mardi 01 août 2006
Vitolds et Marta chez les Sioux
Hier, avec Ina notre assistante sociale, j'ai accompagné Vitolds et Marta (la fille d'Ina) à Ergli, à 50km d'ici. Ils partaient pour une semaine en camp d'été dans un village pour le moins exotique en Lettonie...
"Ho ! j'ai oublié mes plumes et mon calumet de la paix !" dit Vitolds, les mains dans les poches et l'air rêveur...
mardi 01 août 2006 à 08:00 | Lien permanent| Commentaires (1)
mercredi 02 août 2006
Les uns s'en vont, les autres reviennent.
Les vacances continuent (pour certains...) Après avoir passé un mois en France, un petit groupe est revenu tout bronzé ! à commencer par notre vénérable directrice-adjointe Sandra, au hâle méditerranéen !
Il y a Agnese qui a retrouvé son petit monde qui lui manquait tant. Plusieurs fois, lors de son séjour en France, elle m'a écrit en me demandant des nouvelles de l'âne et des chèvres. "Ils me manquent..." me disait-elle.
Aujourd'hui c'est le bonheur des retrouvailles !
Je n'ai pas photographié tout le monde. Simplement au hasard...
Aija, Edgars L., Vita et Kristaps tout bronzé
Retrouvaille avec notre voisine Leontina que les enfants aiment bien.
Maija qui revient d'un stage de danse et Sintija qui était en France...
à suivre parce que ça bouge à Grasi en ce moment !
mercredi 02 août 2006 à 16:14 | Lien permanent| Commentaires (0)
Les autres bossent...
La pluie ne les a pas découragé ! des vrais lettons !
Chef de chantier: Normunds 18ans, concepteur et constructeur de la cabane des moutons.
Techniciens: Guntis (qui n'est pas sur la photo) et Kristaps de Riga,
Manoeuvre au sol et pilote du Soviet-Traktor qui est réparé ! : Notre irremplaçable Genadjis.
Sous les applaudissements de Miss Aija qui n'a pas hésité à monter sur l'échafaudage pour mieux les encourager.
Lorsqu'on en est au toit, c'est bon signe !
Kristaps, 19 ans, venu nous prêter main forte durant le mois d'Août. Il a commencé à travailler aujourd'hui. son projet ? dentiste comme maman. En attendant il arrache des clous !
Et j'oubliais de te parler du foin ! Impeccable ! Il a été fait dans de bonnes conditions. Bien sûr, on l'aurait coupé le 24 juin...cela aurait été mieux. Mais pour avoir un entrepreneur à disposition...faut pas rêver ! Alors, en attendant d'avoir notre matériel à nous ou en CUMA (coopérative d'utilisation de matériel agricole avec nos voisins)...on attend patiemment Aivars. Reste encore les récoltes de l'avoine et des petits pois. Ce n'est pas encore mûr, mais lorsque ce le sera...est-ce que les entrepreneurs seront mûrs, eux ?
Les dernières bottes ont été faites hier après-midi. Depuis hier soir il pleut... Une réussite. D'ailleurs, les cigognes apprécient les perchoirs !
98 bottes sur 13 hectares, ce n'est pas une récolte fantastique, mais cette année la sècheresse a été terrible ici. Et puis, pour l'hiver prochain, une cinquantaine suffiront. Donc 50 à vendre.
mercredi 02 août 2006 à 16:15 | Lien permanent| Commentaires (0)
jeudi 03 août 2006
Mon bureau à la campagne
En regardant cette photo de verdure, tu pourrais penser à un chalet de vacances à la campagne. Et bien non ! Dans quinze jours tous les bureaux de l'admnistration de Grasi seront installés à Berzi ! Tous au boulot au bouleau ! La maison actuelle de l'administration va être annexée à l'hôtel qui est souvent complet ! pense à réserver avant de venir www.hotelgrasupils.lv
Quel boulot en ce moment à Berzi ! c'est le grand déménagement .
Berzi signifie bouleau, l'arbre, en Letton. Ici Normunds et Kristaps.
Le grand réaménagement. Notre électricien Janis est branché. Et si tu n'étais pas au courant, tu l'es maintenant !
Jean Moïse est au pied du mur cette semaine ! des trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous, à reboucher avant la peinture. Le 25 août on aménage ! c'est écrit sur le planning ! ici mon futur bureau !
Je suis bien content de l'emplacement de mon bureau, à l'étage, près de celui de mon sain patron. Un privilège ! Un privilège aussi d'avoir une vue d'ensemble sur la ferme. je pourrai, d'ici, contrôler que la blanchette fait bien têter son petit. Que les visiteurs ne poireautent pas sur le parking...etc.
Oui, mon bureau sera à l'étage, la fenêtre du haut.
jeudi 03 août 2006 à 18:43 | Lien permanent| Commentaires (0)
samedi 05 août 2006
La reine Fabienne de Belgique est revenue à Graši !!!
La Reine Fabienne, la Bien Aimée, est revenue à Graši au milieu de ses gens ! Si, Si ! Une surprise pour nous tous, mais pour elle aussi !
Mais qui est Reine Fabienne ? En 2003, la trentaine, elle arriva de Bruxelles avec son gros baluchon, quittant tout pour s’exiler en Lettonie. Non pas au château de Jelgava comme Louis XVIII de France (1755-1824), mais en la demeure du Baron Von Kristofs Aleksandrs de Graši. Elle fut donc accueillie au château de Grasu Pils où elle devenait impératrice de ce lieu mythique, voire mystique, durant une année. C’était la période où je venais fréquemment ici pour monter le projet de la ferme pédagogique. J’ai donc eu le privilège de la côtoyer.
D’une main raffinée de décoratrice, de styliste, de designer, de guide des bonnes manières, de gastronome, La reine Fabienne de Belgique marqua son passage à la cour de Graši et créa cette ambiance qui est désormais devenue « la griffe de Grašu Pils ». Elle forma ses gens, améliora la qualité de l’accueil et des confitures en petits pots. Elle donna l’élan nécessaire pour que ce lieu soit maintenant répertorié en Lettonie et au delà, comme étant un des meilleurs, si ce n’est le meilleur ! (Ne nous sous estimons pas ! Pas de fausse modestie !) www.hotelgrasupils.lv
Ces jours derniers, le Baron Von Kristofs Aleksandrs de Graši, notre vénérable sain patron et non moins ami, recevait un coup de fil de Frederik II de Belgique prétendant au trône auprès de la reine Fabienne de Bruxelles. « Je suis le Prince qu'on sort, compagnon de la Reine Fabienne. Vendredi 4 août c’est son anniversaire et je veux lui faire une grande surprise une fois ! Vendredi matin nous irons à l’aéroport de Brrreussel sans qu’elle sache la destination et nous viendrons avec notre Jet en Lettonie pour trois jours. Nous louerons une limousine et serons là pour le dîner. Nous logerons la nuit au manoir et repartirons le lendemain pour le week-end à Riga. Pouvez-vous organiser un festin réunissant sa cour de Lettonie ? » Ce qui fut dit fut fait.
Hier soir vers 17h, le carrosse gris-métallisé du couple royal arriva incognito et sans escorte au manoir. L’accueil en grande pompe eut lieu sur l’esplanade par le baron lui-même et sa cour. Le couple princier de la Principauté de Berzi était là, survolant l'instant historique. J’y étais aussi, paparazzi de service.
La reine Fabienne et le Prince qu'on sort de Belgique sortants de leur limousine. "Attendez ma Mie, je vais vous aider ! N'y a-t-il point de gens en cette demeure pour Vous ouvrir la porte du carrosse ?" Pouvait-on lire sur les lèvres du Prince grâce aux caméra placées aux quatre coins du parc. La visite surprise et historique pouvait continuer. .
Le Baron accompagné de la Princesse Sandra de Lettonie et une partie de la petite famille de Grasi, guide le couple royal.
Ici nous sommes à Ozolini avec Agnese toute émue. La Reine constata que la maison bleue était devenue verte.
Une visite à la ferme. Immédiatement son peuple vint à sa rencontre et se prosterna, la reconnaissant comme une des leur.
Puis comme la Présidente de Lettonie Vike Freiberga le fit en décembre 2003, elle se rendit à Klavas. Le Baron L'accompagna.
Elle fut toute bouleversée de retrouver Vitolds dans les cuisines
Même loin de son trône, elle est solicitée ! Mais comme savent le faire les grands, elle resta diplômate.
L'émotion se lit dans son regard ! Que de surprises aujourd'hui ! ici retrouvailles de son amie Sintija qui gouverna quelques temps le manoir à la suite de son départ.
"Mon Prince Frederik ! Quel beau cadeau ! Quelle belle surprise vous m'avez offert là !!!", "Trinquons alors au Moët et Chandon !" rajouta le Baron
Et les surprisent continuèrent ! les jumelles de Riga s'étaient déplacées pour la circontance ! Ici la Princesse Aija
Puis vint le temps des cadeaux. Le fameux tableau de l'artiste peintre de Grasi, Maris. Notez les sourires radieux des illustres.
Le dîner terminé, comme le font habituellement les personnages reçus au manoir, on s'affala sur les sofas en attendant la suite logique:" Kafeja ? Teija ?" dit la très professionnelle Linda sous la vigilance de Nikolashokolaolalajefs, responsable des gens de maison.
La cheminée avait été allumée pour rappeler la chaleur de l'été déjà terminé. Il dura quinze jours !!!
Un bon café pour se réchauffer aux côtés de la princesse Baiba de Lettonie !
Mais dès 22 h le Baron nous quitta. Il devait rejoindre sa résidence d'été à Montrouge en France jusqu'à la fin du mois. Il dut se rendre à Riga où son Jet l'attendait au Lidosta (ne pas confondre avec Lido) Il prit donc lui même d'une main le volant de sa limousine rouge et, en guise de sécurité sur les routes peu sûres de lettonie, de l'autre, son arme glacée et chocolatée, un Magnum ! à bientôt cher Baron Kristofs ! reposez vous bien !
Et ce matin, frais et dispos, accompagné des jumelles Aija et Baiba, le couple royal de Belgique devait nous quitter.
Notre chère Reine Fabienne, merci pour cette visite, courte mais agréable. Cher Prince Frederik II, merci pour cette idée merveilleuse ! Notre reine gardera un souvenir inoubiable de cet anniversaire ! Pour une surprise, ce fut une surprise !!! Mais au fait ? Quel âge a fêté hier la Reine Fabienne de Belgique ???
à bientôt Fabienne ! Merci Frédéric pour cette initiative reproductible ! Qu'on se le dise dans toutes les chaumières de sa Royale Majesté ! Oyez Oyez bonnes gens ! et si vous faisiez la même chose ! N'est-ce pas un beau cadeau ??? www.hotelgrasupils.lv
samedi 05 août 2006 à 10:21 | Lien permanent| Commentaires (0)
lundi 07 août 2006
ça n'arrête pas: 30 jeunes parisiens, la télé, anniversaire, fête...Quel Week-end !!!!
Quelle vie tumultueuse...pas le temps de se poser une minute. Dur dur de se lever ce matin....
Tout commença samedi midi. Un groupe de 29 jeunes parisiens en camp d'été ont posé leurs valises à Grasi pour trois jours. Leur périple d'un mois a commencé en Lituanie, puis Lettonie, puis Estonie pour se terminer à Saint Petersbourg en Russie. Ils sont accompagnés par le Père Montagne et la dynamique (dynamite ?)soeur Geneviève toute de blanc vétue.
Samedi soir j'étais invité chez mes amis de Liezere à l'occasion de la "fête des morts" appelée communément "fête du cimetière". Traditionnellement le premier samedi d'Août est réservé à la mémoire de ceux qui nous ont quitté. Ce n'est pas une fête religieuse à proprement parler. Bien sûr, ceux qui ont une religion peuvent assister à des offices ce jour-là aussi. Le petit cimetière devient un lieu convivial où se rassemble toute la famille. On papote. Souvent, c'est le seul jour de l'année où tout le monde se revoit. On passe la journée là. Les enfants jouent dans les allées ombragées. On peut acheter un sandwich ou une bière sur le parking... Puis, un diner festif est organisé dans la maison de famille et le soir...grand bal champêtre au village !!! une vraie fête joyeuse !!! "Pourquoi être triste, me dit Baiba qui a 18 ans. Chez nous en Lettonie, nous croyons que la vie continue, alors....on fait la fête !"
Cette année, chez les Purmale, on fêtait aussi le retour de Zane. Un an d'absence ce fut long pour la famille très unie ! J'étais aussi invité, alors je proposais de faire goûter quelques produits du Gers: foie gras, magret, confit de canard, saucisson sec. Zane qui connaissait déjà puisqu'elle passa un an en Lot et Garonne, expliqua chaque plat. Et tous ont apprécié ! Gatis qui n'aime pas la viande (industrielle) reprit du magret et du foie gras !
Très intéressé à découvrir la vie paysanne locale, je ne résistais pas à l'invitation des jeunes de finir la soirée au bal champêtre du village. Un bal traditionnel comme on en voit aussi dans le Gers. Une occasion de retrouver ses amies et ses copines de classe.
Mais, très mauvais danseur, je ne m'aventurais pas sur la piste de danse de peur de nuire à mon image de marque ! La fête devait se poursuivre jusqu'au lever du soleil, mais à 1h du matin je reprenais les 18 km de piste cahotique pour retrouver mon lit. Une journée sympa dans une famille sympa où je me sens adopté et un peu chez moi tant je m'y sens à l'aise.
Le lendemain matin en arrivant avec des petits yeux à Grasi, c'est Super Mamy Babouchka que je croisais dans la cour. Elle revenait de cueillir des myrtilles."Niet foto Zani ! niet !"
La journée de dimanche fut un grand évènement dans la vie d'Agnese !!! Elle re-faisait connaissance avec sa soeur aînée Anita !!! Séparée très jeune de sa famille, elle se souvenait qu'elle avait une grande soeur, mais où était elle ? des recherches vaines dans les archives...jusqu'au jour où...sur le site internet www.draugiem.lv, elle l'a retrouvait ! Anita vit en Irlande où se trouve son travail. Cette année elle est revenue en Lettonie et la rencontre eut lieu hier. Déjà l'an dernier Agnese découvrait, par les hasards des archives, qu'elle avait un frère plus âgé qu'elle qui n'était autre que....Andris, un éducateur de Grasi !!!! Agnese reconstruit son puzzle. Que d'émotions !!! Que de joies !!!
