Journal d'un Paysan du Gers en Lettonie

En Lettonie, des ananas on n’en a pas, mais des légumes bio on en a en veux-tu en voilà !

Pommes de terre, aneth, carottes, betteraves, citrouilles, courgettes… des provisions pour l’hiver qui sortent tout droit de notre potager bio.

  

Et que fait-on de tous ces légumes ?

 

Les enfants ont la réponse ! Le matin nous les amenons à l’école puis le soir nous les ramenons à la maison…

Berzi fait peau neuve…

Venez voir ! La maison de Berzi où se trouvent nos bureaux est en cours de rénovation. Ouf pas trop tôt ! pensent ceux qui y travaillent été comme hiver: l’isolation laissait vraiment à désirer et en Lettonie c’est primordial. De plus, en isolant de l’extérieur, le style local s’en trouve bien amélioré, on dirait une vraie maison lettone en bois !

Woww super, en arrivant au bureau les matins d’hiver je ne trouverai plus de pingouins ou d’ours blancs !

 

Vu les cadences infernales des pauses, l’entreprise devrait terminer le chantier très rapidement, d’ici quelques mois...

La bio’logique lettone.

Fortes de leur culture en harmonie avec la nature, les Lettones des forêts sont des battantes, j’en ai la preuve chaque jour depuis 12 ans que j’erre au milieu de ce petit peuple enchanteur. Peu à peu, timidement, j’essaie de me rapprocher de ce qui m’intéresse, de ce qui me passionne, à savoir: La recherche d’un nouvel équilibre entre les besoins des Hommes et les exigences de la nature, la nature sans qui nous ne sommes rien. C’est en Lettonie que se trouve la solution à beaucoup de nos maux. Les savoir-vivre et savoir-faire que nous avons reniés puis oubliés, tout est resté intact ici…

Vendredi dernier j’étais invité en Latgale à intervenir dans une réunion dont le sujet tombait bien à propos; j’étais dans mon élément !

Plusieurs intervenantes avaient fait le déplacement depuis Riga à 250km de là, moi je n’étais qu’à 60km dont une partie de piste sans bitume. Allons-y !

A pas de loup, suivons les pas de l’ours près de la laiterie, ils nous guideront…

Rendons-nous dans la “liela zale” de l’école communale, une grande salle flambant neuve. Les intervenants sont tous là… Pendant qu’arrivaient les invités, Irena représentant les agriculteurs bios du Latgale (région sud-est de la Lettonie) ouvrit les débats…

Puis viendra le tour d’Anita franco-lettone. Elle va présenter le film de Coline Serreau “Solutions globales pour un désordre local” qui est passé sur ARTE en France et qu’elle a elle même traduit en letton avec les autorisations de qui de droit. (en voici un extrait en français…)

Ensuite (pas de photos) je présentais les diverses possibilités de protéger les savoir-faire locaux et leur mise en valeur sur le marché de la qualité (Identité Géographique Protégée, Appellation Origine Protégée, Agriculture Biologique…etc.)

Sandra, universitaire, sociologue qui se penche depuis longtemps sur l’agriculture biologique interviendra après moi pour présenter l’évolution fulgurante de la bio en Lettonie…

Des exemples de marchés de proximité: à Straupe en Lettonie, à Szovet en Hongrie ou à Udine en Italie…

Et pour finir, Zane et Elina deux jeunes dynamiques Lettones des forêts racontèrent leur expérience en plein développement. Elles-même productrices, elles ont créé un magasin associatif de produits bios à Riga.

Et comme d’habitude en Lettonie, tout se termina par une distribution de bouquets de fleurs.

De gauche à droite: mon bouquet de fleur, Ance présidente nationale de Zemes Draugi (Amis de la Terre), Zane et Elina, Anita, Irena de l’Association des agriculteurs bio de Lettonie, Sandra sociologue.

Vive la Lettonie bio !!!

Les 80 automnes de Вильма, notre Babouchka préférée.

Il y a une erreur sur mon passeport, je n’ai pas 79 ans, j’en ai 80 ! s’insurge Вильма… Une telle histoire ne peut se passer qu’en Lettonie… Nous y sommes.

