Revenons à nos Lettons avec nos sabots dondaine, Oh,Oh,Oh, avec nos sabots !
Cet après-midi j'ai traîné mes sabots dans les beaux quartiers en attendant mon rendez-vous avec le Puppet show de Riga. Et devine qui j'ai vu ? Le Sarkozy local, Vladis en personne ! Mais il voulait sans doute se protéger des fientes des pigeons car tout s'est passé très vite, presque furtivement, sans même un badeau dans la rue, à part la garde rapprochée, la policija et...moi.
Comme un touriste ordinaire, je flânais dans le vieux Riga, du côté du Dome et de la Maison des Têtes Noires, près de la mairie,
Puis je m'assis sur un banc lorsque tout à coup une policière pas vilaine vint se poster juste dans mon ombre avec ses sabots dondaine, oh, oh, oh, avec ses sabots. Je balayais la place du regard lorsque je vis se déployer un lot de costumes noirs taki-walki en main. Là, je compris que j'étais bien placé pour participer à un évènement, mais lequel ?
Quelques minutes plus tard, les sirènes des véhicules présidentiels annoncèrent l'heureux évènement. Nos dirigeants sont des hommes si imposants qu'il faut plusieurs voitures pour les transporter et de nombreuses personnes vigilantes pour qu'ils tiennent l'équilibre. Ainsi, ils sont si entourés qu'il est difficile de les distinguer. Combien coûte un tel tralala ? sans doute plus cher qu'une balade à pied ? car il habite au bout de la rue...
Ainsi, Vladis est l'une des grandes personnes de ce groupe qui se dirigeait vers l'entrée du musée de l'occupation. Il est plus grand que le nôtre, il n'a pas besoin d'escabeau présidentiel. C'est celui qui est à droite du pilier (je parle de Vladis, pas de l'escabeau).
Et après mon rendez vous dont je parlerai très prochainement, je rentrais vers mes modestes pénates lorsque je rencontrais mes trois capitaines avec leurs sabots dondaine, ho, ho, ho, avec leurs sabots. Mais là, ils se tenaient à carreau. Ils surveillaient Brivibas, la Liberté. Elle est si fragile...
Finalement, les hasards de la vie font que je suis souvent dans les bons coups. Il va falloir que je pense sérieusement à investir dans un vrai appareil photo de paparazzi, avec un super télé-objectif ! Et un garde du corps pour me transporter l'appareil car comment veux-tu que je travaille avec un truc comme ça pendu au cou ? Je pourrai vendre des photos au Gala letton ou au Lettonie dimanche (le France dimanche local). Avec ces sous, je pourrai avancer plus vite la construction de la ferme pédagogique du village d'enfants, car avec la crise lettone...
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Revenons à nos Lettons avec nos sabots dondaine, Oh,Oh,Oh, avec nos sabots !
Cet après-midi j'ai traîné mes sabots dans les beaux quartiers en attendant mon rendez-vous avec le Puppet show de Riga. Et devine qui j'ai vu ? Le Sarkozy local, Vladis en personne ! Mais il voulait sans doute se protéger des fientes des pigeons car tout s'est passé très vite, presque furtivement, sans même un badeau dans la rue, à part la garde rapprochée, la policija et...moi.
Comme un touriste ordinaire, je flânais dans le vieux Riga, du côté du Dome et de la Maison des Têtes Noires, près de la mairie,
Puis je m'assis sur un banc lorsque tout à coup une policière pas vilaine vint se poster juste dans mon ombre avec ses sabots dondaine, oh, oh, oh, avec ses sabots. Je balayais la place du regard lorsque je vis se déployer un lot de costumes noirs taki-walki en main. Là, je compris que j'étais bien placé pour participer à un évènement, mais lequel ?
Quelques minutes plus tard, les sirènes des véhicules présidentiels annoncèrent l'heureux évènement. Nos dirigeants sont des hommes si imposants qu'il faut plusieurs voitures pour les transporter et de nombreuses personnes vigilantes pour qu'ils tiennent l'équilibre. Ainsi, ils sont si entourés qu'il est difficile de les distinguer. Combien coûte un tel tralala ? sans doute plus cher qu'une balade à pied ? car il habite au bout de la rue...
Ainsi, Vladis est l'une des grandes personnes de ce groupe qui se dirigeait vers l'entrée du musée de l'occupation. Il est plus grand que le nôtre, il n'a pas besoin d'escabeau présidentiel. C'est celui qui est à droite du pilier (je parle de Vladis, pas de l'escabeau).
Et après mon rendez vous dont je parlerai très prochainement, je rentrais vers mes modestes pénates lorsque je rencontrais mes trois capitaines avec leurs sabots dondaine, ho, ho, ho, avec leurs sabots. Mais là, ils se tenaient à carreau. Ils surveillaient Brivibas, la Liberté. Elle est si fragile...
Finalement, les hasards de la vie font que je suis souvent dans les bons coups. Il va falloir que je pense sérieusement à investir dans un vrai appareil photo de paparazzi, avec un super télé-objectif ! Et un garde du corps pour me transporter l'appareil car comment veux-tu que je travaille avec un truc comme ça pendu au cou ? Je pourrai vendre des photos au Gala letton ou au Lettonie dimanche (le France dimanche local). Avec ces sous, je pourrai avancer plus vite la construction de la ferme pédagogique du village d'enfants, car avec la crise lettone...
Bienvenue sur mon blog qui dura du 25 mars 2005 au 30 mai 2015, dix ans de ma vie en Lettonie. Pour tout comprendre, reprendre ci-dessous les archives depuis le début : https://jeanlv.typepad.fr/mon_weblog/2005/03/index.html
« Un jour, j'avais les pieds nus et aucun moyen d'obtenir des chaussures. J'allais trouver le chef de Kufah, dans un état de grande misère. Et là, je vis un homme qui n'avait pas de pieds. Je me tournais vers Dieu pour lui rendre grâce, repartis, et supportais désormais mes pieds nus avec patience.»
Golistan de Saadi (poète persan du XIIIe siècle)
Relevé sur le site asin du Gers "Anebeauté": "Quand on a un PDG (Paysan du Gers) dans ses relations, il faut le faire savoir. Jean a laissé ses poules gasconnes des coteaux de Sabaillan pour le village d'enfants de Graši en Lettonie. Jour après jour, il relate avec gourmandise (souvent intellectuelle, parce que la bouffe lettone...) les grandes heures et les petites minutes de cette belle aventure. Des relations internationales à hauteur des gens, avec des vraies relations et des vrais gens, comme disent nos hommes politiques.
Et la plume/clavier de notre gascon s'envole quand le sujet ou l'actualité s'y prêtent (j'ai dit "hommes politiques", moi ?)."