Ah, belle et chère mère Soleil,
Réconfort de l’orphelin,
Tu réchauffais pieds et mains,
Mais hélas tu ne disais rien.
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Regarde, cher Soleil,
Ce qu’il y a dans ton dos :
Des centaines d’orphelins
Qui courent nu-pieds.
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Le pin de la forêt soupire lourdement,
Tout impreigné de bruine;
Ces enfants pleurent amèrement,
Car ils n’ont n’y père ni mère.
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Personne ne le savait,
Où pleurait l’orpheline;
Seule Saule le savait,
Me réchauffant, moi la petite.
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ce soir 18 heures, même lieu qu'hier. "Saule", La Soleil nous a quitté...