Pendant ce temps nos joyeux parigots bossaient, bossaient. Quel plaisir de décourir un champ de betteraves perdu au milieu de l'herbe ! des betteraves bios et bien vigoureuses ! nous avons vraiment de la bonne terre à Grasi !!!
"Soeur Vole au Vent" en pleine action !
Nettoyage autour de la ferme d'Ozolini
Nivelage du terrain de foot ! un travail d'artiste ! Bravo les parisiens ! sans oublier les deux Espagnols bien entendu ! En parlant d'Espagnols, jeudi soir nous accueillons un nouveau groupe qui va bosser avec nous jusqu'au 22 août. J'ai l'impression de perdre un kg par jour ces temps-ci. C'est positif en fait ! Positif surtout de voir nos chantiers avancer Vitesse grand V !
Et ce n'est pas fini...non, pas fini !!! Hier après-midi ce sont 3 jeunes français de Science-Po qui sont arrivés à Grasi pour faire un reportage qui sera diffusé dès octobre sur le site internet d'ARTE, la seule chaîne que je regarde lorsque je suis en France ! J'ai été interviewé sur la partie qui me concerne et me passionne: la ferme pédagogique et ma vision du développement rural de la Lettonie
La télé au champ... de betteraves.
et à la ferme !
Et puis.....il y eut l'anniversaire de Danila ! 3 ans !!!! A trois ans on est grand et on a le droit de conduire le Super-Soviet-Tractor !
Pour les anniversaires au village d'enfants de Grasi, on a droit au festin ! En plus Danila invita la télé !!!
Un moment de répis... Tout est calme, mais juste un moment !
Petit problème avec le bus lituanien qui transporte les français. Les batteries à plat. Pas de problème, je le remorquais et il démarra rapidement.
Et la journée n'était pas achevée malgré la fatigue du week end accumulée... Durant la journée, avec quelques personnes du groupe de Paris, j'avais osé parler de mes idées sur les dégats causés par l'agriculture industrielle et la fuite en avant du productivisme... On me demanda d'approfondir ma vision des choses durant la veillée dans la parc du manoir. Et surtout les remèdes possibles...vus par un petit paysan du Gers. Reinventer notre société...dans une harmonie sociale-culturelle-économique et écologique. Si on en parlait plus librement, plus souvent ? Est-ce un fantasme ? un rêve ? Un projet ? Pourquoi pas ? En France, difficile de s'exprimer sur le sujet. Difficile de remettre en cause quarante ans de productivisme à tout va. cela au nom d'une sorte de vision économique à très court terme. Mais dans les pays à reconstruire... Pourquoi pas ?
lundi 07 août 2006 à 11:12 | Lien permanent| Commentaires (1)
mardi 08 août 2006
Mathieu, mon petit copain
Mathieu est un petit parisien. Il est en vacances en Lettonie avec son papa et sa maman. Mathieu a 5 ans et s'il est ici, ce n'est pas par hasard. Il est né en Lettonie. C'est un petit garçon adopté et entouré de beaucoup d'amour. Il m'a adopté tout de suite ! je dois lui donner la main, le prendre dans les bras. Hier soir nous sommes allés dîner au restaurant de Cesvaine avec ses parents. Il a voulu rentrer à Grasi dans ma voiture et n'a pas arrêté de me raconter des petites histoires. J'ai droit aussi aux bisous. J'ai beaucoup de chance d'avoir un nouvel ami aussi agréable et souriant ! Il reviendra souvent en Lettonie. Ses parents ont sans aucun doute fait le bon choix de l'élever sans lui cacher son passé, mais au contraire d'entretenir ce souvenir tout au long de la construction de sa personnalité.
Rencontre entre parisiens à Grasi !
Pendant que les jeunes bossaient. la maison "rose" va être prête à recevoir une couche de peinture qui la fera resplendir !
Le terrain de foot est nivelé ! impeccable ! Zidane peut venir à Grasi ! Merci à tous au nom du football club de Grasi !!!!
Hier à 17 h, tous les Français furent invités au village d'enfants pour un petit goûter
Soeur Sourire et la maman de mon petit copain.
On joue au château de sable
Mmmm...le bon gâteau ! que Vitolds savoure des yeux
Salut ! mon petit copain Mathieu ! à bientôt !!!
mardi 08 août 2006 à 07:55 | Lien permanent| Commentaires (0)
Un "Bon Conseil" aux Parisiens : "Revenez nous voir !"
Toutes les bonnes choses ont une fin... C'est le grand vide à Grasi. Une photo souvenir avant de repartir.
Raphaëlle entonna un chant d'adieu
qui fut repris par tous ! Encore merci à tous pour ces jours enrichissants. Caroline ! J'espère que ta chaussure rose tiendra le coup jusqu'à Saint Petersbourg !!!! je ne suis qu'un cordonnier amateur !
Et le bus lituanien démarra....(sans le remorquer !)
Direction Aglona ! Adieu les jeunes de Bon Conseil !!! Mais non, ce n'est qu'un au revoir !
PS: les betteraves me prient de vous remercier ! Grâce à vous, elles ont été libérées des mauvaises herbes sans pesticides et elles vont pouvoir désormais s'épanouir dans la joie ! Maintenant, elles espèrent simplement un peu de pluie...
mardi 08 août 2006 à 11:52 | Lien permanent| Commentaires (1)
Evènement au manoir de la Principauté de Grasu Pils: premier vol
ça y est !!! Le manoir de la famille princière est vide ! J'ai eu le grand privilège de me trouver là au moment crucial ! Le premier vol des 3 jeunes héritiers du trône !!!
Vol au dessus d'un nid de cigogne.
"On ne va pas se poser encore... on est bien là haut !" le manège dura dix minutes !
"Revenez IMMEDIATEMENT !" s'écria la Princesse. On préféra se poser sur la ruine proche plutôt que de revenir au nid. C'est ça l'émancipation ! Pas sortis du nid, ils veulent déjà leur autonomie !
Petits princes ou pas, les parents inquiets posèrent un ultimatum...
"Nous vous considèreront comme adultes lorsque vous serez capable de vous passer de nous ! Alors choisissez: vous revenez au manoir ou bien vous vous débrouillez seuls pour vous nourrir et laver votre linge sale. Pas la peine de venir nous demander du fric pour acheter des grenouilles ! ce sera NE !"
"Votre mère a raison ! J'attends..." dit le Prince
à suivre...
mardi 08 août 2006 à 16:53 | Lien permanent| Commentaires (0)
Elles iront à Saint Christophe dans le Gers, à la rentrée prochaine
Après Baiba, une enfant de Grasi qui est en formation "cuisine et restauration" à Saint Christophe depuis quelques mois, c'est Liga de Smiltene, Aija de Madona et Anna de Liezere qui entreront en seconde générale dans ce lycée gersois dont la réputation n'est plus à faire. la preuve ? j'y fus étudiant, puis parent d'élève, puis membre du conseil d'administration, puis enseignant ! c'est dire....
Jean-Moïse vient de terminer sa scolarité à Saint Christophe avec le Bac Stae en poche. Il est actuellement en stage sur la ferme pédagogique de Grasi. Elles, ce sont Anna et Aija. Je leur avais proposé de les aider en français durant ces vacances, histoire d'arriver à Saint Christophe avec un peu de vocabulaire. Finalement, j'ai donné ce rôle à Jean-Moïse dit Modje. Cela lui permet de faire connaissance avec des jeunes letton(e)s. Il est satisfait de son poste de prof bénévole en Lettonie !
Liga, elle, parle déjà assez bien français et habite un peu trop loin de Grasi pour profiter des cours particuliers de Jean-Moïse. Mais pas de souci, Saint Christophe crée une classe européenne et la première année sera aussi une mise à niveau de la langue pour permettre d'arriver au Bac sans trop de problème. Ensuite, elles pourront continuer leurs études en Lettonie ou ailleurs.
La rentrée c'est bientôt....le 4 septembre !
mardi 08 août 2006 à 19:38 | Lien permanent| Commentaires (0)
Dernière minute en direct du manoir de la Principauté de Grasu Pils
Le couple princier attend toujours le retour des enfants au manoir..."Petits chenapans ! Où sont-ils passés ces blanc-becs ?"
mardi 08 août 2006 à 19:43 | Lien permanent| Commentaires (0)
mercredi 09 août 2006
Réflexion... Je suis comme je suis
Le 24 mars 2005 (voir archives) j’ai commencé à écrire mon journal le soir, dans mon appartement de Cesvaine, quelques jours après mon installation au village d’enfants de Grasi. C’était un moyen extraordinaire mis à ma disposition pour oublier la solitude que je découvrais, mais aussi pour justifier à mes amis, à ma famille, pourquoi j’avais quitté le petit monde de nantis, mon petit confort, mes petites habitudes, pour vivre cette grande aventure.
En fait, je n’ai rien quitté. Pour moi, c’est simplement la suite logique de mon cheminement dans la vie, une nouvelle étape.
Mon journal, je le continue régulièrement, il fait partie de moi-même. C'est un moyen bien adapté à ma personnalité. C’est le meilleur moyen de m’exprimer que j’ai trouvé jusqu’à maintenant. D’exprimer tout ce que je n’avais jamais eu le courage d’exprimer à haute voix . Tout d’abord parce que je n’ai pas de haute voix , ensuite parce que je ne suis pas un orateur, ensuite parce que je ne sais pas synthétiser, ensuite parce que je ne suis ni révolté ni anarchiste, ensuite parce que, bien que j’en rêve souvent, je ne suis pas un écrivain. J’ai bien tenté de publier un livre, "Contes, Comtes et Comptes Gascons" mais ce n’est qu’un recueil de pensées mises bout à bout… http://www.editoo.com/librairie/ouvrages.asp?num=1191
Si j’avais eu les capacités intellectuelles de faire des études, je crois que je serai devenu philosophe. Quel était mon problème ? Une incapacité à organiser ma mémoire. Toute ma vie elle n’a jamais été là au bon moment. Elle n'a cessé de me jouer des tours. Et ça continue…D’ailleurs je m’analyse pour savoir pourquoi je m’intéresse tant au futur. J’en déduis que c’est sûrement parce qu’il n’a jamais existé, donc il n’y a pas besoin de s’en rappeler ! L'observation et l'imagination suffisent...
Alors, j’ai choisi la voie de la passion, le métier de paysan. Malgré cela, mon regard sur ma vie personnelle, mes rêves, mes projets, ont toujours intégré une dimension dépassant largement les frontières de ma ferme. Je ne peux expliquer pourquoi. Quelques fois je me suis dit (mais j’ai abandonné cette idée…) que j’étais bien con de m’em…bêter à penser pour les autres et que j’aurai pu me contenter de faire du fric en exploitant mes idées, simplement pour mon profit personnel. Mais je ne peux pas…je n’ai jamais pu…je ne pourrai jamais. Je suis comme ça, un point c’est tout !
Alors que je ne m’y attendais pas du tout, alors que cela me faisait peur, rien que d’y penser, ce journal a pris de l’envergure. J’ai eu très peur le jour où quelqu’un m’annonça qu’il avait découvert mon blog sur un moteur de recherche Internet. Je ne savais pas que des personnes autres que celles à qui j’avais osé donner l’adresse, pouvaient avoir accès à mes élucubrations…J’avais jusqu’alors la sensation d’écrire pour moi-même, peut-être pour remplacer ma mémoire défaillante, pour me libérer de non-dits. Puis peu à peu je me suis fait à cette idée, rassuré par quelques anonymes qui m’encouragèrent à continuer.
Je ne me suis jamais contraint à écrire, à passer deux heures par jour voire plus devant mon petit clavier, à avoir en permanence mon appareil photo sur moi. Le pauvre…Il n’a pas deux ans, mais en parait 20 ! l’écran est cassé, il y a souvent une tâche sur les photos, signe de fatigue, mais il assure vaillamment sa fonction de paparazzi de ma vie…et par déduction de la vie de Grasi et de mon insertion progressive dans la vie lettonne, ce pays qui me fascine et m’a fasciné dès le premier jour de juillet 1999 où je le découvrais. La Lettonie, cette fantastique terre à projet, cette Nature fantastique, ce pays du rêve ! Ce pays où le rêve devient réalité !
Mais en fait, je voulais écrire aujourd’hui pour dire à tous ceux qui me lisent…et vous êtes des centaines, qu’il faut accepter que mon journal soit simplement le reflet de ce que je vis, de ce que je ressens personnellement et non devenir le journal d’information de Grasi. Bien sûr j’aime ce que je fait à Grasi…j’y réalise un vieux rêve !…Mais ce journal restera le mien, avec les sujets dont j’ai envie de parler, avec mes propres photos, avec mon humour, mon humeur ou ma façon de penser, avec mes nombreuses fautes d’orthographes et de grammaire (au collège, au lycée j’avais souvent la meilleure note en français, en rédaction, mais j’ai passé plus de trente ans sur ma ferme en n’écrivant bien souvent que des factures…alors j’ai beaucoup perdu et pas le courage de réétudier tout cela…) alors pardonnez-moi pour toutes ces imperfections, mais que celui qui est parfait me jette la première pierre !
Mais peut-être pourrai-je utiliser mes talents à écrire aussi un blog spécial pour le village d'enfants de Grasi...Un journal de Grasi...On verra cet hiver. En attendant, j'ai rarement l'occasion de prendre le temps d'écrire et surtout de réfléchir durant la belle saison...
mercredi 09 août 2006 à 07:29 | Lien permanent| Commentaires (0)
jeudi 10 août 2006
Ola ! Les Espagnols nouveaux sont là !
Bien que l'Espagne soit à l'autre bout de l'Europe, les migrations estivales de castagnettes vont bon train en Lettonie. Olé !
Ils sont arrivés hier soir. Ils sont 12. Nous commençons les travaux ce matin. Des photos ? tout à l'heure.
jeudi 10 août 2006 à 07:24 | Lien permanent| Commentaires (0)
On dirait le Sud !
