Ben oui, ici aussi on a droit à la grosse citrouille ! On en a même mangé à midi ! Ce soir je suis rentré à 20 heures chez moi, il a fallu attendre 3 heures pour qu'un de nos voisins avec son gros tracteur vienne remorquer un soviet-semi-remorque conduit par un soviet-chauffeur maladroit et sans doute pas très à jeun... Il venait nous livrer du sable, il s'est embourbé en manoeuvrant alors que la route était suffisamment large, mais peut-être pas assez pour lui ? Eh oui, c'est ça aussi la Lettonie...
Donc, en rentrant chez moi dans la rue noire, je croisais un lot de sorcières ou de fées, je n'ai pu distinguer, mais l'une d'entre-elle m'a reconnu et a du dire aux autres: "C'est le Français ! il faut y aller, chaque année il nous donne plein de bonbons !". Effectivement je sortais du veikals du coin où, en achetant quelques provisions, j'avais aussi prévu des paquets de konfektes. Et je n'avais pas tourné la clé de la serrure que "Toc-toc-toc"... Elles m'avaient suivi ! Alors on s'est dit deux mots gentils, j'ai donné un paquet de konfektes, j'ai eu l'autorisation de faire une photo, j'attends, peut-être d'autres viendront tout à l'heure. C'était donc deux petites fées lettones du voisinage qui ne ressemblaient pas tellement à des citrouilles... Une était même vêtue aux normes européennes pour circuler la nuit sur son balais avec son blouson fluo. Sinon, pas de photos de la journée pour cause de batterie déchargée.
Sauf, sauf, celle de ce matin en passant près du lac de la karjera. Un couple de cygnes chanteurs (tête jaune) avec un de leurs rejetons. Et dire que demain c'est Toussaint...
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Toc-toc, qui frappe à ma porte ?
Ben oui, ici aussi on a droit à la grosse citrouille ! On en a même mangé à midi ! Ce soir je suis rentré à 20 heures chez moi, il a fallu attendre 3 heures pour qu'un de nos voisins avec son gros tracteur vienne remorquer un soviet-semi-remorque conduit par un soviet-chauffeur maladroit et sans doute pas très à jeun... Il venait nous livrer du sable, il s'est embourbé en manoeuvrant alors que la route était suffisamment large, mais peut-être pas assez pour lui ? Eh oui, c'est ça aussi la Lettonie...
Donc, en rentrant chez moi dans la rue noire, je croisais un lot de sorcières ou de fées, je n'ai pu distinguer, mais l'une d'entre-elle m'a reconnu et a du dire aux autres: "C'est le Français ! il faut y aller, chaque année il nous donne plein de bonbons !". Effectivement je sortais du veikals du coin où, en achetant quelques provisions, j'avais aussi prévu des paquets de konfektes. Et je n'avais pas tourné la clé de la serrure que "Toc-toc-toc"... Elles m'avaient suivi ! Alors on s'est dit deux mots gentils, j'ai donné un paquet de konfektes, j'ai eu l'autorisation de faire une photo, j'attends, peut-être d'autres viendront tout à l'heure. C'était donc deux petites fées lettones du voisinage qui ne ressemblaient pas tellement à des citrouilles... Une était même vêtue aux normes européennes pour circuler la nuit sur son balais avec son blouson fluo. Sinon, pas de photos de la journée pour cause de batterie déchargée.
Sauf, sauf, celle de ce matin en passant près du lac de la karjera. Un couple de cygnes chanteurs (tête jaune) avec un de leurs rejetons. Et dire que demain c'est Toussaint...
Bienvenue sur mon blog qui dura du 25 mars 2005 au 30 mai 2015, dix ans de ma vie en Lettonie. Pour tout comprendre, reprendre ci-dessous les archives depuis le début : https://jeanlv.typepad.fr/mon_weblog/2005/03/index.html
« Un jour, j'avais les pieds nus et aucun moyen d'obtenir des chaussures. J'allais trouver le chef de Kufah, dans un état de grande misère. Et là, je vis un homme qui n'avait pas de pieds. Je me tournais vers Dieu pour lui rendre grâce, repartis, et supportais désormais mes pieds nus avec patience.»
Golistan de Saadi (poète persan du XIIIe siècle)
Relevé sur le site asin du Gers "Anebeauté": "Quand on a un PDG (Paysan du Gers) dans ses relations, il faut le faire savoir. Jean a laissé ses poules gasconnes des coteaux de Sabaillan pour le village d'enfants de Graši en Lettonie. Jour après jour, il relate avec gourmandise (souvent intellectuelle, parce que la bouffe lettone...) les grandes heures et les petites minutes de cette belle aventure. Des relations internationales à hauteur des gens, avec des vraies relations et des vrais gens, comme disent nos hommes politiques.
Et la plume/clavier de notre gascon s'envole quand le sujet ou l'actualité s'y prêtent (j'ai dit "hommes politiques", moi ?)."