Ce soir en lisant l'actualité, j'ai eu l'inspiration du jour pour mon journal. Habituellement, "l'actualité choisie" qu'on nous propose est triste, morose, déconcertante, décourageante, énervante, démobilisante, déroutante alors qu'il se passe de si belles choses sur terre. Les médias doivent penser que ça n'intéresse personne et persiste dans leur catastrophisme, toujours à l'affut de l'info choc qui paraît-il se vend bien. En cela, les plus hauts dignitaires de notre République jouent bien le jeu. Mais juste avant de quitter mon bureau ce soir, j'ai reçu une info qui m'a rassuré. Pour une fois, on ne parle pas de la jeunesse délinquante minoritaire qui alimente perpétuellement les chroniques, mais de la jeunesse qui s'engage !
Vu l'évènement, je me suis permis de piquer la photo à FR3 Sud sur son journal internet auquel je suis abonné (il y a une vidéo à voir), pour illustrer mon propos. Une jeune lycéenne de 18 ans se présente aux élections 
municipales de sa petite ville de Florac en Corrèze. C'est beau ! J'ai beaucoup d'admiration pour les jeunes qui foncent ! On en trouve plus souvent dans les pays où la vie est dure et c'est normal. Mais peut-être que si, chez nous, les difficultés s'accroissent, les jeunes vont réagir sans tout casser mais d'une façon plus créative, constructive et engageante: "Y en a marre de tous ces pontes qui sont entrain de foutre notre société en l'air parce qu'ils sont trop bien installés dans leurs fauteuils de cuir et qu'ils ont peur du changement. Il y a beaucoup de choses à changer et rapidement, avant qu'il ne soit trop tard. Beaucoup de choses qui nous semblaient acquises, bien installées, sont à remettre en cause même si cela semble impossible. A force d'avancer vers le ravin comme des moutons de Panurge, on finira bien par y tomber (voir l'ère soviétique).
Je ne connais rien à la bourse, ni à l'industrie, ni aux grandes statégies muettes qui nous organisent la société, mais j'ai vécu de depuis ma naissance (et même avant !), dans le milieu paysan et il me semble le connaître un peu. Je constate, en prenant un peu de recul, que nous nous sommes laissés entraîner dans un système qui fut florissant durant un demi-siècle mais qui est entrain de nous scier la branche sur laquelle nous nous étions installés. Personne de ceux qui s'y sont engagés ne veut, ne peut, n'ose remettre en cause ce qui fut un succès mais qui virera très vite à la crise... Et cette branche , c'est autant la planète que nos propres terres que nous détruisons, que nous usons jusqu'à la stérilisation, que l'eau que nous buvons tous, que la qualité douteuse de ce que nous produisons (trop de chimie ?). Il faudra très vite revoir tout cela, il y a de vrais alternatives durables qui peuvent se mettre rapidement en place. Et là, il faut que les jeunes réagissent rapidement. Les plus âgés sont déjà pris dans le piège et même s'ils sont quelques fois conscients de cette fuite en avant, ils ne peuvent plus agir de peur de prendre des risques économiques (d'une économie à la petite semaine et si fragile...). Les jeunes n'ont rien à craindre de tout cela ! Ils ont tout à créer, à inventer. Ils doivent prendre en main leur destin et celui de leurs aînés et se battre pour recréer l'Equilibre entre les besoins de Hommes et les exigences de la Nature ! Courage les jeunes !