Ambiance Andalouse, chaleur, poussière, sueur, terre aride....Ma parole !!! On dirait le Sud ! Mais non, pas d'olivier à l'horizon.
Ils sont beaux nos Espagnols ! Tous beaux, tous blancs, tous souriants. Trois d'entre-eux étaient déjà venus l'an dernier. C'est mieux... Ils connaissent déjà le chantier.
Mais l'an dernier la terre était moins dure...
J'ai peur pour ma tarière qui est quelque peu malmenée...
Là, le coin est plus frais. Une zone inondée en permanence...d'habitude.
L'union fait la force ! Olé !!!
Le tas de bois de Berzi diminue. Reste encore Klavas et le manoir...
Guntis termine les préparatifs. La peinture va pouvoir commencer à la maison rose. Tiens, il va falloir lui donner un autre nom. Celui-ci était évocateur, mais la maison beige, je ne sais pas si ce sera aussi accueillant et chaleureux ?
Ce matin j'avais bien organisé mes chantiers... Genadjis à la tronçonneuse et Kristaps au tracteur pour broyer 4 hectares de mauvaises herbes au champ de l'élan. Mais mon élan fut coupé par des pannes à répétitions... Notre tracteur n'en peut plus...au secours !!! il lâche de partout ! seulement 4 tours du champ en une journée....Bon, là, il est réparé, mais....
Pendant ce temps à Ozolini Agnese et Inta profitent du manque d'eau pour capturer les poissons de l'étang. "4 poissons ! bonne prise" dit Vitolds
Ailleurs on papote, on refait le monde
Nous clôturerons la journée avec le cadenas de la Klets qui est "made in China" (synomyme de toc) mais le loquet est bien "made in URSS" (même qualité !)
jeudi 10 août 2006 à 19:01 | Lien permanent| Commentaires (0)
Quoi de neuf à Sabaillan ?
Réponse: "Tout va bien !" une synthèse très synthétique que je reçois de temps en temps et qui me rassure surtout lorsque des photos y sont jointes
Mes petites fées Anaïs et Lise
jeudi 10 août 2006 à 20:03 | Lien permanent| Commentaires (0)
vendredi 11 août 2006
Ombres et lumières
Comme tous les jours (sauf l'hiver...), il y a toujours beaucoup de mouvements à Grasi. Nikita aime bien quand ça bouge ! Il ne reste pas longtemps dans l'ombre !
Ce matin il a aidé les Espagnols à démonter le perron de Klavas. On le refait. L'architecture moderne en Lettonie est assez innovante. Au lieu de poser un trottoir pour évacuer l'eau loin de la maison, ils l'ont construit avec une pente amenant l'eau vers la maison. Ainsi le sous-sol de Klavas s'inonde quand il pleut ! On ne risque pas de se déshydrater ! le taux d'humidité reste stable ! Nikita assure son poste au travail à la chaîne !
Ce soir, le perron a meilleure mine ! Ils sont forts ces Espagnols !
A klavas, une nouvelle nouba se prépare ! Inta est venue m'inviter à son anniversaire ! Super ! on va faire la fête le 18 !
j'aime bien les invitations aux anniversaires. Il y a aussi Agnese. Mais elle est déçue...Elle souhaitait m'inviter au sien, mais c'est le 1 septembre...Le jour où je repars en France. Alors je lui ai dit que serai là la veille et que je ne l'oublirai pas ! il ne faut pas que j'oublie...Car Agnese c'est mon bras droit ! quand elle est là, je ne m'occupe pas des animaux...Elle y est toute la journée et c'est vraiment une professionnelle !
ça bouge encore à Klavas ! Nicolas est entrain de terminer le terrain de volley. On a fait les choses comme il faut ! des beaux poteaux, un vrai filet. Donc, à leur retour, les enfants auront un vrai terrain de foot et un vrai terrain de volley avec du gazon (que nous sèmerons quand la pluie viendra...)
Et puis il y a un nouveau petit voisin Aivars qui est venu nous demander du travail. On ne dit jamais non, question de bonne relation avec le voisinage. Ils sont déclarés officiellement. Certains refusent de travailler comme ça. Ils voudraient ne pas être déclarés. On ne joue pas à ce petit jeu à Grasi. Aivars est un bosseur !
Et puis il y a aussi l'autre voisin Aivars, l'entrepreneur agricole ! il est quand même venu....et nos bottes de foin sont maintenant à l'abris à Dukati ! une centaine !
Autour de Dukati on en est aux finitions des parcs à moutons et daims !
Ah tiens ! les voilà nos fameuses petites cigognes qui, dès le premier jour où elles sont sorties du nid, ont découvert leur autonomie ! Les parents se reposent et jouent des castagnettes pour fêter leur liberté retrouvée ! Aujourd'hui le traktor a bien marché...pas de panne. Bizarre...
vendredi 11 août 2006 à 19:22 | Lien permanent| Commentaires (0)
samedi 12 août 2006
čau! ka iet ? kazām un ēzelim super!
Le titre est un petit mot que je viens de trouver à l'instant sur ma messagerie "Draugiem". Lorsqu'Agnese a accès à internet, elle ne manque pas de m'envoyer un petit mot sympa. Agnese est une passionnée des animaux. C'est elle qui s'en occupe. La traduction: "Salut ! ça va ? les chèvres et l'âne vont super !"
Le temps menace, gros nuages, vent fort... la pluie va peut-être arriver ? je viens de prendre cette photo depuis Dukati. C'est le nom de notre ferme. Je le trouve beau. Mais ici les gens l'appellent encore "Māja sūka"(Maïa Tsouka), "La Maison des Cochons" ! En effet, du temps du sovkhose, ce bâtiment était bien une porcherie industrielle. Mais maintenant c'est Dukati, ferme pédagogique de Graši, bio, conservatoire des races locales de Lettonie. Alors... ça suffit cette cochonerie soviétique !!!
Et puis Dukati évoque pour moi le souvenir de la Dame Blanche qui rencontrait son amoureux, le fils du Baron Von Kahlen, sous le grand chène à l'angle de la forêt de l'ours. Sur la photo, c'est l'arbre dominant la touffe de droite. La traduction en letton est terminée. C'est Zane, 19 ans qui l'a faite. Bientôt je vais la publier à l'intention de mes amis Lettons qui sont nombreux à regarder mon journal !
voir sur colonne de droite
J'étais à Dukati pour admirer mon tas de foin ! En fait c'est la première vraie récolte de notre ferme ! On pourra passer l'hiver tranquille ! Pas couchés dans le foin, mais pour nourrir nos animaux ! On aperçoit même les gouttières... Mais nous avons confiance...les sous vont venir pour la restauration du bâtiment !!!
Pour cela, en temps que paparazzi officiel de Graši, je voudrai lancer un appel d'offre ! Je veux vendre cette photo au plus offrant (J'accepte même France Dimanche ou Paris Match). Je l'ai prise il y a moins d'une heure ! Il s'agit de la voiture de l'Ambassade d'Allemagne en Biélorussie et elle est conduite par Monsieur l'Ambassadeur lui-même ! une exclusivité ! Pour l'article qui va avec, vous pourrez dire que c'est un homme charmant, qui parle très bien français et il va revenir avec le nouvel Ambassadeur d'Allemagne en Lettonie (là, la photo sera encore plus chère !). J'ai discuté un bon moment avec lui ce matin. Il apprécie le luxe des chambres d'hôtes et la cuisine raffinée de Grašu Pils www.hotelgrasupils.lv. La photo n'est pas truquée, le reflet est celui de la vitre de mon bureau !
Mise à prix: 80 000 lati (136 000 €). C'est le prix de la restauration du corps de ferme "Dukati" qui, selon Inara notre architecte, sera "Le Petit Trianon".
Grâce à toi, bientôt Dukati deviendra le Petit Trianon ! Il faut que notre ferme soit belle. Beaucoup de monde est attendu !
La maison rose qui sera beige la semaine prochaine n'est pas un petit Trianon, mais elle aura son charme quand même... Dernières finitions avant la peinture par Gabriel, notre spécialiste espagnol !
Pendant ce temps les autres membres du groupe continuent la construction des clôtures de la ferme. Là, on s'apprête à faire le terrassement pour poser le portail du chemin d'accès principal. On le pose lundi !
Demain, je pars en balade ! Bala'daim...je te raconterai !
samedi 12 août 2006 à 18:35 | Lien permanent| Commentaires (0)
C'est une maison bleue accrochée à la colline
Et c'est ma maison, notre maison familiale dans le Gers, en France... J'en avais rêvé, nous en avions rêvé et j'en avais fait le plan. Avec Jocelyne nous l'avons construite de nos propres mains qui n'étaient pas toujours propres bien que les mains des travailleurs ne soient jamais sales... La charpente a été faite avec nos propres arbres du bois de Sabaillan que j'ai assemblé proprement. Mais il y a déjà quelques années... Et elle avait besoin d'un petit lifting, d'un peu de bleu aux yeux pour cacher les rides naissantes. Alors, ces jours-ci, Jocelyne, reprenant les couleurs traditionnelles de notre région, a repeint les volets et Céline vient de m'envoyer la photo prise il y a quelques minutes. (Bon ! avant de faire la photo t'aurais pu enlever la pagaille sur la table !)
samedi 12 août 2006 à 19:12 | Lien permanent| Commentaires (2)
lundi 14 août 2006
Le lundi au soleil !
Soleil, mais temps orageux en ce lundi letton. Après une journée de repos au jardin d'Eden, la cadence infernale a repris, bien que les Espagnols donnent des signes de fatigue. Ce soir ils seront à Aglona, le Lourdes letton, où le grand pélerinage du 15 août tire à sa fin. Notre chantier reprendra mercredi matin.
Les deux portes suivantes ont été posées. Mercredi nous coulerons le béton. Ici c'est au bas de l'allée de Dukati
Et la deuxième est prêt du bâtiment dédié à l'accueil des visiteurs
La sécheresse plus les cailloux...mission difficile mais pas impossible pour faire les derniers trous. Plus qu'un et en fin de semaine nous pourrons poser 100 mètres de grillage de plus. Nous aurons épuisé notre stock de grillage budgétisé pour cette année.
et puis il y a toujours les problèmes avec notre Super-Soviet-Traktor. Aujourd'hui, il n'a pas voulu redémarrer au champ. Batterie à plat. Ce soir tout devrait rentrer dans l'ordre.
aujourd'hui donc, je viens de faire un pause après des heures de courses. C'est presque un marathon quand les Espagnols sont là. j'ai perdu plus de 5 kg en 1 mois !!! Il fait bon à l'ombre en Lettonie aussi...(photographe Vitolds)
Vitolds, lui, préfère le grand air, le soleil. Dès qu'il entre dans ma voiture, il ouvre le toit et c'est sa position favorite ! plein vent !
Liga sait bien faire la cuisine ! Et c'est tant mieux ! Car des patates bouillies, il ne faut surtout pas rater la cuisson dans l'eau ferrugineuse, sinon...
La spécialiste de la vraie vinaigrette, c'est Aija !
Vita est spécialiste des desserts. Surtout la mousse au chocolat pour pouvoir finir les plats !
En France, Il y a aussi le 15 août à La Motte ! Chaque année, depuis 60 ans, à La Motte de Galaure, dans la Drôme où se trouve la moitié de mes racines, a lieu la grande fête du 15 Août. Chaque année le thème est différent. Cette année ce sera la musique pour fêter les 60 ans de la toujours aussi jeune Kermesse ! J'y ai participé plusieurs fois en famille. Cette année c'est Jocelyne qui représentera le Gers et la Lettonie ! Eliane, si tu m'envois des photos, je les mettrai sur mon journal. Et pourquoi l'an prochain ne pas choisir le thème du village d'enfants de Grasi ? Nous sommes prêts à collaborer et à participer !
lundi 14 août 2006 à 16:54 | Lien permanent| Commentaires (0)
Un dimanche au jardin des daims.
L'Eden, je peux t'en parler en long, en large et en travers ! http://www.editoo.com/librairie/pdf/contesgascons.pdf
En 1991 nous avions débuté un élevage sur la ferme de Sabaillan. Nous avons eu, dans les années suivantes, jusqu'à 280 daims et 20 cerfs sur nos 30 hectares d'enclos. J'ai été aussi président-fondateur de l'association ARPEGES ainsi que du GIE "Paysans de Gascogne" qui fut à ces débuts le plus grand groupement de producteur de daims de France avec 600 bêtes. Mais lorsque en 99, j'entrais au lycée de Saint Christophe, il fallut faire des choix et nous devions abandonner cette production.
Mais cette histoire n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd puisque depuis le début de notre projet de ferme pédagogique de Grasi, le Baron Von Kristofs Aleksandrs, mon vénérable sain patron, rêvait lui aussi à l'Eden en son Jardin de Grasi. Nous y venons, puisque parmi les enclos réalisés cette année, un est prévu pour accueilir nos 5 premiers animaux.
Cette image poètique, mystique et mythique nous la retrouvons dans la religion Bouddhiste puisque l'histoire raconte que Bouddha retiré dans la solitude d'une grande forêt, devint ami avec de nombreux animaux dont le Daim à la Grande Sagesse...
A Grasi, bien qu'elle soit prise en compte, nous ne nous attardons pas simplement à la poésie, mais aussi à des sagesses plus métérialistes. Les daims seront dans les enclos boisés où les animaux de ferme ne vont pas. Les enfants pourront sans danger s'en occuper contairement aux cerfs ou autruches. Ils vont attirer du public, seront un support pédagogique et leur viande Bio (et oui !) sera servie à la table de Grasi pour les grandes occasions.
Plus tard je te développerai tous ces aspects de la viande gibier comme celle des races animales anciennes élevées en Bio, qui ont des qualités inégalées par la production industrielle. Elle peut-être la base d'un nouveau développement rural produisant de la nourriture saine que chacun d'entre nous est en droit d'attendre: pas de graisse, plein de vitamines et minéraux, pas de produits nocifs à notre santé, pas de stress en élevage donc pas d'adrénaline qui empoisonne la viande, des qualités gustatives incomparables...etc.
