une très vieille photo inespérée de 1928 où l’on découvre près de l’allée des chênes, la chapelle de Graši maintenant en ruine où les noces de Hans Von Kalhen et Liva Ozola n’eurent jamais lieu. Liva est devenue pour nous la dame blanche de Graši dont le fantôme erre toujours dans les environs depuis le XIXème siècle.
Des dames blanches, j’en ai rencontré sur d’autres pages, mais non, rien à voir… La nôtre est bien plus fantastique…