Mes chers parents je vole, je ne m’enfuis pas je vole, comprenez bien je vole. En 1989, après des années de réflexions, j’ai commencé cette longue marche vers plus d’harmonie entre la nature et moi même. Le sentier que j’ai choisi est long, parfois sinueux, mais confiant je garde le cap, un sentier n’est pas là par hasard, il mène toujours quelque part. La réalisation de la ferme pédagogique conservatoire de races locales en agriculture biologique en Lettonie pourraient en être l’aboutissement, le grand final, la conclusion. Mais non, l’histoire continue, elle ne s’arrête pas là, ce projet n’est pas terminé, il doit réussir, se développer, se propager, se transposer ailleurs en Europe, c’est simplement le préalable d’une nouvelle vie qui commence. Voilà où m’entraine mon sentier. La retraite ? quelle retraite ? Pour faire avancer ses idées, pour les faire partager, pour les défendre, pour les concrétiser, il faut se bouger. Et voilà où je voulais en venir ce soir avant d’aller dormir. Demain je pars pour Riga puis je m’envole pour Paris. Là bas, une rencontre importante m’attend dans un bureau du parlement européen et ensuite, l’assemblée générale de l’association Cap Espérance où je dois intervenir aussi. C’est la première fois que j’y assiste, c’est un grand honneur pour moi. Dimanche retour en Lettonie.
Mon bilan carbone n’est pas terrible ces temps-ci, il va chuter encore, mais c’est pour la bonne cause (j’espère…)
La suite de mes écrits suivra, je n’en suis qu’à 1989, juste 200 ans après la révolution. Il me reste encore 20 ans à raconter, mais plus tard, quand j’aurais atterri. Les textes déjà publiés sont ici, sur la colonne de droite avec pour titre présomptueux: “Réintroduction de l’Homme dans la Nature, chiche ?” Un projet doit être optimiste, non ? sinon à quoi bon un projet…