Alors, mangeons du daim donc ! pas de dédain pour le daim ! le daim c'est l'Eden pour demain ! Mais où en trouver en Lettonie ? Facile, c'est chez Dainis !
Dimanche je suis allé le voir ! Dainis est président de l'association nationale des éleveurs de cervidés de Lettonie ! "A la tienne Dainis !", Il m'a reçu hier en sa demeure sise près de Ligatne.
Comme moi, Dainis est un rêveur ! Il y a 10 ans, il voulait 3 ou 4 animaux pour tondre sa pelouse. Aujourd'hui Il est l'un des plus gros éleveurs de Lettonie avec plusieurs centaines de cerfs et de daims. Pour le rencontrer je m'étais entouré de sympathiques lettones qui ne sont autres que Zane, mon interprète-traductrice pour les questions rurales et Baiba sa soeur, ma prof de letton et élève de français ! Que du beau monde !
Très vite nous avons sympathisé avec Dainis qui est un homme très agréable et qui a pris le temps de nous accueillir durant deux heures alors que nous étions venus sans prévenir et qu'il était à table...(son téléphone ne répondait jamais !)
Baiba sympathisa très vite avec Moris, un jeune cerf qui a été élevé au biberon, comme Biquet.... mon cerf à moi qui est à Is dans les Pyrénées...
Tandis que Zane préfèrait le sanglier, lui aussi domestiqué pour la joie des touristes.
Dainis nous présenta son gîte de groupe avec sauna et tout et tout ! Il rêve de recevoir des chasseurs à l'arc ou arbalète dans son parc de 500 hectares. Qu'on se le dise !
Pour finir, il nous présenta son dernier petit bijou, acheté la veille. Un...je ne sais plus comment on l'appelle...mais ce doit être chouette de se baigner dans de l'eau très chaude avec la neige qui tombe sur ta tête... Christophe, ne crois-tu pas que ce serait nécessaire à Grasi ? Indispensable même ! Christophe qui est en ce moment à Arcachon ! Bonnes vacances !
Ensuite, nous sommes allés du côté d'Ogre pour renconter d'autres éleveurs plus modeste, mais bien accueillants aussi . C'est une petite Lettone de 13 ans qui fut notre guide.
La visite commença par la famille sanglier, puis nous sommes allés voir le troupeau de daim.
Une journée intéressante me replongeant dans le passé qui va devenir le futur de Grasi.
Mais??? N'est-ce pas le Daim à la Grande Sagesse qui est à l'orée de la forêt, près de la source ??? http://www.vajra-yogini.com/daimsagesse02-03.html
Bon, résumons-nous. J'ai trouvé des daims reproducteurs à acheter, une ambiance sympa dans la profession, ce qui n'est déjà pas si mal. Reste à faire toutes les démarches administratives. Et pour ça, les Lettons n'ont rien à envier aux technocrates français ! Ils nous détruisent toutes les forêts avec leurs dossiers administratifs !!! Espéces de Pollueurs !!!
"Les insouciants croient saisir des trésors en arrachant les racines des fleurs du chemin. Mais les sages font fleurir à chacun de leurs pas les semences des futurs paradis" Guéshé Lobsang Tengyé, moine bouddhiste tibétain
lundi 14 août 2006 à 19:08 | Lien permanent| Commentaires (0)
mercredi 16 août 2006
L'Homme est-il vraiment objectif, juste, impartial ?
"Combien de circonstances empêchent les humains d’avoir une juste appréciation des choses et des situations ! Ils se croient objectifs, impartiaux, alors qu’en réalité ils dépendent des conditions : l’hérédité, l’éducation, la position sociale, les fréquentations, leur état physique ou psychique. Si vous n’avez pas dormi ou pas mangé, tout vous irrite. Si vous recevez une promotion dans votre travail, la vie est belle. Mais vous vous disputez avec votre femme ou votre mari, et le monde entier vous paraît détestable. Vous avez des preuves qu’un homme est méchant, immoral, et vous le jugez très mal, mais voilà qu’il vous fait un cadeau magnifique : est-ce que votre opinion sur lui ne va pas changer ?
Il est normal que vous soyez poussé à porter des jugements en fonction des circonstances, mais vous devez être conscient de cette influence et ne pas y céder sans réfléchir. Sinon, en dépendant de conditions et de points de vue aussi personnels, comment pourrez-vous parvenir à une juste appréciation des choses ?" Omraam Mikhaël Aïvanhov
Pensée du jour à méditer
mercredi 16 août 2006 à 07:46 | Lien permanent| Commentaires (0)
news du jour: Elina a le permis de conduire !
Bien que je n'ai pas encore de photos, Elina vient d'obtenir son permis de conduire. Elle avait passé l'épreuve du code il y a un mois et avait fait Zéro fautes !!!, cette après midi à 15 heures, c'était la conduite. Bravo Elina qui doit se sentir soulagée. Elle voulait terminer tout ça avant son départ pour Rome. Dans moins d'un mois elle sera engagée pour un an comme Volontaire (avec un V majuscule...) dans un des centres d'accueil pour handicapés de l'Arche de Jean Vannier. http://www.larche.org/Bravo pour tout Elina !
Bon bloulot aujourd'hui. Malgré une grosse averse orageuse (ici quand il pleut on pourrait croire que le déluge est revenu. Mais non, fausse alerte. 5 mn après c'est le grand soleil). Nous avons terminé de couler le béton des deux portes d'entrée de la ferme.
Le déménagement de la maison rose commence ! Profitons de cette main d'oeuvre ! Sympas les Espagnols !
Christophe n'est pas là et c'est tant mieux. Il serait un peu perdu dans son bureau, au milieu des cartons. Sandra maîtrise la situation et Sanita aussi, d'ailleurs.
L'ange Gabriel, maçon espagnol du Très Haut, achève aussi les petits détails. La peinture va pouvoir commencer !
Aivars, notre petit voisin est monté en grade. C'est un garçon sérieux et nous lui avons confié le tracteur jaune qui fait rêver tout les futurs pilotes !
Kristaps préfère piloter la balançoire. Co-pilote, Vitolds
mercredi 16 août 2006 à 19:52 | Lien permanent| Commentaires (0)
vendredi 18 août 2006
La brume après l'orage.
Il est 14h20 et je viens à l'instant de manger...je suis crevé. Ces Espagnols m'épuisent. Je cours d'un chantier à l'autre, d'un groupe à l'autre pour expliquer, démontrer, constater une erreur et essayer de la rattraper... Je suis sur les rotules.
Le temps est orageux, chaleur humide. Depuis trois jours nous avons eu droit à trois gros orages. C'est très bien pour la sécheresse, mais pas pour la moisson que nous allons faire ces jours-ci.
Même pas le temps de faire un pause. Voilà que mon téléphone vient de sonner, je dois partir faire le taxi...Ce soir c'est l'anniversaire d'Inta. Grandes festivités à Klavas !
Pas le temps de mettre des photos. peut-être ce soir....
vendredi 18 août 2006 à 14:32 | Lien permanent| Commentaires (0)
¡los Españoles están cansados y mí también!
"Les Espagnols sont fatigués et moi aussi". Ils terminent leur camp mercredi. Je vais pouvoir décompresser un peu, me reposer, refaire surface !
Une postion quelque peu décontractée pour des ouvriers en plein boulot ! Mais ils travaillent bénévolement, il faut le souligner.
Derniers renforts dans les angles avant de poser le grillage.
Voilà, le grillage est déroulé et demain il sera tendu et cloué.
Les placards se vident, les cartons se remplissent. Lundi et mardi c'est le grand déménagement de l'administration. Nous nous installons à Berzi ! Sanita au boulot...
Nous pensions être pénard sans notre chef, mais voilà qu'il vient nous faire des apparitions intempestives, même étant à 3500 km d'ici ! Pas moyen d'être tranquille !!!
Une bonne nouvelle ? Notre amie Marita du ministère de l'agriculture nous a envoyé Evija, une jeune consultante qui va nous aider à monter nos dossiers de subventions. On espère que cette fois-ci on aura droit à quelque chose... Hier après-midi elle est venue prendre le premier contact. Liana s'empressa de lui donner mon stylo pour commencer ce dossier.
Hier encore. 47 voitures à Grasi !!! Il s'agissait d'un séminaire des producteurs de miel de Lettonie (ou de la région ? je ne sais pas.). Près de chez nous il y a deux producteurs de miel bio, m'a dit la contrôleuse de l'organisme certificateur de Lettonie. Elles sont venues à deux pour contrôler notre ferme. "Hummm ! vous n'avez pas encore coupé l'herbe dans le verger...", "nous sommes entrain de faucher nos parcelles et demain ce sera le verger !", "bon je ne dis rien pour cette fois-ci mais en passant, je regarderai si c'est fait !". Kristaps y travaille depuis deux jours avec le gyrobroyeur.
Le couple princier est toujours là, entrain de se refaire une santé après avoir passé des mois à chercher de la nourriture à leurs hériters qui ont déjà quitté le manoir familial depuis quelques jours.
Depuis deux ou trois jours, il y a aussi la famille d'accueil française de Sintija qui est à Grasi. Durant la journée ils découvrent la région et reviennent le soir au manoir. Une pose devant notre chien Marlou
Et aussi un encouragement aux Espagnols qui ont commencé la peinture ce soir ! Vite je vais maintenant à l'anniversaire d'Inta !
vendredi 18 août 2006 à 18:15 | Lien permanent| Commentaires (0)
L'anniversaire d'Inta ! 14 ans
"Tchao Zani !", c'est Inta qui vient de passer comme une flèche avec son vélo aux allures soviétiques, mais qui roule quand même à toute allure. Elle est suivie de prêt par son amie Agnese.
Aujourd'hui j'ai eu le privilège d'être invité à son anniversaire. Et comme un distrait que je suis, j'ai bien sûr oublié d'acheter un petit cadeau. Alors j'ai dit que demain, dès que les Espagnols arrêteront le chantier à 14h, nous irions à Madona. Agnese veut aussi venir car il faut acheter un seau pour donner à boire aux chèvres.
Alors durant le petit repas où je suis aussi arrivé avec un gros quart d'heure de retard (j'avais une bonne excuse, Christophe m'a téléphoné de France juste à ce moment là !), mon appareil photo c'est un peu baladé d'une main à l'autre et voilà ce que ça donne.
Notre clown officiel Lucia ouvre la fête ! qui pourrait croire qu'elle souffre d'un handicap mental ? Il semble que depuis qu'elle est à Grasi, elle a rattrapé des années de manque d'affection !
Suivie de près par Danila, clown n°2
L'élue du jour, Inta en rouge et son amie Agnese. C'est la phase d'attente !
Le voilà ! C'est Sanita qui a eu l'honneur de le porter !
Happy Brithday to you ! etc et PFffffffffffffffff ! JAaaaaaaaa ! du premier coup ! Bravo Inta et ses 14 bougies !
Agnese et Sintjia la rêveuse. Sintjia étudie dans une école de tourisme.
Nikita observe attentivement si Elina fait bien des parts égales. C'est important !
A l'autre bout de la table, Lucia, sur les genoux de Sandra, attend sa part de gâteau.
Sanita et Kristaps sont moins intéressés (par le gâteau)
Il faut dire qu'un gâteau letton, c'est beau de l'extérieur, mais pour mieux masquer un étouffe chrétien ! (Chut ! ne disons pas du mal des gâteaux, on pourrait en être privé...)
Alors sourions comme si rien n'était. Vitolds joue le jeu. Alina pense à autre chose en se faisant câliner...
Bon ! j'ai fini mon gâteau sans m'étouffer ! je peux enlever ma serviette maintenant ? dit Danila
Non, je n'en veux plus ! paldies !
Alina est trisomique. Elle est si douce et intelligente... et sait si bien faire les bisous... et les yeux doux...
Bon ! On ne va pas rester là 107 ans dit Lucia. C'est fini, non ?
Et voilà...j'ai 14 ans maintenant ! Je suis grande !
vendredi 18 août 2006 à 21:07 | Lien permanent| Commentaires (1)
dimanche 20 août 2006
Dimanche matin cool
Le soleil est toujours là, inondant mon bureau. Mais cela ne va pas durer. En effet, mardi ou mercredi, j'aménage à Berzi. Comme tous les bureaux de l'administration de Grasi, le mien sera là bas aussi. Exposé au Nord, je ne serais plus embêté par le soleil du matin, mais par celui du soir. Les premiers temps, il va sans doute sentir la peinture fraîche. Le sol va être repeint demain.
Mais ça sent la peinture fraîche dans la maison rose aussi !
Un peu de repos aujourd'hui...Ouf... Ce matin tout est calme à Grasi. J'espère que cela durera toute la journée. Je n'ai pas de projet de balade, seulement besoin de vivre un peu au ralenti. Comme Lasi à Ozolini
Hier, les travaux de clôture ont continué. On entre en forêt. Dommage que nous ayons terminé notre stock de grillage... "Dis, Julie de Montmorillon... Et si tu nous en envoyais encore de ton grillage Tornado Titan 190x17x15. Il nous faudrait 1700 mètres, 20 rouleaux de fil de fer et 8 seaux de crampillons pour terminer le périmètre ! Pas de soucis, les poteaux sont déjà en place !"
Les Espagnols, malgré les signes de fatigue du groupe, ont même voulu travailler le samedi après-midi... Et par déduction, moi aussi...
Je pensais être un peu libre. Mais non ! J'ai du reporté au soir ma rencontre avec Zane qui termine la traduction de la Dame Blanche de Grasi. Nous avons repris quelques mots qui la faisaient un peu hésiter. Mais voilà, je crois que c'est fini. Un gros travail de traduire un tel texte ! Mais j'ai confiance en Zane. Je sais qu'elle comprend bien et je suis sûr que ce sera bien. Elle vient de passer un an en France. Avec juste quelques bases de français acquises au lycée MVG de Madona, elle a fait une année scolaire à Fumel (47) et a terminé première de sa classe avec 15 de moyenne ! C'est elle qui a proposé de faire cette traduction. Une tronche cette Zane !
