Lorsque ces jours derniers je suis arrivé à Mont de Marsan, j’ai été chaleureusement accueilli par Marie Jo et Franck de l’association Solidarité-Lettonie. Mais je fus très vite inquiété par la lenteur des habitants de cette contrée landaise proche de l’Océan Atlantique. Ces bergers landais ne savent-ils plus avancer lorsqu’ils descendent de leurs échasses ? La place rouge était vide, les voitures se déplaçaient si lentement que Franck me fit la remarque avant que je n’aborde le sujet: “Ici, on est lent comme les Corses, pas trop vite le matin et ne parlons pas de l’après-midi…”. Il est vrai qu’il faisait beau ce jour-là, un temps à lézarder, mais c’était pire que je ne l’aurais imaginé…
Je découvris une ville peuplées de bronzes ou de bonzes, je ne distinguais pas trop depuis la voiture. C’est en me promenant à pied que je compris l’ampleur de la situation. Que s’est-il passé en ces lieux dans des temps immémoriaux ? Un Vésuve local aurait-il figé la population locale à jamais ? Partons à sa découverte…
Que regardait ce Zeus landais bronzé à l’instant où il fut figé ?
Rapprochons-nous sans crainte dit Franck à Gilles. Belle, n’est-ce pas ? A-t-elle la chair de poule ? Il fait soleil mais moi je supporte bien un pull.
Pas de risque de jalousie de la part des hommes de ces dames bronzées, leurs armes semblent aussi pacifiques qu’eux.
Continuons la voie tracée. Tiens de la vie ici ? Oui, seule la fontaine a survécue…
Cette petite source vagabonde est un affluent de la Douze qui se jette dans le Midou pour former la Midouze et tout cela, sous mes yeux ébahis !
Oui, Mont de Marsan est une ville fascinante, je t’invite à la découvrir, les habitants sont si accueillants et non-violents (naturistes ?)