La crise doit-elle occulter la réalité de la Dame Blanche de Grasi ?
Je sais..., la Lettonie entre dans une période de récession, son économie était déjà peu de chose, soit disant d'une croissance exemplaire ces dernières années mais en réalité complètement artificielle, fictive, elle n'apportait rien aux gens ordinaires. Cette "référence honorifique" du monde économique en extase a disparue en quelques jours. La bourse est-elle une réalité ou une fiction ? Une société basée seulement sur l'économie est-elle une réalité ou une fiction ? Réveillons nous !
Pour ceux qui n'avait rien, moins que rien cela représente quoi ? Est-ce que la vie s'arrête lorsqu'on est moins que rien ? Malgré ma condition modeste de petit paysan des coteaux du Gers, je viens quand même de chez les riches et j'ai du mal à me faire une idée de comment peut-on vivre de rien. Certaines Lettones des forêts qui s'étaient laissées envoûter par la société occidentale savent ce que ça veut dire. On annule toutes les assurances qui sont du luxe, on débranche le cumulus, on supprime une ampoule sur deux, on mange des patates à l'aneth à chaque repas, on revend la vieille voiture qu'on venait d'acheter à crédit si la banque ne te l'a pas déjà saisie et on reprend le bus comme avant, en comptant d'abord si on a assez de pièces jaunes au fond de la poche pour payer le billet, sinon on rentre à pied sous la pluie. Mais aujourd'hui il faisait soleil, ouf, quelle chance !
Drôle d'introduction pour un tel titre ? Non, tout n'est que puzzle, il suffit d'assembler, je vais tenter de le faire ce soir, j'ai le temps. Cet après-midi, après avoir distribué les repas dans les maisons d'enfants, je suis rentré chez moi à 15h30 précise car je devais amener des éducatrices à l'heure du bus de Madona. Et en rentrant de la gare routière, j'ai vu le château du Baron Von Vulfs, illuminé par La Soleil, se refléter dans le lac. En cas d'un nuage contrevenant, je me suis vite garé pour saisir l'instant dans mon appareil photo. Et là, l'extraordinaire est arrivé !
Chaque fois que je passe devant le château de Cesvaine dont l'architecture me séduit malgré les mauvaises langues des puristes formatés qui recherchent automatiquement à le classer dans un style ou l'autre, ce qui m'intéresse réellement c'est de voir si par hasard la Dame Blanche ne serait pas au balcon de la grande tour. Ce château est inclassable et cela lui donne du charme, à la fin du XVIIIème siècle des architectes allemands ont osé sortir de leurs gonds et le résultat est fascinant. Oui, sortir aussi des gonds de la société de consommation peut faire avancer de nouvelles idées pour un retour à la réalité de la vie, en voilà une idée qu'elle est bonne ! Mais revenons à ce château de rêve; Il est né, parait-il, d'une histoire d'amour, un cadeau de ce riche baron balte à sa bien aimée. Je ne saurai pas encore te dire si c'était sa femme ou sa copine, l'histoire doit le dire, je dois m'en informer afin de la transcrire à ma façon pour la postérité. Ce château est là et je l'aime bien car il ressemble à ceux des contes de fées et comme j'aime rêver...
Depuis des années, depuis août 2005 où Mémé Mara est venue de Riga me raconter l'histoire de la Dame Blanche de Grasi, j'ai recherché à assembler des puzzles moi aussi, comme si je souffrais de paranoïa (mais il parait que lorsqu'on souffre de ce mal, on pense que ce sont les autres qui sont malades, ce n'est pas simple comme truc, je dois rapidement consulter mon asinothérapeute agréée pour un diagnostic approfondi). Si la Dame Blanche vivait à Grasi chez les Von Kahlen, elle est forcément venue au château des Von Vulfs, non ? Entre barons voisins, on ne devait pas se faire la guerre ? quoique chez nous les seigneurs de l'époque féodale se saignaient bien entre-eux ou du moins ils envoyaient leurs gens à la boucherie pour assouvir leur soif de possession, un peu comme nos multinationales actuellement ?
