Si j’étais riche, je construirais une maison en gulbuve comme on en voit fréquemment dans la nature lettone. Elle serait dans un petit pré à l’orée de la grande forêt du loup. Chauffée au bois durant 7 ou 8 mois de l’année grâce à la cheminée centrale, elle serait pleine d’ondes positives dont je m’inspirerais. Mon petit bureau d’écrivain donnerait soleil levant. Je vivrais de cueillette selon les saisons: sève de bouleaux, framboises, myrtilles, champignons. Une fermette dans le même style avec quelques moutons et une bassecour en liberté dans les grands espaces pour avoir des œufs frais et un peu de viande bio, un potager près du puits, deux ruches… Un avant goût du paradis…
Ma première maison, si je l’ai voulue, il a fallu que je me la construise et la deuxième ? Pourquoi pas, mais j’ai bien peur que mon dos et mon portemonnaie ne supportent plus mes caprices… Alors je me contenterais de rêver…
Puis… Comme d’habitude le rêve deviendra idée, puis l’idée deviendra projet, puis le projet deviendra réalité. Jusqu’à maintenant j’ai toujours fait comme ça…
Et dire qu’il y a des manipulateurs qui rassurent les pessimistes de nature en leur rabâchant: Faut pas rêver…