C’était aujourd’hui, ses copines étaient venues pour arroser ça dans les sous-sols du manoir qu’elle hante depuis plus d’une décennie. Ensemble nous avons fêté son anniversaire. En Lettonie on le dit avec des fleurs.

Au dehors, respectant le rythme des saisons, les arbres tout à coup se colorent, les feuilles s’en vont tourbillonnant, c’est l’automne en Lettonie… Nous y sommes.

Cet été, ils ont été les ambassadeurs du village d’enfants de Grasi en Région Toulousaine !

 

Un grand merci à tous ceux qui ont aidé nos deux jeunes Einars et Aleksejs à réaliser leur projet, notamment Ludovic DANDINE chargé de mission jeunesse à La Ligue de l’enseignement 31, Jacques RAGOT maire de Lagardelle/Lèze, Michel DUVIEL maire de Venerque et président de la communauté de commune “Lèze-Ariège-Garonne”, l’association Toulouse-Grasi…

Qu’est ce tu as fait ce week-end ? moi, j’étais en Normandie… pour bosser.

Même si pour moi la Normandie c’est avant tout la verdure, les haies préservées, les vaches laitières sous les pommiers, les plages… Cette fois-ci j’y étais pour un week-end de travail avec le bureau du conseil d’administration de Cap Espérance, l’association française qui soutient le village d’enfants de Grasi en Lettonie depuis sa fondation… Composée de bénévoles, elle se réunit plusieurs fois par an dans des sites suffisamment spacieux pour loger les participants. Cette fois-ci c’était chez Marie-Hélène et Jean Pierre, des piliers de l’association ! Un grand merci pour leur accueil dans cette belle demeure typique qui fut auparavant la grange d’une petite ferme d’élevage. Merci à Marie-Hélène pour ses bonnes confitures “maman” dont nous avons profité pour le petit déjeuner…

 

Quel plaisir ! Le rapprochement franco-letton, Lagardelle/Lèze-Cesvaine se poursuit !

Suite des rencontres de mai 2011 à Cesvaine, cette fois-ci c’est une délégation de Cesvaine qui s’est rendue en Région Toulousaine durant trois jours bien remplis, elle se composait de:

Mr.Vilnis ŠPATS	maire de Cesvaine
Mme Vesma NORA	directrice de la bibliothèque
Mme Skaidrite AVENIŅA	directrice du jardin d'enfants
Mme Sandra STADE	directrice adjointe du village d'enfants de Graši, interprète
Mr.Christophe ALEXANDRE	directeur du village d'enfants de Graši
Mr.Jean AMBLARD	chef de projet au village d'enfants de Graši

Bien que figurant sur la liste des invités lettons, bien que très intéressé par ce qui se passait entre la Lettonie et la France (et pour cause, il s’agit de ma région), pour des raisons familiales je n’ai pu participer que le dernier jour. Toutefois j’ai eu de très très bons échos de toutes ces rencontres élargies à la Région Toulousaine, ce qui augure un bel avenir pour les projets qui en découleront, certains étant déjà en route.

Une rencontre historique !

Merci à tous les organisateurs français et notamment Jacques RAGOT maire de Lagardelle sur Lèze, André BOUDOU président de la Ligue de l’enseignement 31, Michel DUVIEL président de la Communauté de communes “Lèze-Ariège-Garonne”, la mairie de Fonsegrives, l’association TOULOUSE-GRASI… Et j’en oublie d’autres, qu’ils m’excusent…

Les photos dont je dispose pour l’instant…

A Lagardelle.

A la mairie de Fonsegrives, siège de l’association Toulouse-Grasi…

A Lagardelle le dernier jour chez le premier adjoint, producteur de canards gras…

Sandra notre interprète eut beaucoup de travail durant ces 3 jours… mais heureusement dans quelques années la langue française sera plus familière aux habitants de Cesvaine en Lettonie, un prof de français volontaire de la région toulousaine ouvre la voie et commencera sa mission dès octobre.

