Il y a tout juste un an, j’inaugurais mes années syxty et voilà que déjà elles s’entament d’une année de plus… ou de moins ? c’est selon (verre à moitié vide ou verre à moitié plein ?). Positivons, la vie est une fantastique aventure que l’on ait 16 ans ou 61 ans !
En Lettonie, peut-être parce que le quotidien est un peu austère, on ne manque pas de fêter le moindre évènement qui égaie l’ordinaire en prenant une tournure parfois démesurée mais pas désagréable du tout. Ainsi, hier, après un repas de tous les jours, arriva un dessert exceptionnel, puis un bouquet de roses ou encore une boite de chocolats lettons. Sandra, Valda, Marina, Вильма, Normunds m’entouraient. J’avais quand même prévu le coup en sortant de derrière les fagots, un petit blanc moelleux du Comté Tolosan, sachant que les Lettons aiment bien les douceurs. Et nous fêtions ensemble mon année supplémentaire, évoquant ces longues années de présence et celles à venir là où s’arrête le bitume et même plus loin, dans la clairière de la forêt immense où seuls les loups, les élans, les cigognes et les ondes positives retrouvent leur chemin sans se perdre. Ma mission, au départ pour la création de la ferme pédagogique, c’est progressivement élargie selon ma nature à des échanges à l’échelle européenne avec une attention particulière pour Midi-Pyrénées, nous avons tant de choses à partager…
Commençons par partager le gâteau letton aux baies de saison, soigneusement concocté par notre cuisinière Marina. Mmm les succulentes framboises sauvages des forêts lettones ! En Lettonie, contrairement aux ronciers de chez nous, les sous-bois sont garnis de bonnes choses: des champignons à profusion et plein de baies dont les framboises. Ici, on peut encore vivre de cueillette, d’amour et d’eau fraîche comme au jardin d’Eden. Mais attention, en contrepartie, il y a beaucoup de pommiers… Terminons ce sujet sur du positif ! En Lettonie, il n’y a pratiquement pas de serpents.
Plus tard dans l’après-midi, une petite délégation du village d’enfants venait à son tour me combler de cadeaux, de fleurs, de petits mots gentils ou de dessins préparés avec amour. Ce fut un bon anniversaire agrémenté aussi de quelques coups de fil, sms ou emails de France. Vivement le prochain !
Le matin je l’avais passé à Madona à la Police des routes (équivalent du service carte grise de nos préfectures) pour intégrer ma modeste petite voiture dans son pays d’adoption. A noter que, le hasard faisant bien les choses, la nouvelle immatriculation commence par mes initiales: moi qui depuis longtemps n’attache plus aucune importance à ces détails, cette fois-ci peut-être me rappellerai-je de mes numéros, du moins des premières lettres.
Hmm, je n’ai plus d’appareil photos et celles prises avec mon téléphone sont quand même un peu floues… Man nepatik (cela ne me plait pas)