Enfin la pluie a cessé ! Alors on s’agite, il faut essayer de rattraper le temps perdu, nos équipes de volontaires terminent leur séjour à la fin de la semaine. Aujourd’hui nous reprendrons le foin.
Mon nouvel appareil photo est cassé ! Celui-là n’aura duré que 6 mois… Je continuerai avec mon téléphone portable, ce sera moins bon, mais bon…
les dernières photos de l’appareil…
Après avoir reçu les directives du chef Normunds, les volontaires français et lettons se mettent au travail, répartis en plusieurs équipes pour être plus efficaces.
L’association humanitaire française Aquassistance nous aide depuis 2 ans à monter un projet destiné à améliorer la qualité de l’eau potable du village (gros souci avec notre fameuse eau ferrugineuse qui ne plait pas aux normes bruxelloises). Cyril d’Aquassistance est venu 4 jours depuis Paris pour peaufiner les derniers détails avant d’attaquer le chantier prévu en octobre. Profitant de cette main d’œuvre occasionnelle, nous avons commencé à préparer les passage difficiles des conduites d’eau, notamment la traversée de la petite forêt et du ruisseau. Il faudra enterrer les canalisations à 1,60m pour éviter le gel. En même temps EDM (Electricien Du Monde basé à Toulouse) nous aide à réaliser une installation de secours pour parer aux nombreuses coupures électriques. Une partie de leurs câbles profiterons de cette tranchée. Ainsi s’harmonisent deux projets… Aquassistance-EDM
Il faut détourner l’eau du ruisseau pour assécher le sol avant de réaliser la tranchée qui amènera eau potable et électricité de secours d’un bout à l’autre du village.
Finalement les photos suivantes réalisées avec mon téléphone ne sont pas si mauvaises que je le pensais…
ici il s’agit de la mise en place d’une clôture et son portail pour séparer les prairies des forêts de l’élevage de daims. Demain nous tendrons le grillage sur 300 mètres.
Normunds en rêvait de sa fosse dans l’atelier mécanique ! Il pourra ainsi travailler plus à l’aise sous les voitures ou tracteurs. Le coffrage est mis en place, demain nous coulerons le béton.
Mais je quitterai tout ce tumulte jeudi pour rejoindre les paisibles coteaux du Gers. Du repos ? Même pas… Un grand évènement familial se prépare et je me dois d’être parmi les miens.