Parce que sa pseudo-supériorité le rend naïf, l'Homme se plait à lancer des défis à la nature, comme une espèce de vengeance primitive. En général la nature gagne et reprend vite ses droits et c'est bien normal. Pourtant, grâce à son expérience, à ses connaissances acquises souvent à ses dépends depuis des millions d'années, grâce aux progrès plus récents de la science, de la recherche, grâce à son ingéniosité, pour une vie pacifique à laquelle l'Homme aspire, il semblerait que l'harmonie soit la solution la plus sage.
Juste un exemple de petit défi parmi les milliards d'autres: La Galaure est une petite rivière paisible qui prend sa source à Roybon en Isère, elle n'est pas très longue, 56km. Elle canalise entre ses galets les eaux de cette belle vallée jusqu'au grand fleuve du Rhône. Elle termine son parcours dans ses gorges profondes "Rochetaillée" avant d'arriver à Saint Vallier, département de la Drôme.
A Saint Vallier sur Rhône, sous le pont de la Nationale 7, face à l'Ardèche, la Galaure finit sa course dans le fleuve.
Mais le rôle d'une rivière n'est pas forcément pacifique car elle doit de temps en temps gérer les caprices du ciel et lorsqu'un déluge inhabituel déferle sur la région comme celui du 6 septembre dernier, elle a l'habitude de s'organiser pour réguler ce trop plein: ici elle déborde sur une zone tampon, là elle prend de la vitesse pour augmenter son débit. Tout cela était déjà bien au point avant que l'Homme n'y fourre son nez pour ficher la pagaille. La Galaure en a vu d'autres, son lit profond en dit long sur son histoire. Entre les gorges de Rochetaillée, La Galaure devient torrent et prend de la vitesse dans ses derniers kilomètres pour mieux se mélanger aux eaux du Rhône. Et quand l'Homme intervient sur son passage, elle rouspète, elle s'énerve . Gare à la Galaure en colère, c'est la galère ! "Poussez-vous, sortez vous de mon lit, laissez moi passer !".
Une leçon pour nos ingénieurs ? Pas sûr... On va crier au secours ! Chers contribuables, Il nous faut des millions pour réparer la furie de la nature ! Et si on s'adaptait ? Et si on créait une harmonie entre les besoins de l'Homme et les exigences de la Nature ? La vie serait sans doute plus paisible pour tous ? Comment faire ? Commençons par réformer notre système de gouvernance. Doit-on accepter plus longtemps de se laisser gouverner par des technocrates vivant tout en haut de leurs tours de verres bleutés et qui n'ont jamais mis les pieds sur terre ?
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Laisse-moi passer ! dit la Galaure.
Parce que sa pseudo-supériorité le rend naïf, l'Homme se plait à lancer des défis à la nature, comme une espèce de vengeance primitive. En général la nature gagne et reprend vite ses droits et c'est bien normal. Pourtant, grâce à son expérience, à ses connaissances acquises souvent à ses dépends depuis des millions d'années, grâce aux progrès plus récents de la science, de la recherche, grâce à son ingéniosité, pour une vie pacifique à laquelle l'Homme aspire, il semblerait que l'harmonie soit la solution la plus sage.
Juste un exemple de petit défi parmi les milliards d'autres: La Galaure est une petite rivière paisible qui prend sa source à Roybon en Isère, elle n'est pas très longue, 56km. Elle canalise entre ses galets les eaux de cette belle vallée jusqu'au grand fleuve du Rhône. Elle termine son parcours dans ses gorges profondes "Rochetaillée" avant d'arriver à Saint Vallier, département de la Drôme.
A Saint Vallier sur Rhône, sous le pont de la Nationale 7, face à l'Ardèche, la Galaure finit sa course dans le fleuve.
Mais le rôle d'une rivière n'est pas forcément pacifique car elle doit de temps en temps gérer les caprices du ciel et lorsqu'un déluge inhabituel déferle sur la région comme celui du 6 septembre dernier, elle a l'habitude de s'organiser pour réguler ce trop plein: ici elle déborde sur une zone tampon, là elle prend de la vitesse pour augmenter son débit. Tout cela était déjà bien au point avant que l'Homme n'y fourre son nez pour ficher la pagaille. La Galaure en a vu d'autres, son lit profond en dit long sur son histoire. Entre les gorges de Rochetaillée, La Galaure devient torrent et prend de la vitesse dans ses derniers kilomètres pour mieux se mélanger aux eaux du Rhône. Et quand l'Homme intervient sur son passage, elle rouspète, elle s'énerve . Gare à la Galaure en colère, c'est la galère ! "Poussez-vous, sortez vous de mon lit, laissez moi passer !".
Une leçon pour nos ingénieurs ? Pas sûr... On va crier au secours ! Chers contribuables, Il nous faut des millions pour réparer la furie de la nature ! Et si on s'adaptait ? Et si on créait une harmonie entre les besoins de l'Homme et les exigences de la Nature ? La vie serait sans doute plus paisible pour tous ? Comment faire ? Commençons par réformer notre système de gouvernance. Doit-on accepter plus longtemps de se laisser gouverner par des technocrates vivant tout en haut de leurs tours de verres bleutés et qui n'ont jamais mis les pieds sur terre ?
Bienvenue sur mon blog qui dura du 25 mars 2005 au 30 mai 2015, dix ans de ma vie en Lettonie. Pour tout comprendre, reprendre ci-dessous les archives depuis le début : https://jeanlv.typepad.fr/mon_weblog/2005/03/index.html
« Un jour, j'avais les pieds nus et aucun moyen d'obtenir des chaussures. J'allais trouver le chef de Kufah, dans un état de grande misère. Et là, je vis un homme qui n'avait pas de pieds. Je me tournais vers Dieu pour lui rendre grâce, repartis, et supportais désormais mes pieds nus avec patience.»
Golistan de Saadi (poète persan du XIIIe siècle)
Relevé sur le site asin du Gers "Anebeauté": "Quand on a un PDG (Paysan du Gers) dans ses relations, il faut le faire savoir. Jean a laissé ses poules gasconnes des coteaux de Sabaillan pour le village d'enfants de Graši en Lettonie. Jour après jour, il relate avec gourmandise (souvent intellectuelle, parce que la bouffe lettone...) les grandes heures et les petites minutes de cette belle aventure. Des relations internationales à hauteur des gens, avec des vraies relations et des vrais gens, comme disent nos hommes politiques.
Et la plume/clavier de notre gascon s'envole quand le sujet ou l'actualité s'y prêtent (j'ai dit "hommes politiques", moi ?)."