Alors on va le dire avec des fleurs. Les Lettons aiment s'offrir des fleurs. Moi je n'ai jamais été un adepte des fleurs coupées, je les préfère vivantes, dans la nature ou bien cultivée, mais avec leurs racines. Mais bon... c'est une tradition.
Celles-là on ne les a pas achetées, elles ont été cueillies près d'une ruine, une ancienne habitation abandonnée où la seule vie, la seule gaité était ces quelques fleurs qui repoussent chaque année au milieu de la friche... On les a coupées. Où que soit sa maman, elle est toujours notre maman dans quelques coins du coeur et les enfants de Grasi, comme les enfants de familles normales, fêteront aussi leur maman demain. Pour certains ce sera leur éducatrice ou Elina ou Sandra.
Pendant ce temps là, Françis, notre artiste Midi-Pyrénéen était à l'oeuvre, tandis que Monique, retraçait ses mémoires griffonnées à la hâte sur un coin de la table massive de la terrasse de Berzi.
Plus loin, au grenier de la Klets, Aleks et Martins faisaient leur blé en préparant la semence qui sera bientôt mise en terre dès qu'Aivars, notre voisin daignera venir enfin cultiver nos terres. Heureusement, c'est notre dernière année de dépendance, l'an prochain nous aurons nos machines... Ouf ! Car il est très difficile de faire de l'agriculture biologique avec un entrepreneur qui vient...quand il peut (veux ?)... et surtout qui ne comprend rien à la bio, la chimie c'est tellement plus facile (mais...)
A Ozolini, on terminait les provisions de bois pour l'hiver prochain. Ce soir, la cabane est pleine, le gaz russe peut augmenter tant qu'il veut, on s'en fout.
Tandis que Christophe accueillait des amis Lorrains de passage à Grasi pour le week end.