Donc, la semaine prochaine, je vais publier "La Dame Blanche de Grasi" en langue lettone. Car nombreux sont mes amis lettons qui lisent ou jetent un coup d'oeil dans mon journal ! Désolé pour les étrangers qui ne comprendront rien...mais je l'ai déjà publié en français.
Cela attirera-t-il des touristes au manoir du Baron Von Kahlen de Grasi ? Un manoir construit en 1784. Tiens, un jour, il faudra que je te raconte l'histoire de ce lieu. Hier, comme cela arrive fréquemment, un groupe de touristes en bus est venu visiter.
"Čao Žani !" C'était Inta qui passait en coup de vent !
dimanche 20 août 2006 à 10:57 | Lien permanent| Commentaires (0)
Marija Luiza à la Une de STARS, le journal des Stars de la région de Madona, SVP !
Journal STARS d'hier.
Avec Vitolds, Danila et Liana sans oublier Boss, le bouc
dimanche 20 août 2006 à 13:10 | Lien permanent| Commentaires (0)
lundi 21 août 2006
ça déménage !
Quelle chance que le groupe d'Espagnols soit encore là ! Sinon, comment aurait-on fait pour transporter tous ces meubles, ces cartons, ces ordinateurs...? Parce qu'il fallait absolument que tout soit prêt pour la rentrée de septembre et les enfants ne sont pas encore revenus de vacances. Tout au moins les plus grands, les plus forts.
Valda, notre comptable, est un peu inquiète... Il faut que tous les dossiers soient classés comme avant ! Elle installe seule sont bureau.
Dans l'autre pièce, c'est le bureau de Sandra. On va y arriver !
Hemmm. A l'étage, mon bureau..."Et alors Jean-Moïse...Quand sera-t-il fini le mien ?", "Ce soir ! la peinture sera terminée. Mais il manque aussi les néons ???"
La porte en face, c'est le bureau du chef. Il aura de quoi s'occuper en rentrant de vacances !
Ce soir nous avons quand même pu travailler aux clôtures, histoire de garder l'entraînement !
Mais demain c'est le dernier jour espagnol... Ils nous quittent mercredi matin. Ils vont nous manquer...
lundi 21 août 2006 à 19:24 | Lien permanent| Commentaires (0)
jeudi 24 août 2006
Asta luego ! On se reverra sous peu !
Tout d’abord, je dois signaler ą tous ceux qui ont l’habitude de m’écrire par Internet ou de lire mon journal, que depuis mardi et jusqu’ą….ce que Juris, notre informaticien, daigne prendre conscience qu’il faudrait s’agiter un peu…nous n’avons pas encore le branchement dans nos nouveaux bureaux flambant-neufs. Alors, je profite du cyber cafe de Cesvaine, pour envoyer ce journal que j’ai au préalable écrit et copié sur clé USB (il faut suivre la mode ou quitter le pays, disait ma grand-mčre Josephina).
Et voilą…Nos amis espagnols sont repartis. Cette année encore, nous avons fait un gros travail ! La ferme de Graši prend forme ! Et en plus nos travailleurs ont été enchantés de leur séjour ici. Pour preuve : Ils ont dit « ą l’année prochaine ! »
Merci ą tous ! Voici le groupe du mois d’aoūt :
Gabriel ! Olé !
Roberto ! Olé !
Antonio ! Olé !
Miguel ! Olé !
George 1 ! Olé !
George 2 ! Olé !
Javier ! Olé !
Marcos ! Olé !
Ramon 1 ! Olé !
Ramon 2 ! Olé !
Andrew ! Olé !
Don Jose Luis ! Olé !
Bilan: 680 poteaux plantés ! 1200 m de grillage posé ! 4 portes d’accčs aux parcs ! Zone inondée assainie ! Je ne sais combien de centaines de m3 de bois coupé pour le chauffage ! La maison rose devenue beige ! Le déménagement de l’administration ! Sans compter les petits coups de mains par ci par lą ! Pour ne parler que de ce qui se voit ! Et tout cela dans une ambiance trčs sympathique.
Bien sūr nous serons trčs heureux de les accueillir l’année prochaine et les autres aussi ! Chacun de leur prénom, comme de ceux qui ont participé bénévolement ą la construction de notre ferme, figurera sur une plaque commémorative ! Ce sera aussi leur projet !!! Réalisé !
Et mine de rien, le chef de projet a maigri de 6 kg en quelques semaines ! Merci pour cela aussi ! Il ne faut pas que je les reprenne maintenant ! Il y eut aussi des passages de grande fatigue…mais vite oublié en contemplant le travail réalisé !
jeudi 24 août 2006 à 14:06 | Lien permanent| Commentaires (0)
Grašu Baltā Dāma, I daļa
Lūk, patiess stāsts, kuru es dzirdēju no droša avota: kādas latviešu vecmāmiņas vārdā Māra, kura glabāja pie sevis šo noslēpumu gandrīz piecdesmit gadu, nekad tā arī neatrodot kādu klausītāju, kurš viņu par to neizsmietu, izņemot kādu francūzi... mani. Šonedēļ man tika tā laime šo stāstu izstāstīt.
Četri mazbērni viņu pavadīja līdz pat Grašiem, mazs svētceļojums pa pagātnes pēdām, joprojām svaigām viņas nevainojamā atmiņā. Kļuvusi par atraitni pietiekami jauna, viņa pašlaik dzīvo Rīgā, taču ir dzimusi Grašu ciematiņā 1918. gadā. Gadā, kad tika proklamēta Latvijas Republika. Viņa tur palika līdz pat 1989. gadam.
Redzot, ka viņas priekšlikums pastāstīt savu „stāstu” manī izraisa tik lielu interesi, ka es ātri uzsteidzos augšā savā birojā, lai sameklētu kaut ko, kur pierakstīt, māmiņa Māra sāka raudāt no prieka un atvieglojuma: „Katru reizi, kad mēģināju pastāstīt šo stāstu, pie tam patiesu (es pati biju viena no tā galvenajām dalībniecēm), visi apkārtējie mani uzlūkoja par pagasta raganu. Beidzot kāds ir ar mieru manī klausīties! Paldies, paldies!”
Redzot, ka viņa uzsāk savu stāstījumu, kuru viena no viņas mazmeitiņām tulkoja angliski, izskatījās, ka viņas ģimene klusībā pie sevis nodomā: „Atkal sākas! Viņa cels gaismā savu „stāstu”! Turklāt šoreiz viņa ir atradusi kādu muļķi, kurš būtu ar mieru tajā klausīties... tas nekad nebeigsies!”
Tātad pārējie trīs nolēma mūs atstāt tur pat un paši uzsāka pastaigu pa ciematiņu. Es pabrīdināju mazmeitiņu Inu, ka es īsti labi nesaprotu angliski: „Kad redzat, ka es nesaprotu, mēģiniet pateikt teikumu mazliet vienkāršākiem vārdiem.” Viņa labi spēlēja šo spēli. „Thank you very much, dear Ina!” Sēžot lielo ozolu ēnā uz kāda no masīvajiem pils parka soliem blakus Māras kundzei un Inai labajā pusē, lūk, mēs dodamies pus gadsimtu senā pagātnē.
„Tas bija 1958. gadā kādā ļoti tumšā novembra naktī, precīzi 8. novembrī. Naktī bez mēness, kad vienīgi grants šņirkstēšana zem apaviem kalpoja par ceļa rādītāju. Bija mitrs, ne pārāk auksts gadalaikam. Mēs atgriezāmies mājās noguruši pēc garās darba dienas sovhoza kūtī. Visas 120 brūnaļas bija jāslauc ar rokām, mīļais kungs! Mēs zinājām, ka eksistē mašīnas, bet pie mums tas bija nožēlojami! Redziet kādā stāvoklī ir manas rokas, reimatisma, kas man liek tik ļoti mocīties, deformētas. Jā, tas man liek tik ļoti mocīties... Mans vīrs Hans, lai miers viņa dvēselei, nabadziņš... Vācisks vārds? Kāpēc? Ziniet, mīļais kungs, visu to iebrucēju dēļ mūsu valstij reizēm bija zināmas grūtības saglabāt savu identitāti...
Ko tad es teicu? Ak, jā, Hans un es, mēs atgriezāmies Grašos. Mēs dzīvojām tajā mazajā mājiņā, kurā mana meita vadīja pārtikas preču veikaliņu. Tā mazā mājiņa aizmugurē, kurā, jūs man teicāt, ka Fonds grib izveidot kapelu. Mans Dievs... kapela manas mājas vietā... kurš gan būtu tam ticējis tajos laikos! Man tajā mājā ir tik daudz atmiņu, labas un ne tik labas... Un kāda kapela? Luterāņu? Ak, nē? Tātad katoļu! Ak, tā!
Īsāk sakot, kur tad es īsti paliku? Ak, jā, tā slavenā nakts, kas apgrieza kājām gaisā manu dzīvi un pat lika uz spēles mūsu kopdzīvi manas vainas dēļ... nabaga Hans, viņam tā dēļ bija jācieš... tā bija mana vaina... es viņam neticēju...
Mēs bijām gandrīz sasnieguši mājas, kad pēkšņi izdzirdējām vilku baru, kas dzīvoja tur uz Ziemeļiem no Dukātiem, sākam gaudot tā, ka asinis stinga dzīslās. Dīvaini, dīvaini... tā bija pirmā reize, kad kaut kas tāds atgadījās naktī bez mēness...
Hans man teica: „Skaties, mīļā!” Jā viņš mani sauca par mīļo, nabadziņš... „Skaties, tur uz Ziemeļiem no Dukātiem! Es redzu savādas krāsas atblāzmu mežmalā, tādu kā dīvainas krāsas liesmu. Tā nav uguns, gaisma ir balta un pārvietojas...”
Tajā brīdī es nevarēju neko īpašu izšķirt. Man acī bija mieža grauds, kas dedzināja, tādēļ es redzēju mazliet neskaidri. Bet tas, ko atceros ir balss. Mans Dievs, tā balss... man vēl tagad drebuļi skrien pār kauliem! Kāda dīvaina sievietes balss, reizē maiga un spēcīga... balss, kas likās nākam no citas pasaules. Kā atbalss, kas izplatījās pa visu mežu. Maiga balss, kas jaucās ar nepārtrauktām vilku gaudām, kuras papildināja visa pagasta suņu rejas. Viss kļuva tik dīvains. Man bija bail, ļoti bail... es trīcēju pie visām miesām. Mazliet vēlāk, ieklausoties tā uzmanīgāk, es sapratu, ka šī balss sauc manu vīru: „Hans, Hans, tu esi atgriezies, tu esi šeit! Hans, atbildi man..."
Mans vīrs nobālēja un bez mitas atkārtoja: „Es nepazīstu šo balsi. Kas ir šī sieviete? Kā viņa mani pazīst? Es nesaprotu, tā ir kāda kļūda.”
Valdīja skumīga atmosfēra. Līdz pat tam brīdim, kad aptvēru, ka balss sauc manu vīru, es uztraukta spiedos viņam klāt, bet te pēkšņi es reaģēju ļoti krasi un viņu atgrūdu. „Hans, saki man taisnību! Tu mīli citu sievieti? Kas tas par teātri? Ja jūs abi meklējat, kā atstāt uz mani iespaidu, tad esat nošāvuši garām!”
Nabaga, Hans, lai miers viņa pīšļiem, viņš man tomēr vēlāk piedeva. Nabaga Hans. Tā balss, kas nebeidza savus mēģinājumus mūs šķirt un tie vilki un suņi! Turklāt man likās, ka dzirdu skanam zvanus no Kārzdabas, varbūt pat no Liezēres un Grašu kapsētas kapelām. Varbūt arī Kraukļu vai Cesvaines? Vai visus? Nezinu teikt... Sašutusi es skrēju uz mājām un pirmā ieskrēju iekšā, aizcirzdama durvis Hansa deguna priekšā. Pilnīgi satriekta par to, kas norisinājās ārā, es viņam raudot kliedzu: „Tā sieviete tevi sauc! Ko tu gaidi? Ej viņai pievienojies mežā! Tu neredzi, tu nedzirdi? Viņa tevi mīl. Es viņu saprotu. Tas taču redzams: viņa tevi mīl!” Nabaga Hans, lai miers viņa dvēselei...”
Ina pārtrauca tulkojumu, jo viņas vecmāmiņa raudāja rūgtas asaras. Viņa tai teica kaut ko latviski. Es nesapratu, bet domāju, ka viņa piedāvāja pārtraukt stāstījumu. Šīs atmiņas viņu pārāk saviļņoja... Bet Māra dažas sekundes vēlāk, pēc tam, kad bija nosusinājusi savas sarkani saraudātās acis, izskatījās, ka saka: „Nē, šoreiz jūs mani neapklusināsiet. Es beidzot esmu atradusi kādu, kurš manī klausās! Es turpināšu.” Arī Inas acis bija mitras... un, atklāti sakot, šis stāsts sāka aizkustināt arī mani. Jutos mazliet neērti, ka viņa man uztic šo stāstu, kas līdz pat šim brīdim man nelikās pārāk personīgs...
Māras kundze noklepojās, lai atgūtu balsi, un atsāka: „Hans palika sēžam uz mājas sliekšņa, glaudot suni, kurš līdz pat šim brīdim bija gaudojis tik pat daudz, cik pārējie, bet, redzot savu saimnieku tik mierīgu, apklusis. Es sāku no jauna: „Hans, ej projām! Ej, pievienojies viņai! Tu taču neatstāsi viņu visu nakti tevi tā saucam? Skaties, visi kaimiņi ir pie durvīm. Es tevi lūdzu, Hans, ej, lai viņa, šī staigule, beidzot apklust!” Un mans nabaga Hans galīgi sašļucis attālinājās no mājām. Es viņu neredzēju vismaz kādas divas vai trīs nebeidzami garas stundas.
Mūsu suņi sāka gaudot kā negudri. Es nevarēju un nemaz negribēju gulēt. Biju stingri nolēmusi Hansu vairs iekšā nelaist. Viņš ne tikai mani krāpa nezin cik ilgu laiku, bet tad vēl tā trakā bija iestudējusi veselu teātri, lai padarītu mani par apsmieklu visa sovhoza, ar kuru man nākamajā dienā būs jāstrādā, acu priekšā. Es jau iedomājos skatienus un smīnus... nē, ar to bija cauri, es vairs viņu negribēju!