Le bonheur est-il dans le pré ? Probablement, pense Vilnis.

 

Jacques Ragot, le maire de Lagardelle qui est déjà venu 2 fois à Cesvaine en Lettonie, est confiant. Nous avons tous à gagner dans ces échanges, la voie est maintenant ouverte !

Oh, du foie-gras ! On a bien fait de venir ! Et on reviendra ! Les gens sont très accueillants et ici il n’y a pas de crise, je ne l’ai pas vue, conclut Vilnis le grand maire de Cesvaine.

Au cours de l’hiver prochain, invité par l’association des jardiniers bios de “Lèze-Ariège-Garonne”, je donnerai une conférence sur la Lettonie et le village d’enfants en sachant déjà que les agriculteurs bios lettons sont aussi intéressés pour échanger avec leurs confrères français.

L’amour ne disparaît jamais, la mort n’est rien…

Mon papa écrivait beaucoup, lisait beaucoup. Ce texte que nous avons retrouvé dans son (désormais célèbre) classeur vert n’est pas de lui, mais il l’aimait bien. Alors il a été lu lors de la cérémonie de ses obsèques jeudi dernier. Des personnes m’ont demandé ce texte… le voici… Moi aussi je l’aime bien, je le trouve très beau…

L’amour ne disparaît jamais

La mort n’est rien, je suis seulement passé dans la pièce à côté.

Je suis moi, tu es toi,

Ce que nous étions l’un pour l’autre, nous le sommes toujours.

Donnes moi le nom que tu m’as toujours donné,

Parles moi comme tu l’as toujours fait,

N’emploie pas un ton différent,

Ne prends pas un air solennel ou triste,

Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.

Prie, souris, pense à moi,

Prie pour que mon nom soit prononcé à la maison

Comme il a toujours été, sans emphase d’aucune sorte,

Sans aucune trace d’ombre.

La vie signifie ce qu’elle a toujours signifié,

Elle est ce qu’elle a toujours été,

Le fil n’est pas coupé.

Pourquoi serais-je hors de ta pensée ?

Simplement parce que je serais hors de ta vue ?

Je t’attends, je ne suis pas loin,

Juste de l’autre côté du chemin.

Tu vois tout est bien…

Henry Scoot Holland

Séminaire letton “pour recréer l’harmonie entre les besoins des Hommes et les exigences de la nature”…

Juste le temps de reprendre mes esprits, vendredi je serai intervenant dans un séminaire letton…

Me voilà dans mon bureau tout frais en Lettonie…

Pull, gabardine, bruine, fraîcheur, feu dans la cheminée… l’automne letton m’a accueilli ce matin après deux semaines de chaleurs caniculaires dans le Gers, suivies d’une transition parisienne et normande plus tempérée durant le week end. Quel est le meilleur climat ? Chacun a son charme. Mais je ne suis pas là pour faire de la poésie, plus de 50 messages m’attendent sur ma boite émail… Et je dois faire le tour des chantiers de la ferme du village d’enfants.

Les enfants ? ils sont tous à l’école à cette heure…

Des photos ? j’en ai plein… faudra que je reprenne courage…

l'Aventurier que toute sa vie il avait rêvé d'être...

Merci à tous ceux qui de près ou de loin se sont joints à notre peine par une pensée amicale ou par leur présence lors de la disparition de notre papa. Il repose maintenant en paix dans le Gers au petit cimetière de Sabaillan sur Nature et nous allons essayer de continuer dans la voie qu'il a  transmise dans les gênes de sa descendance.

Et la vie continue... Ce matin je rejoins la délégation lettone venue de Cesvaine pour un programme d'échange avec la Région toulousaine. Il paraît, de source sûre, que leur séjour se passe à merveille et j'en suis le premier réjoui.

Ce soir je serai en Normandie pour un week end de travail avec le conseil d'administration de CAP ESPERANCE, l'ONG française sans qui le Village d'enfants de Grasi en Lettonie ne serait pas. Et après ce dépaysement pas de tout repos, je me replonge dans les froidures automnales de la Lettonie... Que j'aime bien quand même...

