Hier j’avais oublié de parler de l’arrivée des grues que vous avez vues passer dans le Gers il y a quelques jours ! Je les ai aperçues un peu loin mais elles se sont posées près du lac de Karzdaba, à 3km de Grasi, on les a entendues piailler toute la journée.
Mais notre centre d’intérêt c’est bien notre couple de cigognes qui est arrivé hier aussi. Elles trouvèrent leur nid démoli, et avant que nous ayons eu le temps de poser un support, elles avaient recommencé la construction. Ce matin à mon arrivée au bureau le chantier était déjà bien avancé.
Mais tout cela nécessite un brin d’organisation. Après une dispute, un compromis fut vite trouvé pour ne pas retarder le chantier.
Mais je pensais malgré tout qu’il fallait poser ce renfort métallique que nous avions préparé, leur nid risquerait de se démolir à nouveau lors de la prochaine tempête. Comme il n’y a pas de hasard, l’entreprise qui rénove le toit du manoir avait l’appareil tout indiqué pour nous faciliter la tache.
Vu le travail déjà accompli par les oiseaux, je trouvais que mon projet de renfort allait s’intégrer discrètement dans la bâtisse. Mais l’entreprise installa l’engin plus tôt que prévu et quand j’arrivais je ne pouvais que constater la bêtise qui venait d’être faite. Pour simplifier la pose du support, les employés avaient démoli le travail réalisé par les cigognes. PFffffffffff ! Aucun sens des choses les plus naturelles… Et pourtant ce sont des Lettons… Les cigognes vont-elles revenir ? Mon inquiétude dura plusieurs heures. Plusieurs fois je les ai vues arriver avec des matériaux de construction plein le bec, mais elles n’osaient plus se poser sur le poteau devenu étrange. Malheur ! C’est foutu, elles vont partir ailleurs !
Mais ce soir, alors que je quittais Grasi, j’ai vu l’une d’entre-elles se poser sur le poteau…. Ouffffff…..A suivre.
Et comme c’était la journée des échassiers, je terminais ma journée à l’atelier bois pour fournir une commande insistante. Les enfants sont en vacances jusqu’au mardi après Pâques