Pendant que je travaille sur la réinstallation des photos sur mes journaux d'avant octobre 2007, j'ai un peu de temps pour donner les dernières nouvelles.
Pourquoi me suis-je une fois de plus trop impliqué pour finir avec un bon lumbago ? Ils veulent tous piloter les engins, ils se disputent même, ce qui m'oblige à mettre en place une liste d'attente !
Mon dos m'interdisant désormais trop de folies, du moins pour quelques semaines, je suis devenu formateur-paysagiste amateur. En effet c'est la première année depuis que je suis à Grasi que je me retrouve responsable du parc et ce n'est pas une mince affaire. Il doit y avoir plus de deux hectares de gazon et en Lettonie, l'herbe ne fait pas semblant de pousser comme dans le Gers, tu n'as pas fini d'un côté qu'il faut recommencer de l'autre !
Après l'école, vers 16h, ils débarquent dans mon bureau "Gribu traktoru !" (je veux le tracteur) mais des tracteurs il n'y en a qu'un alors il y a aussi la tondeuse et en troisième lieu, avec moins de succès le trimer et le pire c'est de ramasser l'herbe au râteau... C'est aussi dégradant que de sortir le fumier de l'écurie ! Alors il faut avoir sacrément besoin d'argent de poche ! Mais le cas se présente de temps en temps, ce qui permet au parc de Grasi d'être propre.
Nous sommes aussi entrain de faire des gros travaux de mise aux normes des eaux usées. Un gros chantier ! Le chef d'équipe de l'entreprise lettone est aussi sourcier. Me voyant intéressé, il m'a fait essayer, mais non, je n'ai pas le magnétisme correspondant... Je suis toujours admiratif de toutes les possibilités que l'homme possède et qu'il n'exploite que très rarement. Nous possèdons tous des dons différents que nous ignorons souvent... Dommage.
A part ça, demain Christophe va à l'aéroport chercher sa maman, sa tante et une de leurs amies. Elles passeront comme chaque année une semaine à Grasi. Et le weekend prochain ce sera le Centre Culturel Français de Riga qui débarquera avec une trentaine d'apprenants le français pour un stage en immersion. Interdit de parler letton, ce sera un week end francophone. Et les parlants le français de Grasi partiperont ! Ce stage avait eu lieu il y a deux ans, ce fut très agréable pour nous et aussi pour ces Lettons adultes qui ont choisi notre langue. Ils sont sympas ! En plus ça m'arrange bien ! On pourra leur offrir un brin de muguet. Ici le muguet c'est le 1 juin et aujourd'hui j'ai aperçu les premières clochettes. Moi je ne les ramasse pas, c'est très beau dans la forêt.
A la pêche à la grenouille ! Il faut venir à la pêche à la grenouille en Lettonie ! Ici ce n'est pas pollué comme chez nous et les grenouilles foisonnent ! Sur la photo que j'ai prise tout à l'heure sur le petit étang du parc du manoir, j'en compte une trentaine. Les Lettons ne les mangent pas.
Commentaires
Tond tonton tontaine et tonton
Pendant que je travaille sur la réinstallation des photos sur mes journaux d'avant octobre 2007, j'ai un peu de temps pour donner les dernières nouvelles.
Pourquoi me suis-je une fois de plus trop impliqué pour finir avec un bon lumbago ? Ils veulent tous piloter les engins, ils se disputent même, ce qui m'oblige à mettre en place une liste d'attente !
Mon dos m'interdisant désormais trop de folies, du moins pour quelques semaines, je suis devenu formateur-paysagiste amateur. En effet c'est la première année depuis que je suis à Grasi que je me retrouve responsable du parc et ce n'est pas une mince affaire. Il doit y avoir plus de deux hectares de gazon et en Lettonie, l'herbe ne fait pas semblant de pousser comme dans le Gers, tu n'as pas fini d'un côté qu'il faut recommencer de l'autre !
Après l'école, vers 16h, ils débarquent dans mon bureau "Gribu traktoru !" (je veux le tracteur) mais des tracteurs il n'y en a qu'un alors il y a aussi la tondeuse et en troisième lieu, avec moins de succès le trimer et le pire c'est de ramasser l'herbe au râteau... C'est aussi dégradant que de sortir le fumier de l'écurie ! Alors il faut avoir sacrément besoin d'argent de poche ! Mais le cas se présente de temps en temps, ce qui permet au parc de Grasi d'être propre.
Nous sommes aussi entrain de faire des gros travaux de mise aux normes des eaux usées. Un gros chantier ! Le chef d'équipe de l'entreprise lettone est aussi sourcier. Me voyant intéressé, il m'a fait essayer, mais non, je n'ai pas le magnétisme correspondant... Je suis toujours admiratif de toutes les possibilités que l'homme possède et qu'il n'exploite que très rarement. Nous possèdons tous des dons différents que nous ignorons souvent... Dommage.
A part ça, demain Christophe va à l'aéroport chercher sa maman, sa tante et une de leurs amies. Elles passeront comme chaque année une semaine à Grasi. Et le weekend prochain ce sera le Centre Culturel Français de Riga qui débarquera avec une trentaine d'apprenants le français pour un stage en immersion. Interdit de parler letton, ce sera un week end francophone. Et les parlants le français de Grasi partiperont ! Ce stage avait eu lieu il y a deux ans, ce fut très agréable pour nous et aussi pour ces Lettons adultes qui ont choisi notre langue. Ils sont sympas ! En plus ça m'arrange bien ! On pourra leur offrir un brin de muguet. Ici le muguet c'est le 1 juin et aujourd'hui j'ai aperçu les premières clochettes. Moi je ne les ramasse pas, c'est très beau dans la forêt.
A la pêche à la grenouille ! Il faut venir à la pêche à la grenouille en Lettonie ! Ici ce n'est pas pollué comme chez nous et les grenouilles foisonnent ! Sur la photo que j'ai prise tout à l'heure sur le petit étang du parc du manoir, j'en compte une trentaine. Les Lettons ne les mangent pas.
Bienvenue sur mon blog qui dura du 25 mars 2005 au 30 mai 2015, dix ans de ma vie en Lettonie. Pour tout comprendre, reprendre ci-dessous les archives depuis le début : https://jeanlv.typepad.fr/mon_weblog/2005/03/index.html
« Un jour, j'avais les pieds nus et aucun moyen d'obtenir des chaussures. J'allais trouver le chef de Kufah, dans un état de grande misère. Et là, je vis un homme qui n'avait pas de pieds. Je me tournais vers Dieu pour lui rendre grâce, repartis, et supportais désormais mes pieds nus avec patience.»
Golistan de Saadi (poète persan du XIIIe siècle)
Relevé sur le site asin du Gers "Anebeauté": "Quand on a un PDG (Paysan du Gers) dans ses relations, il faut le faire savoir. Jean a laissé ses poules gasconnes des coteaux de Sabaillan pour le village d'enfants de Graši en Lettonie. Jour après jour, il relate avec gourmandise (souvent intellectuelle, parce que la bouffe lettone...) les grandes heures et les petites minutes de cette belle aventure. Des relations internationales à hauteur des gens, avec des vraies relations et des vrais gens, comme disent nos hommes politiques.
Et la plume/clavier de notre gascon s'envole quand le sujet ou l'actualité s'y prêtent (j'ai dit "hommes politiques", moi ?)."