A ma famille, à mes amis...

Cette nuit mon papa qui allait faire ses 90 ans dans quelques jours, s'est envolé au Paradis, paisiblement, discrètement comme il avait toujours vécu... Il a choisi de partir entouré de ses enfants à la maison, j'allais en effet quitter le Gers quelques heures plus tard, je suis donc resté en famille. Ses obsèques auront lieu au village de Sabaillan jeudi à 10h.

Cesvaine et région toulousaine: l’assemblage du puzzle franco-letton continue !!!

Faut pas croire que parce que mon blog est un peu au ralenti ces jours-ci, que je me la coule douce dans les coteaux du Gers. Oui, bien sûr avec +33°c on lézarde plus facilement qu'en Lettonie où l'automne est déjà entamé, mais à partir de demain je reprends le rythme de l'assemblage du puzzle franco-letton auquel je m'emploie depuis plusieurs années.

Demain et durant trois jours intenses, une délégation de la municipalité de Cesvaine en Lettonie sera dans la région toulousaine... Mr le maire de Cesvaine et deux personnes du conseil municipal, Christophe, Sandra et moi du village d'enfants de Grasi, voilà la délégation qui sera reçue par la municipalité de Lagardelle sur Lèze; banlieue sud de Toulouse. Jacuqes Ragot, le maire de cette cité nous a concocté des rencontres qui font suite à sa visite officielle en Lettonie.

Revoir ici la visite de la délégation en mai dernier.

Je ne sais pas si j'aurais la possibilité de donner des nouvelles sur mon blog ces prochains jours mais la semaine prochaine depuis la Lettonie j'aurais sans doute beaucoup de choses à raconter.

Mon planning de cette semaine....

Mardi13 Septembre:

          12h accueil de la délégation lettone à l'aéroport de Toulouse-Blagnac et je me joins à eux       

          13 h  : repas à Lagardelle sur Lèze

          15h  : visite Ecole Maternelle

                   visite Ecole Primaire

                   visite Eglise

          17h  :Réunion en Mairie avec élus, le Comité de Jumelage et quelques Associations

          19h  :Repas  restaurant  "la Table d'Enzo"

Mercredi 14 septembre:

          9h15: Visite du Centre de Loisirs

                 :Visite des installations sportives et associatives

                 :Visite de la Maison de Retraite

        12h15: Repas à la Table D'Enzo

        14h30: Réunion à la Communauté de Communes

        17h   : Réunion à la Mairie de Fonsegrives

        18h   : Apéritif offert par la Mairie de Fonsegrives

        19h   : Repas à Fonsegrives pour la Délégation lettone

Jeudi 15 Septembre

        9h15: Visite de la Crèche de Lagardelle

        10h  :Visite de la Mairie:secrétariat, médiathèque, parc

        11h  : Signature de la convention de coopération

      12h15 : Repas à la Table d'Enzo

         14h : Visite de Toulouse

         17h : Réunion à la Ligue de l'Enseignement

         19h : Repas à la Ligue

Vendredi 16 Septembre:

         9h15: Visite de la clinique de Lagardelle

         10h  : Départ pour Blagnac. les Lettons rentrent en Lettonie et moi je m'envole pour Paris

Samedi 17, dimanche 18: en Normandie

         Week end de travail avec le bureau de l'association CAP ESPERANCE

Mardi 20 : tu pourras me joindre à mon bureau en Lettonie...

Ēzeļu dižķibele...

Avant propos. Pour ceux qui ne comprennent pas le letton, retrouvez l'original en français en cliquant ci-après: "Comment expliquer la crise économique à un âne ?"

Reiz kādā ciematā iegriezās stalts biznesmenis ar skaistu šlipsi.