„Viņš par mani labi pasmējās sakot „Māra, mana mīļā, es esmu mīlējis tikai tevi! Manas jūtas nav mainījušās par spīti laikam un ne visai jaukajai dzīvei, kuru mēs te dzīvojam.” Ak, nekrietnelis tāds! Viņš par mani labi pasmējās!” es atkārtoju pie sevis kopš viņa došanās prom uz mežu, kur viņu gaidīja šī nekauņa, šī trakā, šī burve, kura bija izgudrojusi visu šo grotesku, kas lika no smiekliem gaudot vilkiem, Dukātu suņiem un bez šaubām visiem kaimiņiem...
Bet pēc divām stundām Hans atgriezās un raudot klauvēja pie durvīm: „Māra, Māra, es tevi lūdzu, atver, mīļā!” Nabaga Hans, viņš tā cieta šī stāsta dēļ! Taču viņš man piedeva, bet tajā brīdī es nebiju pierunājama. Es viņam vairs neatvēru...
Es nodzēsu mazo lampiņu mūsu istabā, kuras logi bez aizkariem atradās tuvu ārdurvīm Austrumu pusē. Mans vīrs mēģināja šņukstot kaut ko nesaprotamu paskaidrot... viņš neatlaidīgi atkārtoja durvju priekšā: „Man bail! Šis Hans, kuru viņa sauc, neesmu es! Es neko nesaprotu. Tas ir īsts murgs! Viņa runā par baronu, pili, kapelu... tas Hans neesmu es...”
Es biju tā nokaitināta, tik sašutusi, ka es pat nemēģināju klausīties viņa paskaidrojumos. Viņš atsāka no jauna: „Man ir bail! Māra, atver! Šī sieviete ir spoks. Viņa pārvietojas bez iešanas un ir ieskauta baltā gaismā. Viņa nav īsta. Viņa bez apstājas man atkārtoja: „Saki, manu drosminiek, kur ir mans mīļotais Hans, vai viņš ir atgriezies no kara? Viņš ir sava tēva pilī vai Grašu kapelā?””
Pēkšņi, kamēr Hans caur asarām mēģināja pastāstīt to, kas noticis, joprojām klauvējot pie durvīm, man pēkšņi ienāca prātā: „Bet kā viņš var runāt par Barona dēlu Hansu? Viņš taču nezin Grašu vēsturi.” Mans vīrs Hans runāja lietas, par kurām viņam nebija pilnīgi nekādas jausmas! Kā īsts komunists, kārtīgi „izskolots”, kāds viņš patiešām bija, viņš vienmēr bija atteicies klausīties šī ciematiņa, kurš piederēja vācu aristokrātijai, vēsturē. Es to labi pārzināju. Mans tēvs, kurš bija vagars pie pēdējā barona, man un manai māsai slepenībā pastāstīja visu Grašu Kahlenu ģimenes vēsturi. Vienu no dzimtas pārstāvjiem patiešām sauca par Hansu. Viņš pazuda ļoti jauns, šķiet, ka 23 gadu vecumā, turklāt pavisam dīvainos apstākļos. Es precīzi neatceros, bet liekas, ka tas bija pirms simt vai simtu piecdesmit gadiem. Bet par spīti jautājumiem, kas man nelika miera, biju tālu no tā, lai ticētu šiem pekstiņiem, bez šaubām viņa mīļākās izgudrotiem.
„Burve! Jā! Kāds tur spoks! Tā meitene ir patiešām traka,” es domāju, paliekot tumsā un nesakot ne vārda. Hans turpināja vaidēt aiz durvīm. Vilki un suņi jau kādu laiku bija pieklusuši, zvani un trakā arī. Viss bija kļuvis mierīgs.
Pēc kādas pus stundas es sāku pārdomāt. Varbūt viņš saka taisnību? Bez tam, ja es viņu atstāšu ārā, viņš būs slims. Saša, sovhoza direktors, neieredz mūs ne acu galā. Viņš mums sagādās nepatikšanas... un es nolēmu atvērt Hansam durvis. Ienākot viņš no jauna sāka raudāt un metās man ap kaklu. Viņš trīcēja vai nu no aukstuma, vai no bailēm, varbūt pat no abiem. Es viņam uzsildīju tēju. Nekad nebiju redzējusi savu vīru, ne pie tam kādu citu, tādā stāvoklī. Maz pamazām viņš nomierinājās, bet viņa seja bija izmainījusies, kā nopērtam sunim. Tukšu skatienu viņš apsēdās galda galā, sašļucis, galvu rokās atbalstījis. Izskatījās, ka viņš būtu redzējis pašu velnu. Viņš sāka stāstīt, stāstīt... stundām ilgi...
(Turpinājums sekos)
Žans Amblars, 2005. gada augustā
Tulkoja Zane Purmale [email protected]
jeudi 24 août 2006 à 14:12 | Lien permanent| Commentaires (1)
vendredi 25 août 2006
Grašu Baltā Dāma, II daļa
Vēl ilgus gadus pēc tam Hans par to runāja tikai ar mani. Viņš nesaprata neko no tā, kas bija noticis. „Bet tomēr,” viņš teica, „tās nebija halucinācijas! Visi kaimiņi, kas redzēja atblāzmu dzirdēja Balto Dāmu, zvanus un vilkus, arī viņi nav neko sapratuši no tā, kas notika.... un jo mazāk to, kas notika ar mani... bet kaut kas taču notika! Es vēlos saprast. Es taču neesmu sajucis prātā. Un tas viss, ko man stundām ilgi stāstīja šī... kas starp citu? Tā bija īsta sieviete, mirāža, malduguns? Es vairs nevaru...” Nabaga Hans, viņš man tomēr piedeva.
Gadiem ilgi mēs mēģinājām aizmirst. Bet kā to var aizmirst? Tas nebija iespējami. Vienīgais atrisinājums bija mēģināt saprast. Kā lai dabū informāciju par Grašu vēsturi? Padomju laikos nebija iespējams atrast dokumentus, kas mums varētu palīdzēt labāk saprast to, kas bijis šis barons Hans, kurš tik pāragri pazudis tieši tajā laikā, kad liktenis viņu veda pretī spožai militārai karjerai vācu kavalērijā. Gandrīz visi, ja ne visi, dokumenti bija iznīcināti.
Tikai dažus gadus vēlāk, kad mana draudzene Aiva, kurai es biju uzticējusi šo grūti glabājamo, bet īpaši, neizskaidrojamo, noslēpumu, man pačukstēja, ka viņas tēvam, kurš dzīvoja Kraukļos, piederēja manuskripts, kas atspoguļoja Grašu Kahlenu ģimenes atmiņas. Bet tas bija sarakstīts vāciski. Varbūt tas mums palīdzēs labāk saprast? Vajadzēja būt piesardzīgiem, jo, ja kāds no milicijas mūs pieķertu ar šo grāmatu, viņš to nodotu KGB, un tad mēs būtu nolemti Sibīrijai vai vēl ļaunāk... bet mēs tik ļoti vēlējāmies saprast, ka uzņēmāmies šo milzīgo risku.
Kādu nakti mēs ar Hansu devāmies pāri laukiem pie Aivas vecākiem, un dažas stundas vēlāk atgriezāmies ar slaveno manuskriptu, kuru tagad vajadzēja atšifrēt. Bet kurš varētu mums palīdzēt?
Dažas dienas vēlāk man prātā iešāvās lieliska ideja: un ja nu es par to parunātu ar Cesvaines mācītāju? Viņš vismaz, tas nu ir droši, mūs nenodos. Bet vai viņš būs ar mieru? Mēs zinājām, ka viņš ir studējis vācu luterāņu baznīcas krēslā. Bet kā to lai izdara? Viņš arī riskētu ar Gulagu. Mēs ar Hansu tajā laikā īpaši bieži neapmeklējām ne tās vietas, ne tos ļaudis... izņemot... jā! Mana skolas laiku draudzene Marta, kas strādāja Cesvaines padomē un arī rūpējās par baznīcas saimniecību! Ja es uzdrošinātos viņai palūgt, viņa varētu parunāt ar mācītāju, kurš varbūt mums palīdzētu. Sacīts, darīts!
Tātad kādu vakaru mēs ar Hansu ielūdzām ciemos mācītāju tā, lai mūsu kaimiņi par to neko neuzzinātu. Risks bija liels. Mācītājs Ivars bija patiešām jauks cilvēks. Un labi gan, ka mūsu stāsts viņam likās tik jocīgs. Pēc mežonīgas smieklu lēkmes, kas, tas man jāatzīst, mūs nedaudz aizvainoja, viņš apsēdās pie galda un teica, lai mēs parādot manuskriptu. Hans devās to sameklēt pagrabā zem kartupeļu kaudzes. Ļoti ātri, sekojot ģimenes vēsturei nodzeltējušajās lapās, viņš nonāca pie zināmās 18. gadsimta beigu ģimenes un tieši pie Hansa. Barona trešais dēls 1808. gada 8. novembrī tika iesaukts vācu armijā, lai nekavējoties uzņemtos vienības, kura pašlaik atradās Rīgas arsenālā, vadību. Un tas brīdī, kad viņš iepazinās ar vēstules tekstu, kuru viņam nogādāja tās pašas vienības jātnieks.
Bet šis jātnieks uzradās tieši tajā brīdī, kad Hans iegāja Grašu kapelā radu un draugu pūļa vidū, kur viņu gaidīja Hansam apsolītā Līga, lai abi varētu savienot savus likteņus Dieva priekšā... Hansam tajā pašā brīdī, kad viņš izlasīja pavēsti, bija jāpamet paša laulību ceremonija. Tā bija pēdējā reize, kad ģimene, šim gadījumam par godu sapulcējusies, redzēja Hansu, kurš pazuda kādā īpaši asiņainā kaujā uz Prūšu robežas. Viņa līķi tā arī nekad neatrada. „Bet...” un tad mācītājs nobālēja un nogaidīja labu brīdi pirms turpināja teikumu, „un tātad, šī Baltā Dāma? Vai tik tā nebūs Līga? Nē, tas nav iespējams, es neticēšu visiem šiem pekstiņiem. Nē, es neticēšu spoku stāstiem, nē, nē... tā ir tikai māņticība. Nē, būsim nopietni, mana reliģija man to aizliedz... es taču nevaru ticēt tam visam.”
Kamēr mācītājs nerimās šausmināties par savu atklājumu, Hans sāka justies labāk... un es arī... Nē, Hans nekad nebija mani krāpis! Nē, viņam nerādījās halucinācijas. Un pat tad, ja mācītājs Ivars sēdēja kā bez valodas aiz šausmām par savu atklājumu, mēs izjutām milzīgu atvieglojumu. Hans beidzot atkal uzdrošinājās man skatīties tieši acīs, kā viņš to bija pieņēmis darīt kādreiz, lai mani savaldzinātu, pirms šis notikums tam pielika punktu. Šis stāsts gadiem ilgi bija mūs nomocījis un izsmēlis pēdējos spēkus. Pat mana meita, kas dzīvoja kopā ar mums no tā daudz cieta. Jo, ja es būtu bijusi ar mieru ticēt savam vīram, tas izgaisinātu daudz šaubu un aizdomu. Bet tagad... tā bija visīstākā laime, kas atgriezās. Es nebiju tālu no tā, lai pajautātu Cesvaines mācītājam Ivaram, cikos būs nākamās svētdienas dievkalpojums viņa mājās.
Vienīgi krievu pareizticīgā baznīca bija partijas atļauta. Visas pārējās tika piekoptas slepenībā, tātad pa naktīm privātmājās... bet nē, nevajag taču pārspīlēt, mēs bijām komunisti, vismaz tajā laikā, un nekādas runas par pievēršanos citām idejām... propaganda to bija stingri aizliegusi.
Ivars nepavisam nejutās nomierinājies: „Rītvakar es atgriezīšos un mēs mēģināsim sākt visu no sākuma. Es visu pierakstīšu, man ir kāds draugs, kurš strādā par vēsturnieku Berlīnes luterāņu teoloģijas universitātē. Es viņam nosūtīšu vēstuli, lai viņš varētu sākt meklējumus. Es nevaru, es negribu pamest šo stāstu pusratā. Mums jāatrisina šī lieta. Tur ir jābūt kādam racionālam izskaidrojumam.”
Viņš atgriezās pie mums nākamajā vakarā, aiznākamajā un pat trešajā. Bija jau pēdējais laiks, jo ilgstošais bezmiegs sāka mūs nopietni novājināt. Jau tajā laikā manas rokas man sagādāja lielas sāpes, īpaši ziemā. Man bija jāizslauc 12 govis katru rītu un vakaru! Un, ja kāds nebija darbā, mums bija jāpadara viņa darbs. Hans piederēja pie tiem, kas rūpējās par lopiņu barošanu. Bija jāpabaro visas 120 govis ar pliku sienu. Jā, 120, mīļais kungs! Un mums nebija modernu mašīnu kā tagad. Lai gan, vai tagad ir labāk? Protams, sovkozā bija daudz ļaužu. Tur bija jābūt ap simts strādnieku. Galu galā, kad es saku strādnieki, es domāju strādniekus, kas bija uz vietas, jo viņi strādāja vismazāk... bet tie, kas bija pie slaukšanas... bija kārtīgi jāizslauc govis divas reizes dienā. Tur nu mēs nevarējām krāpties! Tātad trīs negulētas naktis pēc kārtas... tas nav vārdos izsakāms.
