Brouillard à couper au couteau, silence de la nature, pas un son de cloche, pas un hurlement de loup, les chiens restent dans leur niche, pas une seule lueur se déplaçant sous le chêne qui fait l'angle de la forêt de l'ours, pas une âme matérialisée, rien de rien... Je suis un peu déçu mais encore confiant. A quel calendrier se réfèrent les fées et les fantômes ? Quel était le calendrier utilisé en 1808 en Lettonie qui n'était pas encore la Lettonie ? Lunaire ? Je n'ai sans doute pas assez approfondi la question. Il me semble me souvenir qu'Omite Mara me décrivit la soirée ainsi. "C’était en 1958, une nuit très noire de novembre, le 8 exactement, une nuit sans lune où seul le crissement des graviers sous nos chaussures ferrées nous servait de guide sur la piste. Il faisait humide, pas trop froid pour la saison. Nous rentrions chez nous, fatigués, après une longue journée de labeur à l’étable du sovkhoze." Or, en ce moment, c'est la pleine lune, certes masquée par le brouillard, mais ce n'est pas la nuit noire... Cette date serait-elle la bonne ?
Aujourd'hui pas plus de chance de voir une Dame Blanche dans le brouillard qu'un noir dans un tunnel, mais hier encore je revenais sur les lieux pour essayer de m'imprégner de l'atmosphère surréaliste qui se dégage de la montagne de l'ours, près du vieux chêne qui fait l'angle de la forêt. De là, point culminant de Cesvaine et donc des terres du baron Hans Von Khalen, tous les rêves sont permis. Nous avons une vue plongeante sur le hameau de Grasi avec un semblant d'horizon exceptionnel en Lettonie... Mais aussi une vue sur les travaux en cours de l'aménagement du circuit pédagogique de la ferme dont j'ai la responsabilité au village d'enfants. Il passe bien entendu sous le vieux chêne qui fait l'angle de la forêt. Manque le grillage qui sera posé en été prochain et le circuit fera déjà plus d'un km.
à suivre...
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Toujours rien...
Brouillard à couper au couteau, silence de la nature, pas un son de cloche, pas un hurlement de loup, les chiens restent dans leur niche, pas une seule lueur se déplaçant sous le chêne qui fait l'angle de la forêt de l'ours, pas une âme matérialisée, rien de rien... Je suis un peu déçu mais encore confiant. A quel calendrier se réfèrent les fées et les fantômes ? Quel était le calendrier utilisé en 1808 en Lettonie qui n'était pas encore la Lettonie ? Lunaire ? Je n'ai sans doute pas assez approfondi la question. Il me semble me souvenir qu'Omite Mara me décrivit la soirée ainsi. "C’était en 1958, une nuit très noire de novembre, le 8 exactement, une nuit sans lune où seul le crissement des graviers sous nos chaussures ferrées nous servait de guide sur la piste. Il faisait humide, pas trop froid pour la saison. Nous rentrions chez nous, fatigués, après une longue journée de labeur à l’étable du sovkhoze." Or, en ce moment, c'est la pleine lune, certes masquée par le brouillard, mais ce n'est pas la nuit noire... Cette date serait-elle la bonne ?
Aujourd'hui pas plus de chance de voir une Dame Blanche dans le brouillard qu'un noir dans un tunnel, mais hier encore je revenais sur les lieux pour essayer de m'imprégner de l'atmosphère surréaliste qui se dégage de la montagne de l'ours, près du vieux chêne qui fait l'angle de la forêt. De là, point culminant de Cesvaine et donc des terres du baron Hans Von Khalen, tous les rêves sont permis. Nous avons une vue plongeante sur le hameau de Grasi avec un semblant d'horizon exceptionnel en Lettonie... Mais aussi une vue sur les travaux en cours de l'aménagement du circuit pédagogique de la ferme dont j'ai la responsabilité au village d'enfants. Il passe bien entendu sous le vieux chêne qui fait l'angle de la forêt. Manque le grillage qui sera posé en été prochain et le circuit fera déjà plus d'un km.
à suivre...
Bienvenue sur mon blog qui dura du 25 mars 2005 au 30 mai 2015, dix ans de ma vie en Lettonie. Pour tout comprendre, reprendre ci-dessous les archives depuis le début : https://jeanlv.typepad.fr/mon_weblog/2005/03/index.html
« Un jour, j'avais les pieds nus et aucun moyen d'obtenir des chaussures. J'allais trouver le chef de Kufah, dans un état de grande misère. Et là, je vis un homme qui n'avait pas de pieds. Je me tournais vers Dieu pour lui rendre grâce, repartis, et supportais désormais mes pieds nus avec patience.»
Golistan de Saadi (poète persan du XIIIe siècle)
Relevé sur le site asin du Gers "Anebeauté": "Quand on a un PDG (Paysan du Gers) dans ses relations, il faut le faire savoir. Jean a laissé ses poules gasconnes des coteaux de Sabaillan pour le village d'enfants de Graši en Lettonie. Jour après jour, il relate avec gourmandise (souvent intellectuelle, parce que la bouffe lettone...) les grandes heures et les petites minutes de cette belle aventure. Des relations internationales à hauteur des gens, avec des vraies relations et des vrais gens, comme disent nos hommes politiques.
Et la plume/clavier de notre gascon s'envole quand le sujet ou l'actualité s'y prêtent (j'ai dit "hommes politiques", moi ?)."