Uzkāpis uz mucas, viņš skaļā balsī piesolīja ciema ļaudīm 100 eiro skaidrā naudā par katru ēzeli, ko viņam piedāvāšot. Zemniekiem gan likās šis cilvēks mazliet savāds, bet piedāvājums bija interesants, un tie, kuri sita biznesmenim saujā, smaidīdami kā saulītes gāja mājās ar resnāku naudas maku. Cilvēks nākamā dienā atkal stāvēja uz mucas, un šoreiz viņš par ēzeli piedāvāja 150 eiro, un atkal daudzi ciema ļaudis nāca un viņam pārdeva savus ēzeļus. Vēl nākamās dienās viņš jau piedāvāja 300 eiro, un tie, kuri vēl turēja kādu ēzeli, to pārdeva. Redzējis, ka ciems no ēzeliem nu ir iztukšots, biznesmenis uzkāpa uz mucas, un solīja atgriezties pēc nedēļas un pirkt ēzeļus par 500 eiro katru, un tad viņš aizbrauca.

Bet nākamā dienā viņš uz ciematu nosūtija savu sabiedroto, tam līdzi nododams visus savus nopirktos ēzeļus, ar pavēli tos piesolīt ciema ļaudīm atpirkšanai, katru ēzeli par 400 eiro. Ciema ļaudis izrēķināja, ka pēc nedēļas viegli nopelnīs 100 eiro, un daži līdz pat četrkārtīgi dārgi atpirka savu ēzeli, priekš tam aizņemoties kredītu bankā.

Kā jau to varēja iedomāties, mūsu divi smagi nostrādājušies biznesmeņi aizbrauca pasauļoties uz kādu ofšora paradīzi, kamēr ciema ļaudis bija parādos līdz ausīm, ja ne tuvu bankrotam, un veda stallī savu īstenībā mazvērtīgo ēzeli.

Lai atmaksātu kredītu, ciema laudis velti mēģināja no jauna pārdot savu ēzeli. Ēzeļu tirgus cena pavisam nokritās. Tiesas izpildītāji sagūstīja ēzeļus, un banķieris tos pret maksu aizlienēja bijušajiem saimniekiem. Taču banķieris pats, pilnībā neatguvis savu kapitālu, gāja raudādams pie pagasta vecākā, tam sakot, ka, ja neatgūs aizdotās summas, arī viņam draudēs bankrots, un viņš būšot spiests pieprasīt no pagasta visas pagastā aizdoto summu atmaksas vienā reizē un uz vietas,

Lai šo nelaimi nepiedzīvotu, pagasta vecākais nedeva vis naudu ciema ļaudīm, lai viņi nokārto savus parādus, bet gan deva naudu banķierim, kas, starp citu, viņam ir tuvs draugs un pagasta valdē viņa vietnieks. Banķieris, reiz izglābis savu kasi, ciema ļaužu parādus nenostrīpoja, un arī ne paša pagasta parādus, un nu visi atradās parādu parādos.

Redzot, ka pagastam labās atzīmes sabrūk viena pēc otras un kaklu žņaudz aizdevumu procenti, pagasts griezās pēc palīdzības pie kaimiņu pagastiem, bet tie atbildēja, ka diemžēl nevarot tādu sniegt, jo paši cieta no tās pašas ķibeles.

Banķiera labvēlīgo padomu mudināti, visi pagasti nolēma samazināt izdevumus: mazāk priekš skolām, mazāk priekš socialajām programmām, mazāk priekš ceļiem, mazāk priekš kārtībniekiem... Vēlāk būs jāiet pensijā, būs mazāk ierēdņu, samazinās algas, paaugstinās nodokļus. No visa tā nevarot izvairīties – tika teikts, un tika nosolīts, ka nākotnē skandalozā ēzeļu tirgošana būšot tikumīgāka.

Šis bēdīgais stāsts iegūst vēl lielāku garšu, zinot ka banķieris un abi biznesmeņi ir brāļi, tie dzīvo kopā uz viņu tik grūti nopelnītās Bermudu salas. Viņu uzvārds ir Tirgus brāļi.

Ļoti augstsirdīgi viņi nosolījās atbalstīt vecās pagastu valdes nākamajās vēlēšanās.

Stāsts vēl nav beidzies, jo nezinām, ko darīja ciema ļaudis. Un Jūs, ko Jūs būtu darījis viņu vietā? Ko Jūs šodien darīsiet?