Hans visu izstāstīja Ivaram, visu. „Es devos augšup pa Dukātu ceļu pretī tai dīvainajai gaismai, kura pēc pārvietošanās mežā apstājās nedaudz šaudoties pa lielās pļavas klajumiņu apmēram 100 metrus aiz cūku kūts. Es jutos kā nohipnotizēts un bez sajēgas devos uz priekšu. Vilki gaudoja, suņi arī. Es dzirdēju skanam zvanus no visām pusēm, bet man nebija bail. Es devos tieši turp. Bija pilnīgi tumšs, tikai gaisma mežā un balss, kas neatlaidīgi turpināja mani saukt, rādīja man ceļu... ierodoties kādus 10 metrus no lielā ozola mežmalā, es beidzot ieraudzīju Balto Dāmu. Viņa riņķoja ap koku, lēnām, bez iešanas, tā it kā viņa lidotu mazu gabaliņu virs zemes. Viņa bija izgaismota, galu galā, es nezinu... viņa spīdēja, jā, tieši tā, viņa spīdēja pati par sevi, bet ne jau žilbinoši, nē, drīzāk gan kā balta gaisma, miglaina, bet patīkama, nomierinoša. Jā, nomierinoša. Viņai bija gara kleita ar vairākus metrus garu trēnu, kas neķērās pat aiz ērkšķiem, bet tas mani neuztrauca. Ļoti skaista, balta, mežģīņota kleita, es nekad agrāk nebiju redzējis tik skaistu. Viņas gaišie kastaņbrūnie mati bija pārklāti ar garu plīvuru no tādām pašām mežģīnēm kā kleita, kas saplūda ar trēnu. Labajā rokā viņa turēja mazu pušķīti no baltām puķēm. Viņa uz mani pat nepaskatījās un turpināja saukt: „Hans, mans mīļotais, vai tu te esi? Tu esi atgriezies?”
Es piegāju mazliet tuvāk, tikai divus metrus no viņas, bet viņa joprojām neskatījās uz mani. Tikko kā viņa no jauna iesaucās, es atbildēju: „Es esmu šeit!”
Šajā brīdī viņa mitējās riņķot ap koku un pagriezās pret mani, un, tā it kā būtu uz slidām, ieslīdēja šūpolēs, iekārtās kādā no vecā ozola zariem. Viņa kādu brīdi skatījās manī. Es nezināju smaidīt vai nē... es paliku viņas skaistuma apstulbināts, viņas jaunības, viņas tik smalko vaibstu... viņas skatiena apburts. Tas nu bija droši, tā bija īsta latviete!
Viņa man pievērsās, graciozi šūpojoties šūpolēs, bet ne visai augstu, tikai vienu vai divus metrus. „Manu drosminiek, vai tu gadījumā neesi manījis Grašu baronu Hansu? Viņš ir atgriezies sava tēva pilī vai kapelā?”
„Es nesaprotu, es esmu Hans. Grašos, pat ne tuvākajā apkaimē, nav cita Hansa.”
„Hans ir mans nākamais vīrs. Viņš man teica: „Mana mīļotā, man pavisam noteikti nekavējoties jādodas projām, mana tēvzeme ir briesmās. Es tev apsolu drīz atgriezties, un mēs apprecēsimies...” Tagad es viņu te gaidu, zem šī ozola, kur mēs tikāmies katru reizi, kad viņš atgriezās Grašos. Zem šī ozola, kur mēs viens otru esam tik ļoti mīlējuši un kopā tik daudz sapņojuši.”
Es jautāju: „Bet kad jūsu Hans devās projām? Kāds karš? Tagad vairs nav karu.”
„Es vairs nezinu, ir pagājis tik daudz laika... es viņu gaidīju kapeliņā. Viņam vajadzēja ienākt pēc tam, kad zvani un ērģeles sāktu spēlēt. Visam bija jāsākas. Bet pēkšņi es viņu ieraudzīju ieskrienam, galīgi aizelsušos, man sakot, man sakot, ka viņš saņēmis pavēsti no armijas ģenerāļa. Viņš man apsolīja ātri atgriezties... kopš tā laika es viņu gaidu... ja arī šoreiz viņš atkal neatnāks, es varēšu atgriezties tikai pēc piecdesmit gadiem. Šī ir trešā reize, kad es atgriežos...”
Viņa uzmeta man īsu skatienu un atsāka savu vieglo riņķojumu ap koku, un vilki sāka gaudot... es tur paliku ļoti ilgu laiku, uz viņu skatoties. Viņa bija tik skaista, tik... es nevaru atrast vārdus. Ir kāds vārds, lai to izteiktu? Es nezinu, cik daudz laika es paliku nekustīgi stāvot kājās un viņu vērojot, pilnīgi noburts. Bet nekas nenotika: viņa riņķoja, atkārtojot vienu un to pašu kā veca skaņu plate. Beigu beigās es nolēmu atgriezties mājās; es pagriezos un devos projām, bet viņa to pat nepamanīja. Viņa uz mani neskatījās, tā it kā es nemaz neeksistētu. Pat attālinoties es viņu dzirdēju tik pat labi kā tad, kad biju divus metrus no viņas... viņa bija tik skaista...
Vairākas naktis pēc kārtas tās pašas parādības atsāks stundām ilgi.”
Tas, kā Hans par viņu runāja, mani padarīja mazliet greizsirdīgu. Bet es zināju, ka viņš mani nav krāpis. Mācītājs Ivars īsi pierakstīja visu to, ko Hans viņam stāstīja. Vārdu pa vārdam, nešauboties liekot vairākas reizes atkārtot tos pašus teikumus, kurus pats pierakstīja.
Viņš mūs atstāja. Mums bija jāgaida apmēram trīs mēnešus, līdz beidzot mana draudzene Marta kādu vakaru atnāca pie mums uz mājām, lai pateiktu, ka mācītājs saņēmis vēstuli no Berlīnes un ka viņš iegriezīsies pie mums sestdienas vakarā.
(Turpinājums sekos)
Žans Amblars, 2005. gada augustā
Tulkoja Zane Purmale [email protected]
vendredi 25 août 2006 à 12:11 | Lien permanent| Commentaires (0)
samedi 26 août 2006
Grašu Baltā Dāma, III daļa
Nākamajā sestdienā, kā norunāts, Ivars ieradās mājās tikko kā iestājās nakts, tieši brīdī, kad mēs devāmies prom no galda. Viņam bija svinīgs paskats; mēs steidzāmies ātri ieiet un apsēsties Sarmītes, mūsu meitas, kura nodarbojās ar valsts pārtiku, labi sasildītajā virtuvē. Viņa tur dzīvoja dienu un nakti, jo veikals bija atvērts 7 dienas nedēļā visa gada garumā. Trīs cilvēki viens otru aizvietoja, lai to uzturētu, bet mana meita, kura bija atbildīgā, mitinājās uz vietas, kas mums atļāva dzīvot kopā a viņu mazā, taču ziemas laikā siltā dzīvoklītī.
Īsāk sakot, pēc paraduma labi iekārtojies galda galā, viņš ieslidināja roku zem krekla, iepriekš atpogājot divas pogas, un izvilka pelēku aploksni bez markas ar sarkanu vaska zīmogu virsū.
„Viņš bija piesardzīgs.” Viņš mums teica, ka šī vēstule ceļojusi pa slepenu baznīcas locekļu dibinātu tīklu. Viena šāda KGB atvērta aploksne un nākamajā dienā es atrastos vagonā Sibīrijas virzienā, bez cita tiesas sprieduma kā vienkāršas partijas likumu nolasīšanas.
Viņš riņķoja kā kaķis ap krējuma podu, tā arī neķeroties pie lietas, kuras dēļ bija atnācis. Pēc kāda laiciņa viņš beidzot izšķīrās: „Šis ir ārkārtīgi delikāts temats mūsu mātes baznīcas acīs... delikāts... delikāts... kā to lai pasaka. Šie fakti nav atzīti, tie neeksistē, tie nav atzīti...”
Mēs nesapratām neko no tā, ko viņš teica. Neskatoties uz to, ka viņš pats kādus mēnešus atpakaļ bija mūsos uzmanīgi klausījies, bija visu pierakstījis, un lūk, tagad viņš mums saka, ka nekas no tā nav eksistējis? Hans un es, mēs viens uz otru skatījāmies mazliet apstulbināti. Bet pēc ilga klusuma brīža viņš beidzot atsāka: „Bet tomēr... bet... par laimi man ir draugi. Īsti. Kuri, par spīti visiem aizliegumiem, tomēr ir mēģinājuši saprast un paši saviem spēkiem meklējuši. Ne jau Vidzemes arhīvos, jo tie vairs neeksistē, viss ir sadedzināts, viņi meklēja luterāņu baznīcas arhīvos Vācijā.” Un viņš sāka lasīt vēstuli:
„1858. gadā tas sākās 8. novembrī un turpinājās septiņas naktis Cesvaines pagastā vietā sauktā par Dukātiem. Grašu Kahlenu ģimenes īpašumā tika, tā sakot, redzētas neizskaidrojamas parādības no Barona kunga, kurš tai brīdī atradies darījumu braucienā Bāden Bādenē, kalpotāju puses. Mācītājs Hermanis izklāsta faktus: dīvaina gaisma zem lielā ozola, savāda balss, gaudojoši vilki un mūsu baznīcas zvani zvana paši no sevis.
1908. gadā no 8. līdz 15. novembrim, tikko kā iestājās nakts visi suņi un vilki no Grašu ciematiņa līdz pat Cesvaines apkārtnei, sāka gaudot, redzot baltu gaismu mežā, kas atrodas uz baronam Kahlenam piederošas zemes sauktas par Dukātiem. Mēs atsakāmies komentēt notikumus, kas drīzāk ceļas no šo ļautiņu bez reliģiskas izglītības burvestībām kā no baznīcai pieņemamām parādībām.”
Pēc vēl viena gara klusuma brīža Ivars nolika vēstuli uz galda, piecēlās, atstumjot krēslu. Skatīdamies griestos ar tādu pašu sejas izteiksmi kā ierašanās brīdī, viņš teica: „Nekas nav noticis, tas ir ļautiņu bez jebkādas kultūras un izglītības iztēles auglis, kuri izgudrojuši šāda veida pasaciņas, lai pievērstu uzmanību savām burvestībām, kuras vienmēr bijušas dzīvas viņu vidū, īpaši mūsu pagastā... lūk, Hans, Māra, tas, ko es rakstītu ziņojumā bīskapam.” To pasakot viņš atsveicinājās un aizgāja nodurtu galvu uz mums pat nepaskatoties.
Māras kundze apklusa uz labu brīdi. Viņa joprojām turēja savu balto kabatlakatiņu labajā rokā. To pašu kabatlakatiņu, kuru viņa lietoja, lai nosusinātu asaras, kas plūda pār viņas vaigiem visa stāsta garumā, kas ieilga līdz pat vēlai pēcpusdienai.
Inas spēki bija izsmelti. Es domāju, ka šī bija pirmā reize, kad viņa varēja noklausīties savas vecmāmiņas „stāstu” līdz pat beigām.
Iestājās ilgs klusuma brīdis. Es biju pierakstījis vismaz 20 lapaspuses. Vai es varēšu salasīt paša rakstīto? Tik ļoti man trīcēja rokas Māras kundzes, kura vairs nevarēja parunāt, stāsta iespaidā.
„Vai es, lūdzu, varētu dabūt glāzi ūdens?”
„Bet, protams! Ejam uz mazo viesistabu, Ilita mums pasniegs limonādi.” Un lēniem soļiem, atspiezdamās uz savas mazmeitiņas pleca, Māra un Ina devās man līdzi uz pili.
Kamēr mēs atveldzējāmies, Māra man teica: „Ziniet, mīļais kungs, ja es esmu atgriezusies Grašos pēc tik gariem gadiem, tad tas, protams, ir mazliet nostaļģijas dēļ... neskatoties uz visām tām ciešanām, kuras mēs, mans vīrs un es, esam šeit pārcietuši. Šīs ciešanas, kuras mums arī atvēra acis... nē, komunisms, tas nav iespējams... cilvēki ir pārāk dažādi, un vajag visu, lai veidotu pasauli. Tas ir sapnis, tam tādam arī jāpaliek. Sapnis, kurš laiku pa laikam var kalpot par dzinuli, tāpēc ka cilvēkiem, dabiski, ir pārāk liela tendence kļūt par individuālistiem un egoistiem, bet tas arī viss... pretējā gadījumā sapnis no jauna pārvērtīsies murgā. Taču, ja es šodien pieliku pūles, lai par spīti manam lielajam vecumam atgrieztos Grašos, tad galvenokārt tas ir tādēļ, lai jūs brīdinātu: 2008. gada 8. novembrī un tā vēl septiņas dienas, tikko kā iestāsies nakts, Baltā Dāma atgriezīsies pie lielā ozola... neaizmirstiet! 2008. gada 8. novembrī!” un Māras kundze ar savu ģimeni devās prom tik pat neuzkrītoši kā ieradušies, kā īsti latvieši, kādi arī viņi bija.
Šīs pēdējās dienas es atrados viens pats pie šī... šī kā? Tas nav noslēpums. Tas ir stāsts, kuram grūti ticēt, kas, man šķiet, ir tā vienīgais trūkums. Bet, ja es būtu izvēlējies par to nerunāt, es gadiem ilgi paliktu ar smagumu sirdī. Tātad, par laimi, es rakstu dienasgrāmatu, un otrdienas vakarā es pieņēmu lēmumu tev uzticēt šo stāstu, lai to atkal atdzīvinātu tādu, kādu Māras kundze man to pati pastāstīja.
Šovakar es internetā meklēju „Baltā Dāma”. Izlasīju dažas mājas lapas. Lielākajā daļā bija stāstīts par teikām. Bet, vai tā patiešām ir teika? Es nezinu. Tagad tu zini tik pat daudz, cik es. Domā, ko vēlies, bet es jūtos krietni vieglāk!
Žans Amblars, 2005. gada augustā
Tulkoja Zane Purmale
Loti Paldies Zane !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
samedi 26 août 2006 à 15:02 | Lien permanent| Commentaires (0)
Ambassadeurs, Ministres, Députés Européens, Eurocrates, journalistes télé….Que du beau monde aujourd’hui à Graši !!!
