Je reviens dans le Gers, un peu (beaucoup) fatigué, après 4 jours en région parisienne. J’ai participé à un séminaire de travail du conseil d’administration de l’association Cap Espérance sans qui le Village d’Enfants de Grasi ne serait rien…
Il est rare que je prenne le train, je n’en pas souvent l’occasion, alors j’ai apprécié de retrouver des paysages français qui me sont devenus moins familiers que les lettons. Je suis monté à la capitale par le centre.
Le séminaire n’était pas à Paris même mais à une heure de là, à Puisieux, un petit village très rural près de Maux 77.
Ma chambrette de bonne, sous les toits de la chaumière qui nous abritaient tous, était bien calme malgré les allées et venues incessantes des avions de Roissy Charles de Gaulle et les coups de fusils sur les faisans d’élevage fraichement lâchés dans les champs fraichement désherbés pendant que les réacteurs nucléaires japonais nous rappelaient à l’ordre… C’est le progrès.
Jonquille, logée au 1 grande rue, avait flairé des parfums pas polluants bien de chez nous !
Aurait-elle perçu trop de dessous de table, des croûtes des ces succulents fromages qui font partis de la culture française ?
L’équipe de Cap Espérance n’était pas seulement venue à Puisieux pour déguster nos bons fromages ou se désaltérer: Il s’agissait de faire le point sur l’année écoulée, de réfléchir sur les problèmes essentiellement liés à la crise économique lettone et de préparer la prochaine assemblée générale: Du pain sur la planche !
Deux jours à plancher durant les congés de fin de semaine, ça suffisait ! Et le dimanche soir venu nous rentrions à la capitale. Mon TGV du retour m’attendait lundi matin tôt gare Montparnasse, cette fois-ci c’était par Bordeaux…
Voyager paisiblement ? Même pas, durant le trajet j’ai préparé ma conférence de demain à Lombez….
Ouf… un week-end pas de tout repos. Je dois avouer que ce soir j’erre chez moi comme un fantôme… Vivement la nuit qu’on se couche !