Aujourd'hui, j'ai vu enfin apparaître la Dame Blanche de Grasi au balcon de la tour du château de Cesvaine ! Furtivement certes, comme elle l'a fait à plusieurs reprises ces temps-ci après sa venue le 8 novembre dernier, mais cette fois-ci je l'ai vue. Je suis content, depuis le temps que j'attendais cet instant. En fait, je dis "sa venue" mais dire "ses apparitions furtives" serait plus juste, car je suis de plus en plus convaincu qu'elle réside à Grasi, dans la ruine qui se trouve face au manoir, au fond du parc. Je le ressens chaque fois que je m'y aventure. C'est là qu'elle est née le 24 mars 1789, qu'elle a passé son enfance, son adolescence jusqu'au 8 novembre 1808 où son union avec Hans Von Kalhen dans la petite chapelle de Grasi maintenant en ruine, a été brusquement interrompue en pleine cérémonie. Et c'est bien connu, les fantômes reviennent (ou sont ?) toujours là où ils ont vécu de leur vivant.
Tout se précise peu à peu, le puzzle s'assemble dans ma petite tête de Sherlock Holmes amateur et cette apparition d'aujourd'hui renforce mes convictions, la vérité est dans la nature, dans la culture lettone. Dans ce monde entrain de s'écrouler où le rationalisme se voudrait seule vérité, peu de gens osent sortir des gonds et dire, "Ça suffit toutes ces conneries, la société dans laquelle vous avez voulu nous entraîner est arrivée au bord du ravin." Mais personne ne bouge de peur de perdre son rang. Mais quel rang aurons nous quand tout sera écroulé ? Titanic dit Nicolas Hulot, c'est ça la véritable image de notre civilisation ? Il a peut-être raison... Alors je sors aussi de mes gonds et je dis: "Maintenant ça suffit ces conneries, les petites gens qui ont gardé les pieds sur terre ont des savoir-vivre qui peuvent aider à sortir de cette impasse, il n'y a rien à attendre des grands ordinateurs des tours de verre bleuté, ils sont incapables parce que tout simplement ils n'ont pas été formatés pour ça, demandez plutôt aux Lettones des forêts, elles savent ! Elles n'ont pas fait l'ENA, c'est leur seul problème."(mais peut-être qu'au contraire, ce n'est pas un problème mais une qualité ?) La Dame Blanche est (était ?) une Lettone des forêts. Elle sait tout ça, il faut qu'elle nous aide aussi. A l'occasion je lui en parlerai maintenant qu'elle est plus présente et moins farouche.
J'ai envie de dire à tous ces pauvres gens urbanisés, empilés dans leurs cages à consommateurs en béton, qui survivent à coup d'antidépresseurs, de somnifères et d'excitants: "Evadez-vous des ces tas de béton avant qu'ils ne s'écroulent sur vous et venez rêver avec nous. Réfléchissons ensemble sur une nouvelle société en harmonie avec la nature, c'est là que se trouve la réalité pour nos enfants ! Venez passer quelques jours en Lettonie, dans les forêts profondes là où s'arrête le bitume et même bien plus loin où les Lettones des forêts vous transmettront leur savoir, elles cherchent à le faire partager.
Venez loger au manoir des Von Kahlen www.hotelgrasupils.lv, avec un peu de chance vous rencontrez comme moi la Dame Blanche, sous le grand chêne qui fait l'angle de la forêt sur la colline de l'ours ou bien dans la ruine au fond du parc ou encore au balcon de chez les Von Vulfs... Venez, en famille, en groupe, en vacances, en séminaires, nous vous ferons découvrir tout ça ! Les bénéfices de l'hôtel sont reversés en totalité au village d'enfants de Grasi (on prononce Grachi). Ainsi, en venant à la rencontre de la Dame Blanche et des Lettones des forêts, vous aiderez le village d'enfants à passer plus facilement la crise économique...
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La crise doit-elle occulter la réalité de la Dame Blanche de Grasi ?
Je sais..., la Lettonie entre dans une période de récession, son économie était déjà peu de chose, soit disant d'une croissance exemplaire ces dernières années mais en réalité complètement artificielle, fictive, elle n'apportait rien aux gens ordinaires. Cette "référence honorifique" du monde économique en extase a disparue en quelques jours. La bourse est-elle une réalité ou une fiction ? Une société basée seulement sur l'économie est-elle une réalité ou une fiction ? Réveillons nous !