Monsieur Lappuke, Ambassadeur de Lettonie en France et Madame sont des amis de Graši. Alors, pour ses 50 ans, Monsieur L’Ambassadeur a choisi notre manoir pour y inviter ses proches. Ils sont arrivé une quarantaine hier soir et ont festoyé toute la nuit. Ce matin, après le petit déjeuner, comme nous l’avions convenu, nous organisions une petite visite du village d’enfants et de la ferme. Vers 11h et durant plus d’une heure, les convives se promenèrent avec nous. Nous ? Sandra, Nicolas et moi…Christophe étant en France, nous avons essayé de le remplacer. On sait pas si on aura réussi…En tous cas tout le monde découvrait Graši pour la première fois et fut enthousiaste de découvrir l’ambiance et aussi les projets ! Ce qui fut intéressant, ce furent les apartheids qui suivirent la présentation. Monsieur le député Européen, puis l’ancien ministre de l’intégration, celui des armées, la responsable des programmes européens au ministère de l’éducation nationale et son ancien ministre…et j’en oublie…Nous aurons notre émission à la télé, à la première chaîne en septembre car le rédacteur en chef d’une des émissions les plus célèbres du pays était là ! Et la plupart nous ont affirmé leur soutien et leur motivation pour nous aider à réaliser ce projet de ferme pédagogique basé que la valorisation de l’identité territoriale.
Merci Madame et Monsieur l’Ambassadeur ! En choisissant Graši pour votre fête, vous nous avez propulsé dans le feu de l’actualité lettone !
Je les connaissais déjà pour les avoir rencontré dans le Gers il y a deux ans ! C’était à l’époque où nous avions projeté de créer des liens entre Midi-Pyrénées et la Lettonie et où j’avais fait l’erreur de commencer par en haut en m’adressant directement au Conseil régional. Ce fut un échec. Alors nous avons recommencé par le bas…rencontres avec l’Inra de Toulouse et l’équivalent letton, l’Université de Jelgava. Puis le conservatoire du Patrimoine Biologique Midi-Pyrénées qui accueillit une délégation du ministère de l’agriculture de Lettonie que j’ai accompagné (Graši avait aussi financé l’interprète et son voyage !). Il y a aussi les projets de formation qui se mettent en place avec Valérie et son cabinet conseil O’Plurielles de Samatan en relation avec l’IRTH de Tarbes et une école Belge. Avec le lycée de Mirande où déjà un groupe d’étudiant est venu à Graši l’an dernier. Avec l’Institut Saint Christophe de Masseube où Baiba de Graši + 3 jeunes Lettones de Madona et de la région commencent la nouvelle année scolaire en France (j’en accompagne 2 le 1er septembre !), Les projets d’échanges entre ce même lycée de Masseube et celui de Madona (MVGimnazia). Il y a aussi le Nakotne Klubs au MVG aussi (Club de prospective que j’ai proposé de créer et d’animer cette année) et voilà que peu à peu le puzzle s’assemble. Et voilà que maintenant que la machine est en route, l’enthousiasme des décideurs est arrivé ! Est-ce alors par hasard ? En tous cas nous avons eu raison d’avancer sans nous décourager, en suivant notre cap…Comme Christophe, Cap Espérance et son équipe le fait depuis le début de son Aventure ! Graši rime aussi avec pari (sans s). et toujours pas internet....et pas de photos car je suis dans un cyber cafe bizare... desole ! (sans accent...)
samedi 26 août 2006 à 15:19 | Lien permanent| Commentaires (1)
lundi 28 août 2006
Quel âge a-t-on à 55 ans ?
Hé oui….Aujourd’hui j’ai 55 ans… Mais au fait, qu’est-ce que cela peut bien représenter ?
Aija, qui a 17 ans, me demandait ces jours-ci : « Mister Zani, quel âge as-tu ? », « Je te retourne la question, Miss Aija. Quel âge me donnes-tu ? », « 40 ! », « Merci ! Tu es très gentille, mais j’ai bien plus que ça…55 ! », « Heuuu ! On dirait pas, mais t’es vieux ! …», « On peut dire ça vu de l’extérieur… je suis même grand-père 2 fois ! »
En fait, être grand-pčre m’a beaucoup rajeuni et je me sens maintenant dans la peau d’un jeune père lorsque je tiens mes petites filles dans mes bras ! Et en plus, je n’en ai que les avantages ! Pas besoin de se lever la nuit pour les biberons ou les petits cauchemars, pas besoin de changer les couches, pas besoin de gronder… seulement câliner…le rêve !
J’avais 4 ans lorsque mon grand-père Giovanni fêta le même āge que j’ai aujourd’hui. Je me souviens de cet homme âgé qui allait sans doute mourir bientôt ! Mais 45 ans plus tard, il était toujours là.
Je me souviens des 55 ans de mon père qui, à cet āge, prenait la retraite pour me céder l’exploitation de notre ferme familiale. Il a aujourd’hui autant de facultés mentales qu’à 55 ans. Il m’a téléphoné tout à l’heure.
Mais moi ? Qu’est-ce que je ressens aujourd’hui ? Que se passe-t-il réellement dans ma tête aujourd’hui ? Le poids des ans est-il un fardeau ? Réponse : Je me sens jeune ! Non pas un refus de vieillir, c’est dans l’ordre des choses et les choses sont bien organisées ainsi. Et puis mon dos usé, mon oreille qui siffle, mes neurones qui me lâchent un peu, sont là pour me rappeler que j’ai un passé… Jeune dans le sens où je ne m’intéresse qu’à la vie qui est devant moi, sans pour autant oublier le présent ni le passé qui sont les racines, le support, la réalité.
Jouer au jeune homme ? Non, pas du tout ! Ah quoi bon ? Et puis quel intérêt ? Je veux dire que je me sens jeune pour continuer à entreprendre, pour continuer à créer, inventer, avancer avec autant d’enthousiasme et d’optimisme que lorsque je bâtissais ma maison à 26 ans. C’est cette logique qui fait que je me sens bien lorsque je suis entouré de jeunes. L’avantage de mon âge par rapport à celui d’un jeune homme de 26 ans, c’est que, tout en ayant gardé la même fougue, une certaine expérience de la vie me permet d’éviter quelques embûches (peut-être ?)
Le mieux, à mon avis, est d’être et rester soi-même, de continuer à travailler, à construire avec et pour les jeunes. Je suis de ceux qui pensent que la seule chose que sait un homme, c’est qu’il ne sait rien. Donc, continuons à vivre l’Aventure de la Vie en cherchant à apprendre et comprendre pour transmettre, à comprendre ce qu’est la Vie. Mais quelqu’un a-t-il eu la réponse ? Chacun l’imagine à sa façon, mais choisissons de la regarder, de la vivre le plus positivement possible.
La Vie est une Fantastique Aventure !
En tous cas merci beaucoup à tous ceux qui ont pensé à mon anniversaire. Déja hier soir je recevais un petit cadeau de Marika, une élève du lycée de Madona : le diplôme du meilleur ami… en Letton « Draugs ». Depuis ce matin je reçois des sms, des coups de téléphone de France et aussi de Lettonie, des petits cadeaux, des dessins, des sourires, des bisous. Ce matin le premier sms fut de mon élève de français et prof de letton , Baiba, à minuit 30 !!! C’était effectivement déja ce matin ! Merci ! Paldies ! Thanks ! Ce soir nous ferons une petite fête à Klavas avec enfants, éducatrices, éducateurs, amies et amis.
Toujours pas de Juris en vue pour nous faire le branchement Internet. Donc je vais chaque jour faire un tour à l’Interneta Kluba le plus proche.
Demain après-midi je vais à Riga chercher Christophe et quelques enfants qui reviennent de France. Jean-Moïse termine son stage et repart mercredi. Et moi, c’est vendredi que je pars en France en compagnie d’Anna et Aija de Madona qui entrent en seconde à St Christophe.
lundi 28 août 2006 à 12:44 | Lien permanent| Commentaires (5)
jeudi 31 août 2006
J'y crois pas !!!!!! Nous avons déjà Internet ! Je danse sous la pluie !
Hier Zane me racontait que lorsqu'elle était en France, une des élèves de sa classe lui montra un téléphone portable et lui dit: "Et ça, tu connais ?". Faut pas croire, mais en Lettonie on a même l'électricité !
Mais notre problème désormais résolu était l'installation du réseau Internet dans nos nouveaux bureaux de Berzi. Grâce à la rapidité d'intervention de notre ami Juris, hier après-midi, en moins de 2 heures, tout était rétabli ! Mais... nous l'avons quand même patiemment attendu durant 10 jours. Et 10 jours sans Internet c'est long... pour moi.
Alors ce matin, je suis tombé du lit à 4h pour venir te donner des nouvelles ! Demain je rentre en France ! Toulouse-Riga via Londres, c'était le moins cher ! Les soldes à 50% de la British Airway: 185€ ! Qui dit mieux ? On comprend pourquoi... Youkaïdi, Youkaïda...Et je rentre en Lettonie le 11 septembre !!! Aïdi, Aïda...
Par les temps qui courrent, il devient médiatiquement risqué d'émigrer... Un petit coup de grippe aviaire, un petit coup de Ben, de tsunami ou de chikungunya sans parler des clandestins !
Planète en danger...Saleté de migrateurs !
à moins que le risque ne vienne tout simplement des pollueurs qui tiennent le haut du pavé ?
Autre sujet brûlant. Il pleut ! il pleut ! que d'eau ! que d'eau ! Et les moissons ne faisaient que commencer en Lettonie. Ciel ! Mes petits pois, Ciel ! mon avoine. Vont-ils germer sur pied ?
Jean-Moïse est sauvé des eaux, lui ! Il est rentré en France hier. Jean-Moïse est un jeune aventurier des temps modernes. Elèves au lycée Saint Christophe à Masseube dans le Gers, il avait été séduit par le projet de ferme pédagogique de Grasi. Alors, avec son grand sac à dos, il est arrivé en Lettonie et a participé très activement à divers travaux durant l'été ! Jean-Moïse est un pionnier. Il a ouvert une nouvelle voie d'échange entre l'Institut Saint Christophe et le village d'enfants de Grasi. Nous avons déjà plusieurs projets en route. D'ailleurs Georges Belmonte, le directeur de St Christophe vient en Lettonie en Septembre. Peut-être avec moi, le 11 ! Profitez des soldes chez British, cher monsieur Belmonte !
jeudi 31 août 2006 à 04:48 | Lien permanent| Commentaires (0)
Fini de rigoler ! Fini l'été ! Finies les vacances ! Le retour...
Ils sont revenus, ils sont tous là, prêts pour la rentrée qui est...demain. Mardi j'étais à l'aéroport à Riga pour récupérer ceux qui revenaient de France.
Et c'est aussi la rentrée en France !!! Ma petite Anaïs le 29 août, premier jour où elle entrait à l'école comme une grande !
jeudi 31 août 2006 à 08:37 | Lien permanent| Commentaires (1)
Happy Birthday to me !
Avec ce diable de problème d'internet, j'ai pris du retard sur les évènements. Et alors aujourd'hui, comme il pleut sans arrêt, j'essaie de me tenir à l'abri.
Donc le 28, c'était mon anniversaire. Une petite fête fut organisée à 20h30 à Klavas, réunissant mon petit monde de Grasi et ses environs (ceux qui ont pu être là...). des photos...
Elles ont été sympas ! Il n'y avait que 5 bougies sur le bon gâteau au chocolat d'Inta ! Avec Liana pour m'aider, nous les avons toutes éteintes du premier coup !
Puis je découvrais les cadeaux ! un beau souvenir avec plein de petits mots gentils et des beaux dessins !
Zane et Baiba étaient déjà venues à Grasi l'an dernier, mais en visite. Cette fois-ci elles ont été immergées dans le village d'enfants. Elle faisaient la connaissance de Lucia et Elina. Quelle émotion pour elles !
Le lendemain Baiba m'envoyait un sms presque émouvant: "Ils étaient tous si agréables ! M'occuper d'enfants...mon rêve !"
Qui sait , peut-être un jour travaillera-t-elle à Grasi ?
Peut-être travailleront-elles à Grasi ? Parce que Zane est toute aussi enthousiaste. Quoique, elle est déjà mon interprète-traductrice ! Alina, elle, est une littéraire.
Et Agnese, l'amie d'Elina aussi était à Grasi pour la première fois... Déjà copine avec Danila !
Une future éducatrice ? Pour l'instant elle est à l'université de Phytothérapie. Vive la Nature lettone ! Pas mal pour soigner des enfants ? non ?
Nicolas chocolat Ho la la a aussi ses fans ! Nikita par exemple !
Et pourquoi pas Jean-Moïse éducateur ? Hé oui, au fait ? Il suffit d'apprendre le letton. C'est tout simple ! Juris revient de vacances au bord de la Baltique. Il est tout bronzé !
Alina et les livres: une histoire d'amour !
Mais le temps passe si vite. Déjà on pense au retour. Chacun rajoute un petit mot sympa sur l'affiche qui orne déjà ma chambre.
Finalement, avoir 55 ans, ce n'est pas si stressant qu'on pourrait le croire quand on en a 17 ! Vous verrez, Aija et Sintija quand vous aurez mon âge !
Et puis, comme toujours, tout finit en musique et en danse ! merci à tous ! Vivement 56 ans ! Tous ces jeunes me rajeunissent !
jeudi 31 août 2006 à 13:22 | Lien permanent| Commentaires (0)
La pluie fait des claquettes
En Lettonie, quelques fois il ne pleut pas en fin d'été. Alors on sort les enfants pour les sécher. C'est ce qui est arrivé en début de semaine.
Pendant que les gourmandes, qui théoriquement étaient là pour garder les enfants, étaient entrain de faire une pause aux groseillers
Pendant que Sintija, la grande, étaient entrain de faire voler les groseilles,
Le plus jeunes, eux, en profitaient pour découvrir les joies de la nature. "Ho ! une flaque !" dirent les filles ! Alors, Danila, comme un vrai garçon qu'il ait, chercha naturellement à épater les demoiselles
Et Hop ! "Vite avant que les grands ne s'en rendent compte !"
Bien entendu, ce petit jeu ne dura pas longtemps. Elina intervint avec force. Et très vite Liana négocia avec diplomatie: "T'es pas fâché toi Zani, puisque tu nous as laissé faire !" semble-t-elle me dire
Que dire de plus quand on voit un si beau sourire... Elle m'a bien eu !
jeudi 31 août 2006 à 19:06 | Lien permanent| Commentaires (0)