Je te raconterai plus en détails plus tard… Sous le haut patronage de Cigognissimus 1er*, Prince de Graši, je passe le week-end pascal au milieu de diplomates de plusieurs pays et aussi bien entendu avec les enfants du village ! D’ailleurs ce midi, comme il fait un temps radieux (hier 20°c) nous piqueniquerons tous ensemble dans le parc du manoir.
A propos de manoir, je viens de lire seulement aujourd’hui le blog de Marianne “Entre France,Estonie...telle est l'Europe.” à la date du 13 février 2011 “Graši,un manoir en Lettonie”. Merci Marianne pour cette belle publicité ! On peut aussi réserver sur Booking.com “Hotel Grasu Pils”
A propos de chaleur, c’est notre Babouchka Вильма qui a eu chaud hier après midi. La pauvre, en voulant faire brûler des feuilles mortes dans le parc, elle a failli nous mettre le feu à la baraque ! Heureusement nous l’avons aidée à maîtriser l’incendie qui n’a fait qu’une victime: un petit arbuste résineux…
* Pour en savoir plus sur Cigognissimus 1er, retrouvons ce communiqué de presse paru sur mon journal du 28 avril 2005
Le Couple princier de la Principauté de Grasu Pils qui était détenu en otage depuis 27 jours, a enfin été libéré par un commando inconnu se nommant : « Libérez nos cigognes ».
Après l’échec des négociations diplomatiques entre les forces armées ennemies et le Patriarche Cigognissimus 1er représentant du peuple CESF (Cigognes Européennes Sans Frontière), une grande inquiétude s’était installé du côté de la Lettonie où était attendu le couple princier détenu en otage depuis 27 jours exactement. Officiellement il avait été annoncé par voie de presse que le couple était en garde à vue à la frontière européenne. Motif : contrôle d’identité renforcée pour les immigrants, suite à une directive signée collatéralement par le ministère de la santé et celui du travail. Mais le temps était venu pour eux de convoler en juste noce et nature oblige, ils se devaient de rejoindre leur Principauté dans les plus brefs délais. Explication scientifique du Professeur Randénounos Igognes maître de la chaire vétérinaire à l’université de Jelgava, que nous venons de joindre à l’instant par téléphone: « Labdien ! Chaque année, depuis des millénaires, à cette date, la grappe ovarienne de la princesse est entrain de se développer durant le trajet vers la Lettonie. Ainsi, dès l’arrivée au manoir, la Parade Nuptiale peut avoir lieu et la ponte commencera dans les jours qui suivent. Mais dans le cas qui nous intéresse aujourd’hui, si le couple princier n’avait pas été libéré dans les jours qui suivent, le cycle de la ponte se serait quand même mis en marche, respectant le rythme biologique, alourdissant ainsi la princesse qui, même libérée, n’aurait pas eu la force de traverser l’Europe pour rejoindre son manoir. Etait-ce la stratégie des preneurs d’otages ? Des œufs non fécondés auraient été pondus hors frontière et l’année princière aurait été veine. Je ne connais pas ce nouveau commando, mais je soutiens son action et l’encourage à continuer. Paldiès ! Paldiès ! Il est inadmissible que des terroristes, sous couvert d’un gouvernement ou sous quel prétexte que ce soit, veuillent intervenir sur les cycles immuables de la Nature ! Uz redzéchanos». Paldiès professeur Randénounos Igognes.
Et c’est donc dans la plus stricte confidentialité qu’une nuit de la semaine dernière, ce commando, dont nous découvrons l’existence en même temps que vous, a agit si discrètement que les gardes ne se rendirent compte de rien. « Commando Libérez nos cigognes, qui que vous soyez, la Lettonie vous remercie chaleureusement. Paldiès ! » Notre couple princier a donc rejoint son manoir ce matin, les parades nuptiales vont bon train et la vie peut reprendre normalement son cours dans la Principauté de Grasu Pils. Nous leur souhaitons beaucoup de bonheur.
En leur honneur, des festivités franco-lettone auront lieu dès le 6 mai en présence de Monsieur l’Ambassadeur de France, de Monsieur le Consul et toute la délégation Française de Cap Espérance (qui espérait cette arrivée). A cette occasion une médaille sera remise au Maître des ces lieux, désormais sous protection princière. (Etait-ce lui le commanditaire de cette libération de dernière minute ?). Fin du communiqué.