Pour ceux qui n'avait rien, moins que rien cela représente quoi ? Est-ce que la vie s'arrête lorsqu'on est moins que rien ? Malgré ma condition modeste de petit paysan des coteaux du Gers, je viens quand même de chez les riches et j'ai du mal à me faire une idée de comment peut-on vivre de rien. Certaines Lettones des forêts qui s'étaient laissées envoûter par la société occidentale savent ce que ça veut dire. On annule toutes les assurances qui sont du luxe, on débranche le cumulus, on supprime une ampoule sur deux, on mange des patates à l'aneth à chaque repas, on revend la vieille voiture qu'on venait d'acheter à crédit si la banque ne te l'a pas déjà saisie et on reprend le bus comme avant, en comptant d'abord si on a assez de pièces jaunes au fond de la poche pour payer le billet, sinon on rentre à pied sous la pluie. Mais aujourd'hui il faisait soleil, ouf, quelle chance !
Drôle d'introduction pour un tel titre ? Non, tout n'est que puzzle, il suffit d'assembler, je vais tenter de le faire ce soir, j'ai le temps. Cet après-midi, après avoir distribué les repas dans les maisons d'enfants, je suis rentré chez moi à 15h30 précise car je devais amener des éducatrices à l'heure du bus de Madona. Et en rentrant de la gare routière, j'ai vu le château du Baron Von Vulfs, illuminé par La Soleil, se refléter dans le lac. En cas d'un nuage contrevenant, je me suis vite garé pour saisir l'instant dans mon appareil photo. Et là, l'extraordinaire est arrivé !
Chaque fois que je passe devant le château de Cesvaine dont l'architecture me séduit malgré les mauvaises langues des puristes formatés qui recherchent automatiquement à le classer dans un style ou l'autre, ce qui m'intéresse réellement c'est de voir si par hasard la Dame Blanche ne serait pas au balcon de la grande tour. Ce château est inclassable et cela lui donne du charme, à la fin du XVIIIème siècle des architectes allemands ont osé sortir de leurs gonds et le résultat est fascinant. Oui, sortir aussi des gonds de la société de consommation peut faire avancer de nouvelles idées pour un retour à la réalité de la vie, en voilà une idée qu'elle est bonne ! Mais revenons à ce château de rêve; Il est né, parait-il, d'une histoire d'amour, un cadeau de ce riche baron balte à sa bien aimée. Je ne saurai pas encore te dire si c'était sa femme ou sa copine, l'histoire doit le dire, je dois m'en informer afin de la transcrire à ma façon pour la postérité. Ce château est là et je l'aime bien car il ressemble à ceux des contes de fées et comme j'aime rêver...
Depuis des années, depuis août 2005 où Mémé Mara est venue de Riga me raconter l'histoire de la Dame Blanche de Grasi, j'ai recherché à assembler des puzzles moi aussi, comme si je souffrais de paranoïa (mais il parait que lorsqu'on souffre de ce mal, on pense que ce sont les autres qui sont malades, ce n'est pas simple comme truc, je dois rapidement consulter mon asinothérapeute agréée pour un diagnostic approfondi). Si la Dame Blanche vivait à Grasi chez les Von Kahlen, elle est forcément venue au château des Von Vulfs, non ? Entre barons voisins, on ne devait pas se faire la guerre ? quoique chez nous les seigneurs de l'époque féodale se saignaient bien entre-eux ou du moins ils envoyaient leurs gens à la boucherie pour assouvir leur soif de possession, un peu comme nos multinationales actuellement ?
Aujourd'hui, j'ai vu enfin apparaître la Dame Blanche de Grasi au balcon de la tour du château de Cesvaine ! Furtivement certes, comme elle l'a fait à plusieurs reprises ces temps-ci après sa venue le 8 novembre dernier, mais cette fois-ci je l'ai vue. Je suis content, depuis le temps que j'attendais cet instant. En fait, je dis "sa venue" mais dire "ses apparitions furtives" serait plus juste, car je suis de plus en plus convaincu qu'elle réside à Grasi, dans la ruine qui se trouve face au manoir, au fond du parc. Je le ressens chaque fois que je m'y aventure. C'est là qu'elle est née le 24 mars 1789, qu'elle a passé son enfance, son adolescence jusqu'au 8 novembre 1808 où son union avec Hans Von Kalhen dans la petite chapelle de Grasi maintenant en ruine, a été brusquement interrompue en pleine cérémonie. Et c'est bien connu, les fantômes reviennent (ou sont ?) toujours là où ils ont vécu de leur vivant.
