Pourquoi apprendre la langue française en Lettonie ?
Depuis que je voyage et à fortiori depuis que j’ai posé mes valises “à l’étranger” (“A l’étranger” est un mot barbare que l’on devrait expulser de la langue française pour le remplacer par “Chez nos amis”) j’ai toujours pensé qu’il serait bien plus simple d’utiliser une langue commune pour communiquer. Et comme la plupart des Français, n’étant pas très polyglotte, je me suis dit qu’il vaudrait mieux faire apprendre ma langue plutôt que d’étudier celle des autres ! Comme il n’y a pas de hasard, j’ai fait la rencontre de professeurs et de l’Institut Français de Riga qui se sont donnés la même mission…
Trêve de plaisanteries… Cette semaine Viesturs professeur de français dans deux lycées de Madona (MGV et Vidusskola) m’a invité à participer à la rencontre de ses élèves avec Patrick MAULON, directeur adjoint de l’Institut Français de Riga particulièrement attaché à la promotion de la langue française.
Une présentation d’une heure mettait en valeur notre langue parlée sur les 5 Continents par 220 millions de personnes.
Après les interrogations des unes et des autres (la Lettonie est un pays féminin, moins macho que la France…) Patrick reçut d’une charmante déléguée de classe un beau bouquet de fleurs aux couleurs franco-lettones.
Et la matinée se termina dans le bureau de Vanda la directrice de MGV qui se félicita des contacts prometteurs établis avec un lycée gersois, partenariat qui va s’agrémenter d’un programme européen favorisant les échanges entre les élèves du cours de français de Madona (actuellement une quarantaine) et une classe d’enseignement général en Gascogne. Viesturs ira dans le Gers au mois de mai ! Mmm le Gers ? Non, il n’y a pas de hasard…
Et comme le village d’enfants de Grasi à Cesvaine est, après l’Ambassade de France, le deuxième pôle francophone de Lettonie, il était incontournable que Patrick MAULON ne termine chez nous cette visite de la région de Madona. Il fallut bien deux ou trois heures autour d’une bonne table pour lui énumérer tous les projets franco-lettons que nous menons actuellement. La chaleur de ces rencontres et l’accueil au manoir Grasu Pils faisant oublier les températures sibériennes de ce mois de février.
L’Ambassade de France et son Institut Français partenaires de nos projets franco-lettons ? C’est maintenant une évidence !