Sestdien, 2011. gada 15. oktobrī

Starptautiskā «sašutušo» diena

Comment expliquer la crise économique à un âne ?

Grâce à ce texte qui circule sur internet, j'ai enfin compris la fameuse crise provoquée par les spéculateurs. Nous entraînerait-elle vers une nouvelle féodalité ?...

Un homme portant cravate se présenta un jour dans un village.

Monté sur une caisse, il cria à qui voulait l’entendre qu’il achèterait cash 100 euros l’unité tous les ânes qu’on lui proposerait. Les paysans le trouvaient bien un peu étrange mais son prix était très intéressant et ceux qui topaient avec lui repartaient le portefeuille rebondi, la mine réjouie. Il revint le lendemain et offrit cette fois 150 € par tête, et là encore une grande partie des habitants lui vendirent leurs bêtes. Les jours suivants, il offrit 300 € et ceux qui ne l’avaient pas encore fait vendirent les derniers ânes existants. Constatant qu’il n’en restait plus un seul, il fit savoir qu’il reviendrait les acheter 500 € dans huit jours et il quitta le village.

Le lendemain, il confia à son associé le troupeau qu’il venait d’acheter et l’envoya dans ce même village avec ordre de revendre les bêtes 400 € l’unité. Face à la possibilité de faire un bénéfice de 100 € dès la semaine suivante, tous les villageois rachetèrent leur âne quatre fois le prix qu’ils l’avaient vendu et pour ce faire, tous empruntèrent

Comme il fallait s’y attendre, les deux hommes d’affaire s’en allèrent prendre des vacances méritées dans un paradis fiscal et tous les villageois se retrouvèrent avec des ânes sans valeur, endettés jusqu’au cou, ruinés.

Les malheureux tentèrent vainement de les revendre pour rembourser leur emprunt. Le cours de l’âne s’effondra. Les animaux furent saisis puis loués à leurs précédents propriétaires par le banquier. Celui-ci pourtant s’en alla pleurer auprès du maire en expliquant que s’il ne rentrait pas dans ses fonds, il serait ruiné lui aussi et devrait exiger le remboursement immédiat de tous les prêts accordés à la commune.

Pour éviter ce désastre, le Maire, au lieu de donner de l’argent aux habitants du village pour qu’ils paient leurs dettes, le donna au banquier, ami intime et premier adjoint, soit dit en passant. Or celui-ci, après avoir rétabli sa trésorerie, ne fit pas pour autant un trait sur les dettes des villageois ni sur celles de la commune et tous se trouvèrent proches du surendettement.

Voyant sa note en passe d’être dégradée et pris à la gorge par les taux d’intérêts, la commune demanda l’aide des communes voisines, mais ces dernières lui répondirent qu’elles ne pouvaient en aucun cas l’aider car elles avaient connu les mêmes infortunes.

Sur les conseils avisés et désintéressés du banquier, toutes décidèrent de réduire leurs dépenses : moins d’argent pour les écoles, pour les programmes sociaux, la voirie, la police municipale… On repoussa l’âge de départ à la retraite, on supprima des postes d’employés communaux, on baissa les salaires et parallèlement on augmenta les impôts.

C’était, disait-on, inévitable.

Mais on promit de moraliser ce scandaleux commerce des ânes.

by GENARO BARDY

Mais ne désespérons pas, une alternative se dessine ! lire "A Sète, le nouvel ordre mondial du bonheur"

C'est la rentrée en Lettonie !

Malgré les 3520km qui me sépare provisoirement de ma deuxième patrie, j'ai là bas mon KGB perso qui me tient informé des évènements.

Ainsi le premier septembre c'était la rentrée scolaire à Cesvaine, en grande pompe comme il se doit en Lettonie. Quelques photos de nos enfants ou éducateurs....

Elina accompagnant une de nos petites protégées. Plus loin la famille presque au complet de notre éducateur Maris.

Liene et Evita nos éducatrices... Peut-être aurais-je prochainement des photos de la rentrée de nos autres enfants ? La famille de Grasi est si grande !