Tout se précise peu à peu, le puzzle s'assemble dans ma petite tête de Sherlock Holmes amateur et cette apparition d'aujourd'hui renforce mes convictions, la vérité est dans la nature, dans la culture lettone. Dans ce monde entrain de s'écrouler où le rationalisme se voudrait seule vérité, peu de gens osent sortir des gonds et dire, "Ça suffit toutes ces conneries, la société dans laquelle vous avez voulu nous entraîner est arrivée au bord du ravin." Mais personne ne bouge de peur de perdre son rang. Mais quel rang aurons nous quand tout sera écroulé ? Titanic dit Nicolas Hulot, c'est ça la véritable image de notre civilisation ? Il a peut-être raison... Alors je sors aussi de mes gonds et je dis: "Maintenant ça suffit ces conneries, les petites gens qui ont gardé les pieds sur terre ont des savoir-vivre qui peuvent aider à sortir de cette impasse, il n'y a rien à attendre des grands ordinateurs des tours de verre bleuté, ils sont incapables parce que tout simplement ils n'ont pas été formatés pour ça, demandez plutôt aux Lettones des forêts, elles savent ! Elles n'ont pas fait l'ENA, c'est leur seul problème."(mais peut-être qu'au contraire, ce n'est pas un problème mais une qualité ?) La Dame Blanche est (était ?) une Lettone des forêts. Elle sait tout ça, il faut qu'elle nous aide aussi. A l'occasion je lui en parlerai maintenant qu'elle est plus présente et moins farouche.
J'ai envie de dire à tous ces pauvres gens urbanisés, empilés dans leurs cages à consommateurs en béton, qui survivent à coup d'antidépresseurs, de somnifères et d'excitants: "Evadez-vous des ces tas de béton avant qu'ils ne s'écroulent sur vous et venez rêver avec nous. Réfléchissons ensemble sur une nouvelle société en harmonie avec la nature, c'est là que se trouve la réalité pour nos enfants ! Venez passer quelques jours en Lettonie, dans les forêts profondes là où s'arrête le bitume et même bien plus loin où les Lettones des forêts vous transmettront leur savoir, elles cherchent à le faire partager.
Venez loger au manoir des Von Kahlen www.hotelgrasupils.lv, avec un peu de chance vous rencontrez comme moi la Dame Blanche, sous le grand chêne qui fait l'angle de la forêt sur la colline de l'ours ou bien dans la ruine au fond du parc ou encore au balcon de chez les Von Vulfs... Venez, en famille, en groupe, en vacances, en séminaires, nous vous ferons découvrir tout ça ! Les bénéfices de l'hôtel sont reversés en totalité au village d'enfants de Grasi (on prononce Grachi). Ainsi, en venant à la rencontre de la Dame Blanche et des Lettones des forêts, vous aiderez le village d'enfants à passer plus facilement la crise économique...
Bienvenue sur mon blog qui dura du 25 mars 2005 au 30 mai 2015, dix ans de ma vie en Lettonie. Pour tout comprendre, reprendre ci-dessous les archives depuis le début : https://jeanlv.typepad.fr/mon_weblog/2005/03/index.html
« Un jour, j'avais les pieds nus et aucun moyen d'obtenir des chaussures. J'allais trouver le chef de Kufah, dans un état de grande misère. Et là, je vis un homme qui n'avait pas de pieds. Je me tournais vers Dieu pour lui rendre grâce, repartis, et supportais désormais mes pieds nus avec patience.»
Golistan de Saadi (poète persan du XIIIe siècle)
Relevé sur le site asin du Gers "Anebeauté": "Quand on a un PDG (Paysan du Gers) dans ses relations, il faut le faire savoir. Jean a laissé ses poules gasconnes des coteaux de Sabaillan pour le village d'enfants de Graši en Lettonie. Jour après jour, il relate avec gourmandise (souvent intellectuelle, parce que la bouffe lettone...) les grandes heures et les petites minutes de cette belle aventure. Des relations internationales à hauteur des gens, avec des vraies relations et des vrais gens, comme disent nos hommes politiques.
Et la plume/clavier de notre gascon s'envole quand le sujet ou l'actualité s'y prêtent (j'ai dit "hommes politiques", moi ?)."