En dehors de toutes considérations sécuritaires ou sociales dont se gargarisent les grands lobbies du transport irrités par cette concurrence, Ryanair ça vole et c’est pas cher ! Certes, le personnel n’est pas des plus détendus et les hôtesses semblent obligées de jouer à la marchande tout au long du voyage mais ce genre de pression on le ressent dans l’ensemble de notre société ultra-libérale décadente… Pauvre de nous… Dans le fond, notre société n’était pas si mal organisée que ça, mis à part le côté écologique sous estimé, mais à présent, elle se meurt de s’être livrée corps et âme aux spéculateurs qui sont entrain de tuer leur poule aux œufs d’or… Il faut être plus performants ! plus productifs ! plus vite ! plus loin ! plus plus plus ! 100 ans qu’on nous bassine avec ça et ça continue alors qu’on est au bout du système ! Si les Français sont les plus performants en consommation d’anti-dépresseurs et de somnifères, ce n’est pas par hasard, ils ont voulu jouer le jeu de la compétition et voilà où nous en sommes rendus: plus d’injustice, plus d’exclusion, plus de misère. Alors je lance un appel clair comme de l’eau de roche aux spéculateurs, ces parasites qui contre le prolétariat d’un malin vouloir sont portés: “Qui veut aller loin ménage sa monture”. Mais ces gens là vivent au jour le jour et on le pouvoir sur les politiques… Alors on n’est pas sortis de l’auberge…
Revenons à nos moutons: Je faisais partie du troupeau des clients de Ryanair qui n’avaient pas payé 10€ de plus (10€x4 vols) pour réserver leur place “Priority” et pénétrer les premiers dans l’avion, mais finalement pour nous les “Other Q” en ne trainassant pas trop sur les bancs de l’aéroport, on peut être dans les premiers de la file indienne et quand même choisir une bonne place. J’ai donc fait un aller-retour vers Midi-Pyrénées qui me coûta presque moitié prix que d’habitude, c’était ma première expérience avec Ryanair car les correspondances sont rares et là ça tombait bien, je n’avais que 3h d’attente à chaque connexion.
Et pour finir ce thème sur une note positive et faire taire les mauvaises langues: Finalement sur les quatre vols que j’ai effectué, pas un ne s’est crashé par manque de carburant !!! Quelle chance !!!
Donc la semaine dernière j’ai fait Riga-Carcassonne via Charleroi Belgique…
Et hier mon retour Carcassonne-Riga via Stansted-Londres.
Juste une petite inquiétude, mon cœur s’est tout à coup accéléré lorsque en Angleterre, au moment de monter dans le dernier vol, deux techniciens avaient l’air inquiet en observant longuement le nez de l’appareil. Un rhume ? Peut-être un choc frontal avec une cigogne en migration ? pensais-je. Allait-on retarder le vol ? Allions nous prendre un risque ? Mais apparemment il semblerait que je sois encore vivant, j’en déduis que ce ne devait pas être grave.
Pour finir avec humour, une petite interrogation qui me turlupine au sujet de la mort: “Au fait, comment savoir si on est mort ?”. Certains pensent qu’il suffit de se pincer et si ça fait mal, c’est bon signe !